Par ט – Thốth – Θώθ ! Ἑρμῆς ὁ Τρισμέγιστος! إدريس – Idriss ( دَرَسَ darasa– يَدْرُسُ yadrusu– اُدْرُسْ – udrus ! – enseigner, apprendre ) – חֲנוֹךְ – Ḥănōkh (חנך -Hanak- établir, instruire) – 𓏏𓅝𓏭𓀭 ( Ḏḥwty ) nous avons juré !!!
𓇰(voûte céleste d’où pend un étai brisé, « gḥr », déterminatif pour nuit, ténèbres), 𓅯 (Khen /xn, oie se posant. Déterminatif de « se poser, de faire halte ») ; 𓄿 (vautour percnoptère/ du grec perknopteros, signifiant aux ailes noirâtres) ; 𓈖 (filet d’eau, valeur phonétique «n ») ; 𓆼 (plant de lotus avec rhizome, feuille de lotus, valeur phonétique « ḫ3/kha », désigne le nombre 1000 en ancien égyptien) ; 𓐍 (crible, couvercle fait de matière végétale.Valeur phonétique : ḫ3) ; 𓏭 (deux traits obliques, y/sn, déterminatif de la dualité) 𓋴 (étoffe pliée. Valeur phonétique : ś ou s) ; 𓏛 (rouleau de papyrus relié et scellé, valeur phonétique « mḏ3.t », notions abstraites, total ); 𓄟 (valeur phonétique « mś/ms/mès » , tablier fait de trois peaux de renard attachées) ; 𓉐 (plan de maison, «per», déterminatif de maison, résidence, édifice, siège, sortir); 𓈉 ( valeur phonétique « ḫ3st », trois collines dans le désert, pays étranger, pays montagneux et désertique, montagne, contrées, pays et peuples étrangers) ; 𓏏 (pain ou pilon, valeur phonétique «t» dental) ; 𓈎 (valeur phonétique : « ḳ » , dune de sable, flanc de colline).
𓋴 𓐍 𓈖 𓏭𓅯 (translittér. «sḫni») : descendre, mettre pied à terre ; se poser, se reposer) ; autre variante signifiant faire halte, demeurer : 𓅯 𓏛
𓋴 𓐍 𓈖 𓅯 (translittér. «sḫn») : lieu de repos.
𓄟 𓋴 𓈖 𓏏 𓉐 (translittér. «msḫn/mèskhèn» : résidence, séjour des dieux)
𓄟 𓈉 𓈎 𓏏 (translittér. «msḳt» : voie lactée)
𓋴 𓆼𓄿𓇰 (translittér. « sḫ3/sékha ») : passer la nuit.
14.KȜ iry.i sḫn ḥr.f
(Alors), je ferai un lieu de repos sur lui.
extrait de La prophétie de KHÂ-KHEPER-RÊ-SENEB, in Les prophéties de l’Égypte ancienne, textes traduits et commentés par André Fermat et Michel Lapidus, page 205, édit. MdV.
۞ وَلَهُۥ مَا سَكَنَ فِى ٱلَّيْلِ وَٱلنَّهَارِ ۚ وَهُوَ ٱلسَّمِيعُ ٱلْعَلِيمُ
Translittération : «Wa Lahu Mā Sakana Fī Al-Layli Wa An-Nahāri Wa Huwa As-Samī`u Al-`Alīmu»
Traduction : «Et à Lui tout ce qui réside dans la nuit et le jour. C’est Lui qui est l’Audient, l’Omniscient.»
Sourate 6 الأنعام / Les Bestiaux, verset 13.
« قُلْ أَرَءَيْتُمْ إِن جَعَلَ ٱللَّهُ عَلَيْكُمُ ٱلنَّهَارَ سَرْمَدًا إِلَىٰ يَوْمِ ٱلْقِيَٰمَةِ مَنْ إِلَٰهٌ غَيْرُ ٱللَّهِ يَأْتِيكُم بِلَيْلٍۢ تَسْكُنُونَ فِيهِ ۖ أَفَلَا تُبْصِرُونَ
Translittération : Qul ‘Ara’aytum ‘In Ja`ala Allāhu `Alaykumu An-Nahāra Sarmadāan ‘Ilá Yawmi Al-Qiyāmati Man ‘Ilahun Ghayru Allāhi Ya’tīkum Bilaylin Taskunūna Fīhi ‘Afalā Tubşirūna / Traduction : Dis: « Que diriez-vous ? Si Allah vous assignait le jour en permanence jusqu’au Jour de la Résurrection, quelle divinité autre qu’Allah pourrait vous apporter une nuit durant laquelle vous reposeriez ? N’observez-vous donc pas »
Coran 28 القصص / Al-Qasas/ Le Récit, verset 72.
«وَمِن رَّحْمَتِهِۦ جَعَلَ لَكُمُ ٱلَّيْلَ وَٱلنَّهَارَ لِتَسْكُنُوا۟ فِيهِ وَلِتَبْتَغُوا۟ مِن فَضْلِهِۦ وَلَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ Translittération : Wa Min Raĥmatihi Ja`ala Lakumu Al-Layla Wa An-Nahāra Litaskunū Fīhi Wa Litabtaghū Min Fađlihi Wa La`allakum Tashkurūna/ Traduction : C’est de par Sa miséricorde qu’Il vous a assigné la nuit et le jour: pour que vous vous y reposiez et cherchiez de Sa grâce, et afin que vous soyez reconnaissants.» Coran 28 القصص / Al-Qasas/ Le Récit, verset 73.
Ces termes : Sakan سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe), as-Sakîna السكينة (quiétude, sécurité, paix intérieure, sérénité, repos) et « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) que l’on trouve à lire dans l’Al Qoran des musulmans ne sont pas issus de la langue arabe. Quand le Livre sacré de l’Islam dit de lui-même qu’il a été révélé au prophète de l’Islam dans une langue arabe claire, évidente, pure, ( Réf. Coran : «Si Nous avions fait de [cette Révélation] une prédication en [langue] barbare [Qur’ānāan ‘A`jamīyāan] ils auraient dit : « Pourquoi ces ayats n’ont-elles pas été rendues intelligibles? Pourquoi [sont-elles en langues] barbare [‘A’a`jamīyun] alors que [notre idiome)] est arabe? […] »» . Coran 41 : 44 ) il y a pourtant dans le vocabulaire coranique des emprunts au lexique d’autres langues qui contredisent de manière aussi claire, évidente et flagrante cette affirmation coranique. L’emprunt à l’hébreu et à l’éthiopien ancien (au guèze ou ge’ez ) ou au Syriaque des deux derniers de ces trois termes que sont as-Sakîna السكينة (quiétude, sécurité, paix intérieure, sérénité, repos) et « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) aurait été établi par des savants philologues et orientalistes ayant étudié abondamment la présence de mots étrangers dans le lexique coranique.
Pour ce qui est du terme Sakan سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe), nous ne pensons pas qu’il ait été abordé, signalé comme un terme qui ne serait pas non plus arabe. Il a dû être considéré comme faisant partie d’un fonds sémitique commun.
L’apport personnel qui est le nôtre, inédit celui-là et qui ne figure dans aucune recherche actuelle au sujet de ces trois termes : Sakan سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe), « as-Sakîna » السكينة (quiétude, sécurité , paix intérieure, sérénité, repos) et « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) est qu’ils sont tous un héritage de la langue pharaonique. Ces trois mots ont été formés à partir de termes fort anciens qu’on trouve dans les plus anciens textes religieux de l’humanité que constituent les Textes des Pyramides gravés à partir de la Vème Dynastie sur les parois internes des Pyramides royales de Saqqâra vers 2380-2200 av. J.-C. Ces Textes dits des Pyramides notamment ceux à l’intérieur de la Pyramide d’Ounas ont été pour la première fois découverts, transcrits et publiés à la fin du XIXe siècle par l’Egyptologue français Gaston Maspero.
Ces termes de l’ancien égyptien qui ont pu générer ces trois mots que l’on rencontre de nos jours dans les langues sémitiques et les livres sacrés de ces langues figurent aussi dans les textes hiéroglyphiques de la 18ème Dynastie (-1550/-1292) compilés par le savant allemand Kurt Heinrich Sethe.
Les philologues, théologiens et savants linguistes qui ont eu à établir respectivement l’emprunt à l’hébreu et à l’ancien éthiopien du terme « Sakîna » dont on trouve six occurrences dans le Coran et qui signifie en arabe sérénité, quiétude, grande paix et présence réconfortante du Dieu de l’Islam pour les musulmans et du terme « Mishkāt« , مشكاة ayant le sens de niche, tabernacle dans l’Al Qoran dans le verset 35 de la Sourate 24, An-Nûr, La lumière ( Réf. Coran : ٱللَّهُ نُورُ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ ۚ مَثَلُ نُورِهِۦ كَمِشْكَوٰةٍۢ فِيهَا مِصْبَاحٌ ۖ ٱلْمِصْبَاحُ فِى زُجَاجَةٍ ۖ ٱلزُّجَاجَةُ كَأَنَّهَا كَوْكَبٌۭ دُرِّىٌّۭ يُوقَدُ مِن شَجَرَةٍۢ مُّبَٰرَكَةٍۢ زَيْتُونَةٍۢ لَّا شَرْقِيَّةٍۢ وَلَا غَرْبِيَّةٍۢ يَكَادُ زَيْتُهَا يُضِىٓءُ وَلَوْ لَمْ تَمْسَسْهُ نَارٌۭ ۚ نُّورٌ عَلَىٰ نُورٍۢ ۗ يَهْدِى ٱللَّهُ لِنُورِهِۦ مَن يَشَآءُ ۚ وَيَضْرِبُ ٱللَّهُ ٱلْأَمْثَٰلَ لِلنَّاسِ ۗ وَٱللَّهُ بِكُلِّ شَىْءٍ عَلِيمٌۭ/Translittération : Allāhu Nūru As-Samāwāti Wa Al-‘Arđi Mathalu Nūrihi « Kamishkāatin » Fīhā Mişbāĥun Al-Mişbāĥu Fī Zujājatin Az-Zujājatu Ka’annahā Kawkabun Durrīyun Yūqadu Min Shajaratin Mubārakatin Zaytūnatin Lā Sharqīyatin Wa Lā Gharbīyatin Yakādu Zaytuhā Yuđī’u Wa Law Lam Tamsas/hu Nārun Nūrun `Alá Nūrin Yahdī Allāhu Linūrihi Man Yashā’u Wa Yađribu Allāhu Al-‘Amthāla Lilnnāsi Wa Allāhu Bikulli Shay’in `Alīmun / Traduction : »Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à « une niche » dans laquelle se trouve « une lampe ». La lampe est dans « un verre ». Le verre est comme « un astre» resplendissant. Elle tire sa flamme d’un arbre béni, un olivier qui n’est ni d’orient ni d’occident. Peu s’en faut que son huile n’illumine sans même que la touche le feu. Lumière sur lumière ! Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah fait des symboles pour les hommes et Allah connaît toutes choses » ) ne sont pas remontés assez loin pour nous concernant l’origine « réelle » de ces termes. En matière de recherche d’emprunt lexical dans le Coran, la plupart des philologues et autres éminents linguistes remontent rarement à l’ Égypte ancienne, à part deux ou trois termes établis par quelques uns comme étant probablement hérités de l’Ancien égyptien par le biais de la langue hébraïque , il n’y en avait pas eu d’autres jusqu’à présent. Pour nombre de termes qu’on peut retrouver dans l’Al Qoran, il suffit pourtant de remonter plus loin, de pousser l’investigation pour découvrir que leur origine réelle vient bien de l’ancien égyptien tels que les termes auxquels nous avons affaire ici que sont Sakan : سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe), « as-Sakîna » السكينة (quiétude, sécurité, paix intérieure, sérénité, repos) et « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) dans l’Al Qoran. Tous ces trois termes viennent comme nous avons pu les dé-couvrir et les y reconduire, de l’ancien égyptien. Ils viennent d’anciens termes égyptiens que sont :
𓋴 𓐍 𓈖 𓏭𓅯 (translittér. «sḫni» : descendre, mettre pied à terre ; se poser, se reposer. Autre variante signifiant faire halte, demeurer : 𓅯 𓏛) .
𓋴 𓐍 𓈖 𓅯 (translittér. «sḫn» : lieu de repos. ).
𓄟 𓋴 𓈖 𓏏 𓉐 (translittér. «msḫn/mèskhèn» : résidence, séjour des dieux) 𓄟 𓈉 𓈎 𓏏 (translittér. «msḳt» : voie lactée).
Le terme «“Msḫn”/ méskhèn» figure dans les textes hiéroglyphiques de la 18ème Dynastie (-1550/-1292) compilés par le savant allemand Kurt Heinrich Sethe et plus anciennement encore dans les plus vieux textes religieux de l’humanité que sont les Textes des Pyramides gravés à partir de la Vème Dynastie sur les parois internes des Pyramides royales de Saqqâra vers 2380-2200 av. J.-C.
Le terme מִשְׁכָּן / mishkan (qui vient de Shakan / שָׁכַן ) : tabernacle, sanctuaire, demeure, habitation, habiter, demeure de la destinée, demeures en hébreu que l’on trouve aussi dans l’ancien éthiopien (le guèze) et aussi existant en Syriaque (mashkno’) avec les mêmes significations a été formé à partir de cet ancien mot de la langue pharaonique qu’est 𓄟 𓋴 𓈖 𓏏 𓉐 (translittér. «msḫn/mèskhèn» : résidence, séjour des dieux). Le mot «Mishkāt» qui se trouve dans le Coran dans le Verset 35 de la Sourate 24, النور / An-Nur a été reconnu comme un emprunt du lexique coranique à l’éthiopien ancien, au guèze ou ge’ez. L’ancien éthiopien a dû certainement hériter le terme de l’ancien égyptien ou indirectement de l’hébreu. Originellement les termes «mskhn( méskhèn) » et «Msḳt/Meskhèt» sont véritablement issus de l’ancien égyptien. Les termes sont employés dans les Textes des Pyramides, textes les plus anciens de l’humanité. Le mot «Mishkāt» que l’on trouve dans le Coran hérité certainement par le biais de l’ancien éthiopien ( le mot aurait le sens de » Fenêtre ». Une fenêtre de nuit ouverte sur le ciel étoilé ou diurne sur le jour ensoleillé ? Une ouverture illuminée ? ) avec le sens de « niche de lumière» viendrait sans doute du nom de « la Voie lactée » en ancien égyptien, 𓄟 𓈉 𓈎 𓏏 (translittér. «msḳt» : voie lactée). La lumière d’Allah semblable à « une » niche ( Miskhāt) dans laquelle se trouve « une » lampe … « un » verre… « un » astre … « un » arbre… « un » olivier et cetera… Bon ! Le nom de la Voie lactée (Msḳt/Méskhèt/, Vaste niche de lumières avec une multitude de luminaires ! ), ce Lieu de séjour des anciens dieux égyptiens, Msḫn”/ mskhn (méskhèn), a contribué à bien filer la métaphore… monothéiste !
Ces deux autres termes de l’ancien égyptien ont pu être à l’origine des deux autres mots dans le Livre sacré des musulmans que sont le mot Sakan : سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe) et « as-Sakîna » السكينة signifiant quiétude, paix intérieure, sérénité, repos. Il s’agit de ces anciens mots égyptiens 𓋴 𓐍 𓈖 𓏭𓅯 (translittér. «sḫni» : descendre, mettre pied à terre ; se poser, se reposer) et 𓋴 𓐍 𓈖 𓅯 (translittér. «sḫn» : lieu de repos) .
Vous pouvez trouver à lire ces termes de l’ancien égyptien dans les Textes des Pyramides de l’Ancien empire de l’Égypte ancienne . Le terme « sḫn» est employé dans les Textes de l’antichambre funéraire de Téti. ( Réf. : « [sḫn] Ttj pn ḥw. wt=f » / Traduction : « (puisque ledit Téti s’est [installé] dans ses ( = Rê) châteaux, » extraits des Textes de l’antichambre, Pyramide de Téti, colonne 22, paragraphe 310 e. in Textes des Pyramides de L’Égypte Ancienne tome 1 , Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Transcription et traduction de M. Claude Carrier, édition CYBELE , Paris 2009) .
Le mot as-Sakîna / السكينة a pu se retrouver dans l’Al Qoran certainement par un emprunt à l’hébreu, à la langue rabbinique bien que le terme ne figure pas spécialement dans la Torah. Arthur Jeffery (Réf. The Foreign Vocabulary of the Qur’ān, 1938) le fait venir des textes juifs. Il serait un emprunt au Talmud car le terme correspondant existe en hébreu mishnaïque, « la Shakhinā » ayant le sens de «Présence divine ». Il se peut bien que le terme arabe Sakan : سكن , signifiant demeure, demeurer, habiter ait pu être formé à partir de l’emprunt de ce mot à la littérature religieuse talmudique. Ou qu’il ait eu un emprunt indirect de ce terme Sakan : سكن au Syriaque où «Habitation » se dit «shkinouto’ » et habiter « shekno’» à côté d’autres termes ayant la racine « SKN » comme shken [Pe] (promettre soi-même) ou ’eshtkan [Etpe] (faire un don ) ou shaken [Pa] (être donné) ou ’ashken [Aph] (être promis).
Il se peut bien aussi que le terme arabe Sakan : سكن , signifiant demeure, demeurer, habiter soit un emprunt direct à l’hébreu lui-même où le terme équivalent existe : שְׁכַן / shekan ( en araméen Shakan) signifiant aussi se mettre à l’abri, habiter, demeurer, résider, se mettre à demeurer, établir, poser, placer, fixer, reposer, s’arrêter, avoir sa demeure, camper, se poser. Cela nous paraît plus certain. Le terme est employé dans le livre sacré des Yehoudim. Réf. : Dans Deutéronome 33 : 12 לְבִנְיָמִ֣ן אָמַ֔ר יְדִ֣יד יְהֹוָ֔ה יִשְׁכֹּ֥ן לָבֶ֖טַח עָלָ֑יו חֹפֵ֤ף עָלָיו֙ כָּל־הַיֹּ֔ום וּבֵ֥ין כְּתֵיפָ֖יו שָׁכֵֽן׃ ס / traduction Louis Segond Bible : « Sur Benjamin il dit: C’est le bien-aimé de l’Eternel, Il habitera en sécurité auprès de lui; L’Eternel le couvrira (חֹפֵ֤ף / ḥō·p̄êp̄) toujours, Et résidera (שָׁכֵֽן׃ / šā·ḵên) entre ses épaules.»
Dans Exode 24 : 16 :
וַיִּשְׁכֹּ֤ן כְּבֹוד־יְהוָה֙ עַל־הַ֣ר סִינַ֔י וַיְכַסֵּ֥הוּ הֶעָנָ֖ן שֵׁ֣שֶׁת יָמִ֑ים וַיִּקְרָ֧א אֶל־מֹשֶׁ֛ה בַּיֹּ֥ום הַשְּׁבִיעִ֖י מִתֹּ֥וךְ הֶעָנָֽן׃
traduction : «La gloire de l’Eternel reposa (וַיִּשְׁכֹּ֤ן/way·yiš·kōn) sur la montagne de Sinaï, et la nuée la couvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée. »
Dans Genèse 9 : 27 : יַ֤פְתְּ אֱלֹהִים֙ לְיֶ֔פֶת וְיִשְׁכֹּ֖ן בְּאָֽהֳלֵי־שֵׁ֑ם וִיהִ֥י כְנַ֖עַן עֶ֥בֶד לָֽמֹו׃ / traduction : «Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite (וְיִשְׁכֹּ֖ן/wə·yiš·kōn) dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave! » . Hum !
Ou dans Nombres 5 :3 : מִזָּכָ֤ר עַד־נְקֵבָה֙ תְּשַׁלֵּ֔חוּ אֶל־מִח֥וּץ לַֽמַּחֲנֶ֖ה תְּשַׁלְּח֑וּם וְלֹ֤א יְטַמְּאוּ֙ אֶת־מַ֣חֲנֵיהֶ֔ם אֲשֶׁ֥ר אֲנִ֖י שֹׁכֵ֥ן בְּתֹוכָֽם׃/ traduction : Vous les mettrez dehors, tant l’homme que la femme, vous les mettrez, [dis-je], hors du camp, afin qu’ils ne souillent point le camp de ceux au milieu desquels j’habite (שֹׁכֵ֥ן/šō·ḵên). Voici d’autres références dans la Torah où se trouve ce terme שְׁכַן / shekan : Nombres 9 : 17 , Genèse 26 : 2, Deutéronome 12 : 11 et 33 : 20) .
Et pour ce qui est du terme arabe « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) qui se trouve dans l’Al Qoran avec le sens de « Niche de lumière », vous pourrez trouver son équivalent en hébreu avec le sens de sanctuaire, de tabernacle, d’habitation, de demeure de la destinée dans Exode 25 : 9 : כְּכֹ֗ל אֲשֶׁ֤ר אֲנִי֙ מַרְאֶ֣ה אֹותְךָ֔ אֵ֚ת תַּבְנִ֣ית הַמִּשְׁכָּ֔ן וְאֵ֖ת תַּבְנִ֣ית כָּל־כֵּלָ֑יו וְכֵ֖ן תַּעֲשֽׂוּ׃ ס / traduction : « Vous ferez le tabernacle (הַמִּשְׁכָּ֔ן /ham·miš·kān) et tous ses ustensiles d’après le modèle que je vais te montrer. » ou dans Lévitique 8 : 10 : וַיִּקַּ֤ח מֹשֶׁה֙ אֶת־שֶׁ֣מֶן הַמִּשְׁחָ֔ה וַיִּמְשַׁ֥ח אֶת־הַמִּשְׁכָּ֖ן וְאֶת־כָּל־אֲשֶׁר־בֹּ֑ו וַיְקַדֵּ֖שׁ אֹתָֽם׃ / traduction : « Moïse prit l’huile d’onction, il oignit le sanctuaire (הַמִּשְׁכָּ֖ן /ham·miš·kān) et toutes les choses qui y étaient, et le sanctifia.» Dans Esaïe 22 : 16 : «Qu’y a-t-il à toi ici, et qui as-tu ici, Que tu creuses ici un sépulcre ? Il se creuse un sépulcre sur la hauteur, Il se taille une demeure ( מִשְׁכָּ֥ן / miš·kan) dans le roc !»
Ou dans Cantiques 1 : 8 : אִם־לֹ֤א תֵדְעִי֙ לָ֔ךְ הַיָּפָ֖ה בַּנָּשִׁ֑ים צְֽאִי־לָ֞ךְ בְּעִקְבֵ֣י הַצֹּ֗אן וּרְעִי֙ אֶת־גְּדִיֹּתַ֔יִךְ עַ֖ל מִשְׁכְּנֹ֥ות הָרֹעִֽים׃ ס / traduction : «Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, Sors sur les traces des brebis, Et fais paître tes chevreaux Près des demeures (מִשְׁכְּנ֥וֹת/miš·kə·nō·wṯ) des bergers. »
Voici d’autres références où vous trouverez ce terme en hébreu : Josué 22 : 29 , 1 Chroniques 21 : 29 , Esdras 7 : 15.
Ces termes en hébreu מִשְׁכָּן / mishkan (sanctuaire, tabernacle, tente, lieu d’habitation, demeure de la destinée) et en arabe « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) sont tous les deux un héritage de l’égyptien ancien, de la langue des Pharaons. Ils viennent de l’ancien égyptien mskhn( méskhèn) signifiant « résidence, lieu de séjour des dieux» et de «Msḳt/Meskhèt », le nom de la Voie lactée. Nous trouvons dans la langue pharaonique d’autres termes dérivés comme celui nommant la Constellation de la charrue, la Grande Ourse (Msḫtyw/ Meskhétyou) ou le nom de la divinité protectrice des parturientes et des fondements de l’Univers , appelée « Meskhénet ( Msḫnt) ». Ce même terme “ Msḫnt”/Meskhénet (au sens littéral en ancien égyptien : «endroit où on se pose» ) servait à nommer en égyptien ancien les briques- deux paires jointes à l’origine- d’accouchement (les égyptiennes accouchaient assises en s’appuyant sur des briques qui s’appelaient ainsi). On trouve les variantes du même terme suivant des déterminatifs différents avec le sens de «lieu de naissance » ou de « lieu de repos », «d’élevage de bétail » ou de « nécropole ».
Pour ce qui est du terme en arabe Sakan : سكن , signifiant demeure, demeurer, habiter qui a pu venir dans la langue arabe comme nous l’avons dit soit par le biais de l’hébreu ( son équivalent est : שָׁכַן / shakan : se mettre, habiter, demeurer, résider, se mettre à demeurer, établir, poser, placer, fixer, reposer, s’arrêter, avoir sa demeure, camper, se poser.) ou par celui du syro-araméen, il est aussi un héritage de l’ancien égyptien. C’est un emprunt de la langue des Yehoudaé à l’ancien égyptien qui a fini par se retrouver dans le Coran qu’on dit être révélé dans une langue arabe évidente, claire, pure !!! Sakan / سكن et son équivalent en hébreu שָׁכַן / shakan et syro-araméen viennent tous de ce terme de l’ancien égyptien qui avait les mêmes significations de demeurer, de résider, de faire halte, mettre pied à terre. Il s’agit de l’ancien mot𓋴 𓐍 𓈖 𓏭𓅯 : « “Sḫni”/Sekheni ». Sans doute par le biais de cet héritage formidable de la langue pharaonique fait à la langue hébraïque, cet ancien mot qu’on trouve dans les Textes des Pyramides s’est retrouvé dans l’Al Qoran des musulmans, un mot de la langue des maudits pharaons !
Voici les références coraniques où ce terme de l’ancien égyptien finalement arabisé s’est retrouvé dans le vocabulaire du Prophète Mouhammad, dans la Parole prophétique censée avoir été révélée par Allah :
Dans la Sourate 7, الأعراف / Al-Araf/ Les Murailles, au verset 19 :
وَيَٰٓـَٔادَمُ ٱسْكُنْ أَنتَ وَزَوْجُكَ ٱلْجَنَّةَ فَكُلَا مِنْ حَيْثُ شِئْتُمَا وَلَا تَقْرَبَا هَٰذِهِ ٱلشَّجَرَةَ فَتَكُونَا مِنَ ٱلظَّٰلِمِينَ
Translittération : Wa Yā’ādamu « Askun » ‘Anta Wa Zawjuka Al-Jannata Fakulā Min Ĥaythu Shi’tumā Wa Lā Taqrabā Hadhihi Ash-Shajarata Fatakūnā Mina Až-Žālimīna / Traduction : « Ô Adam, « habite » le Paradis, toi et ton épouse; et mangez en vous deux, à votre guise; et n’approchez pas l’arbre que voici; sinon, vous seriez du nombre des injustes. »
Le contenu de ce verset 19 de la Sourate 7 الأعراف / Les Murailles, revient avec le même terme qui nous intéresse dans le verset 35 de la Sourate 2 البقرة / Al-Baqarah que voici : وَقُلْنَا يَٰٓـَٔادَمُ ٱسْكُنْ أَنتَ وَزَوْجُكَ ٱلْجَنَّةَ وَكُلَا مِنْهَا رَغَدًا حَيْثُ شِئْتُمَا وَلَا تَقْرَبَا هَٰذِهِ ٱلشَّجَرَةَ فَتَكُونَا مِنَ ٱلظَّٰلِمِينَ / Translittération : Wa Qulnā Yā ‘Ādamu Askun ‘Anta Wa Zawjuka Al-Jannata Wa Kulā Minhā Raghadāan Ĥaythu Shi’tumā Wa Lā Taqrabā Hadhihi Ash-Shajarata Fatakūnā Mina Až-Žālimīna/ Traduction : «Et Nous dîmes: « Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n’approchez pas de l’arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes. »
Dans la Sourate 27, النمل / An-Naml/ Les Fourmis, verset 18 :
حَتَّىٰٓ إِذَآ أَتَوْا۟ عَلَىٰ وَادِ ٱلنَّمْلِ قَالَتْ نَمْلَةٌۭ يَٰٓأَيُّهَا ٱلنَّمْلُ ٱدْخُلُوا۟ مَسَٰكِنَكُمْ لَا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَٰنُ وَجُنُودُهُۥ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ
Translittération : Ĥattá ‘Idhā ‘Ataw `Alá Wādī An-Namli Qālat Namlatun Yā ‘Ayyuhā An-Namlu Adkhulū « Masākinakum » Lā Yaĥţimannakum Sulaymānu Wa Junūduhu Wa Hum Lā Yash`urūna / Traduction : «Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit: « Ô fourmis, entrez dans vos « demeures« , [de peur] que Sulayman (Salomon) et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s’en rendre compte. »
Dans la Sourate 21, الأنبياء , Al-Anbiya, Les Prophètes, verset 13 :
لَا تَرْكُضُوا۟ وَٱرْجِعُوٓا۟ إِلَىٰ مَآ أُتْرِفْتُمْ فِيهِ وَمَسَٰكِنِكُمْ لَعَلَّكُمْ تُسْـَٔلُونَ
Translittération : Lā Tarkuđū Wa Arji`ū ‘Ilá Mā ‘Utriftum Fīhi Wa Ma[Sākini]kum La`allakum Tus’alūna / Traduction : « Ne galopez point. Retournez plutôt au grand luxe où vous étiez et dans vos « demeures« , afin que vous soyez interrogés.»
Dans la Sourate 14 /إبراهيم / Ibrahim au verset 45 :
وَسَكَنتُمْ فِى مَسَٰكِنِ ٱلَّذِينَ ظَلَمُوٓا۟ أَنفُسَهُمْ وَتَبَيَّنَ لَكُمْ كَيْفَ فَعَلْنَا بِهِمْ وَضَرَبْنَا لَكُمُ ٱلْأَمْثَالَ
Translittération : Wa « [Sakan]tum » Fī « Ma[sākini] « Al-Ladhīna Žalamū ‘Anfusahum Wa Tabayyana Lakum Kayfa Fa`alnā Bihim Wa Đarabnā Lakumu Al-‘Amthāla. /Traduction : Et vous avez « habité« , « les demeures » de ceux qui s’étaient fait du tort à eux-mêmes. Il vous est apparu en toute évidence comment Nous les avions traité et Nous vous avons cité les exemples.
Dans la Sourate 24, النور / An-Nur/ La Lumière, verset 29 :
لَّيْسَ عَلَيْكُمْ جُنَاحٌ أَن تَدْخُلُوا۟ بُيُوتًا غَيْرَ مَسْكُونَةٍۢ فِيهَا مَتَٰعٌۭ لَّكُمْ ۚ وَٱللَّهُ يَعْلَمُ مَا تُبْدُونَ وَمَا تَكْتُمُونَ
Translittération : Laysa `Alaykum Junāĥun ‘An Tadkhulū Buyūtāan Ghayra Ma[Skūna]tin Fīhā Matā`un Lakum Wa Allāhu Ya`lamu Mā Tubdūna Wa Mā Taktumūna / Traduction : «Nul grief contre vous à entrer dans des «maisons» inhabitées où se trouve un bien pour vous. Allah sait ce que vous divulguez et ce que vous cachez.»
Dans la Sourate 16, النحل / An-Nahl / Les Abeilles au verset 80 :
وَٱللَّهُ جَعَلَ لَكُم مِّنۢ بُيُوتِكُمْ سَكَنًۭا وَجَعَلَ لَكُم مِّن جُلُودِ ٱلْأَنْعَٰمِ بُيُوتًۭا تَسْتَخِفُّونَهَا يَوْمَ ظَعْنِكُمْ وَيَوْمَ إِقَامَتِكُمْ ۙ وَمِنْ أَصْوَافِهَا وَأَوْبَارِهَا وَأَشْعَارِهَآ أَثَٰثًۭا وَمَتَٰعًا إِلَىٰ حِينٍۢ
Translittération : Wa Allāhu Ja`ala Lakum Min Buyūtikum [ « Sakanāan » ] Wa Ja`ala Lakum Min Julūdi Al-‘An`āmi Buyūtāan Tastakhiffūnahā Yawma Ža`nikum Wa Yawma ‘Iqāmatikum Wa Min ‘Aşwāfihā Wa ‘Awbārihā Wa ‘Ash`ārihā ‘Athāthāan Wa Matā`āan ‘Ilá Ĥīnin. / Traduction : Et Allah vous a fait de vos maisons une « habitation« , tout comme Il vous a procuré des maisons faites de peaux de bêtes que vous trouvez légères, le jour où vous vous déplacez et le jour où vous vous campez. De leur laine, de leur poil et de leur crin (Il vous a procuré) des effets et des objets dont vous jouissez pour un certain délai.
Dans la Sourate 17, الإسراء / Al-Isra/ Le Voyage nocturne au verset 104 :
وَقُلْنَا مِنۢ بَعْدِهِۦ لِبَنِىٓ إِسْرَٰٓءِيلَ ٱسْكُنُوا۟ ٱلْأَرْضَ فَإِذَا جَآءَ وَعْدُ ٱلْءَاخِرَةِ جِئْنَا بِكُمْ لَفِيفًۭا
Wa Qulnā Min Ba`dihi Libanī ‘Isrā’īla « A[sukunū] » Al-‘Arđa Fa’idhā Jā’a Wa`du Al-‘Ākhirati Ji’nā Bikum Lafīfāan/ Traduction : « Et après lui, Nous dîmes aux enfants d’Israʾil (Israël): «Habitez» la terre. Puis, lorsque viendra la promesse de la (vie) dernière, Nous vous ferons venir en foule. »
Et pour le terme « « Sakīnatun » hérité lointainement de l’ancien égyptien «“Sḫen”/Sekhèn» signifiant « Lieu de repos. » (À noter aussi que le nom de la voyelle « sukūn » (سكون), racine S.K.N, signe diacritique représenté par un petit rond employé dans l’alphabet arabe au dessus des lettres pour indiquer l’absence de voyelle renvoie sémantiquement au terme égyptien « Sḫen« /Sekhèn» signifiant « Lieu de repos». Le nom de la voyelle arabe qui vient de la racine SKN , signifie calme, silence.) dans ce verset 248 de la Sourate 2, البقرة , Al Baqarah/ La Vache :
وَقَالَ لَهُمْ نَبِيُّهُمْ إِنَّ ءَايَةَ مُلْكِهِۦٓ أَن يَأْتِيَكُمُ ٱلتَّابُوتُ فِيهِ سَكِينَةٌۭ مِّن رَّبِّكُمْ وَبَقِيَّةٌۭ مِّمَّا تَرَكَ ءَالُ مُوسَىٰ وَءَالُ هَٰرُونَ تَحْمِلُهُ ٱلْمَلَٰٓئِكَةُ ۚ إِنَّ فِى ذَٰلِكَ لَءَايَةًۭ لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ
Translittération : Wa Qāla Lahum Nabīyuhum ‘Inna ‘Āyata Mulkihi ‘An Ya’tiyakumu At-Tābūtu Fīhi [« Sakīnatun» ] Min Rabbikum Wa Baqīyatun Mimmā Taraka ‘Ālu Mūsá Wa ‘Ālu Hārūna Taĥmiluhu Al-Malā’ikatu ‘Inna Fī Dhālika La’āyatan Lakum ‘In Kuntum Mu’uminīna / traduction : Et leur prophète leur dit: « Le signe de son investiture sera que le Coffre va vous revenir; objet de «quiétude» inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Musa (Moïse) et la famille d’Harun (Aaron). Les Anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants ! »
Et itou dans la Sourate 9 , التوبة / At-Tawbah, Le Répentir verset 40 : إِلَّا تَنصُرُوهُ فَقَدْ نَصَرَهُ ٱللَّهُ إِذْ أَخْرَجَهُ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ ثَانِىَ ٱثْنَيْنِ إِذْ هُمَا فِى ٱلْغَارِ إِذْ يَقُولُ لِصَٰحِبِهِۦ لَا تَحْزَنْ إِنَّ ٱللَّهَ مَعَنَا ۖ فَأَنزَلَ ٱللَّهُ سَكِينَتَهُۥ عَلَيْهِ وَأَيَّدَهُۥ بِجُنُودٍۢ لَّمْ تَرَوْهَا وَجَعَلَ كَلِمَةَ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ ٱلسُّفْلَىٰ ۗ وَكَلِمَةُ ٱللَّهِ هِىَ ٱلْعُلْيَا ۗ وَٱللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ /translittération : ‘Illā Tanşurūhu Faqad Naşarahu Allāhu ‘Idh ‘Akhrajahu Al-Ladhīna Kafarū Thāniya Athnayni ‘Idh Humā Fī Al-Ghāri ‘Idh Yaqūlu Lişāĥibihi Lā Taĥzan ‘Inna Allāha Ma`anā Fa’anzala Allāhu «[ Sakīna]tahu]»`Alayhi Wa ‘Ayyadahu Bijunūdin Lam Tarawhā Wa Ja`ala Kalimata Al-Ladhīna Kafarū As-Suflá Wa Kalimatu Allāhi Hiya Al-`Ulyā Wa Allāhu `Azīzun Ĥakīmun / Traduction : « Si vous ne lui portez pas secours… Allah l’a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécru l’avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu’il disait à son compagnon: « Ne t’afflige pas, car Allah est avec nous. » Allah fit alors descendre sur Lui Sa «sérénité» : Sa Sakîna » et le soutint de soldats (Anges) que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole des mécréants, tandis que la parole d’Allah eut le dessus. Et Allah est Puissant et Sage. »
Et enfin deux références coraniques de plus contenant ce terme hérité de la langue pharaonique :
Dans laSourate 48, الفتح , Al Fath/ La Victoire éclatante, verset 18 :
لَّقَدْ رَضِىَ ٱللَّهُ عَنِ ٱلْمُؤْمِنِينَ إِذْ يُبَايِعُونَكَ تَحْتَ ٱلشَّجَرَةِ فَعَلِمَ مَا فِى قُلُوبِهِمْ فَأَنزَلَ ٱلسَّكِينَةَ عَلَيْهِمْ وَأَثَٰبَهُمْ فَتْحًۭا قَرِيبًۭا
translittération : Laqad Rađiya Allāhu `Ani Al-Mu’uminīna ‘Idh Yubāyi`ūnaka Taĥta Ash-Shajarati Fa`alima Mā Fī Qulūbihim Fa’anzala « As-Sakīnata » `Alayhim Wa ‘Athābahum Fatĥāan Qarībāan / traduction : Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux «la quiétude», et Il les a récompensés par une victoire proche.
Dans celle dénommée Les Bestiaux, phonétiquement l’écho de cet ancien mot égyptien 𓋴 𓐍 𓈖 𓅯 «“Sḫen”/Sekhèn» signifiant « Lieu de repos. » vient à nos oreilles avec la même charge sémantique : Sourate 6, الأنعام , Al-Anam/ Les Bestiaux, verset 96 :
فَالِقُ ٱلْإِصْبَاحِ وَجَعَلَ ٱلَّيْلَ سَكَنًۭا وَٱلشَّمْسَ وَٱلْقَمَرَ حُسْبَانًۭا ۚ ذَٰلِكَ تَقْدِيرُ ٱلْعَزِيزِ ٱلْعَلِيمِ
translittération : Fāliqu Al-‘Işbāĥi Wa Ja`ala Al-Layla [« Sakanāan »] Wa Ash-Shamsa Wa Al-Qamara Ĥusbānāan Dhālika Taqdīru Al-`Azīzi Al-`Alīmi / traduction : « Fendeur de l’aube, Il a fait de la nuit «une phase de repos» ; le soleil et la lune pour mesurer le temps. Voilà l’ordre conçu par le Puissant, l’Omniscient. » . Dans le verset 96 de cette Sourate 6 dénommée les Bestiaux, الأنعام , Al-Anam, il y a aussi un terme qui est en réalité fort ancien à peine arabisé (les arabes diront que c’est un mot arabe mais c’est un mot hérité de l’ancien égyptien) . Il figure dans les Textes des Pyramides de l’ancien Empire égyptien gravés pour la première fois sur les parois de la chambre funéraire du Roi Ounas ou dans des documents (Les papyrus ou Lettres de Hekanakht) datant du Moyen Empire (XIIe dynastie, -2022 à -1786) . Nous reviendrons prochainement vers vous pour vous « le » montrer. Le terme non moins important qui fait partie du vocabulaire eschatologique de l’Islam se trouve dans plusieurs passages du Coran. 🙂
Nous tenons à bien préciser que la reconduction de ces trois termes Sakan : سكن , (demeure, demeurer, habiter en arabe), « as-Sakîna » السكينة (quiétude, sécurité, paix intérieure, sérénité, repos) et « Mishkāt« , مشكاة ( tabernacle, niche) qui se trouvent dans l’Al Qoran à leur origine ancienne égyptienne est notre recherche personnelle. Elle est inédite et n’avait jamais eu à être faite auparavant par aucun(e) chercheur(se).
Etabli par Oushébou Iry Mekhat.
Paris, le 19 Février 2018 .
Iry Mekhat ! Iry Mekhat !
A reblogué ceci sur Iry Mekhat -Le gardien de la Balance..
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