𓃭 ל
Par ט–טית – Θώθ-Thốth –𓏏𓅝𓏭𓀭(ḎḤWTY)-דַּעַת/ DAĀTH !
j-mḥ(w) ḏr.t=k m ḥrs ḫfʿ ( w ) ḫfʿ =k
ḥr ḥḏ
Traduction : (afin) que ta main se saisisse du sceptre-hérès (et) que ton poing s’empare
de la massue-hedj !
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes du passage entre l’antichambre et le serdab, localisation T/A-S/N, Colonne 18 à 19, Spruch {412} paragraphe 731 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 362, édit. CYBELLE 2009.
וְהָיָ֗ה כֶּֽאֱסֹף֙ קָצִ֣יר קָמָ֔ה וּזְרֹעֹ֖ו שִׁבֳּלִ֣ים יִקְצֹ֑ור וְהָיָ֛ה כִּמְלַקֵּ֥ט שִׁבֳּלִ֖ים בְּעֵ֥מֶק רְפָאִֽים׃
Translittération : wə·hā·yāh ke·’ĕ·sōp̄ qā·ṣîr qā·māh ū·zə·rō·‘ōw šib·bo·lîm yiq·ṣār- wə·hā·yāh kim·laq·qêṭ šib·bo·lîm bə·‘ê·meq rə·p̄ā·’îm
Traduction : « Il en sera comme quand le moissonneur récolte les blés, Et que son bras coupe les épis; Comme quand on ramasse les épis, Dans la vallée de Rephaïm. »
Esaïe 17 : 5, Bible.
وَءَايَةٌۭ لَّهُمْ أَنَّا حَمَلْنَا ذُرِّيَّتَهُمْ فِى ٱلْفُلْكِ ٱلْمَشْحُونِ
Translittération : Wa ‘Āyatun Lahum ‘Annā Ĥamalnā Dhurrīyatahum Fī Al-Fulki Al-Mashĥūni
Traduction : Et un (autre) signe pour eux est que Nous avons transporté leur descendance sur le bateau chargé ;
Sourate 36 | يس | Yā-Sīn, verset 41, Coran.
Du vocable ancien égyptien 𓂧 𓏏 𓏺 (lire dr.t /ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt) dans le Coran.
𓏏 : translittération t, prononciation /t/ , équivalant à l’hébreu תּ ‘t’ Tav, à l’arabe ت ‘t’ tā’ , au phénicien T Taw avec ‘Croix’, 𐤈 Teth. Sémitiques : t, d, ṭ .
𓅱 : Poussin de caille. Translittération /w/ ou /u/ équivalent à l’hébreu ו ‘w’ ou ‘v’ Vav, à l’arabe و /wāw/, au wav syriaque ܘ ou au copte ou/ⲟⲩ , ō/Ⲱ .
𓅪 : l’alouette huppée ou moineau . Il symbolise ce qui est mal, petit il sert de déterminatif de petit, de malade, de mal, de malsain, de souffrance, de dénuement…
𓇋 : le Yod ancien égyptien ayant valeur phonétique i ou ȧ/a. Équivalent à la lettre de l’alphabet hébreu Yod (י, phonétique /j/) ou à sa première lettre א /Aleph (אִ , אֵ), à l’arabe ى (yā) à l’Alif (أ ou إ ), au phénicien 𐤉 (Yodh), à la dixième lettre de l’alphabet syriaque.
𓂝 : Avant-bras. Translittération «ʿ », a long, aïn, prononciation : â, á, ā . Equivalent à l’arabe عين, ʿayn/ ﻉ (ayn), consonne fricative pharyngale voisée (/ʕ/) ; à l’hébreu ע (‘ayn ), fricative pharyngale sourde; au phénicien 𐤏 (ʿAyin /oeil) , à la sixième lettre de l’alphabet syriaque ܥ (ʿĒ).
𓂧 : main avec le pouce accolé aux autres doigts . Lettre D ancien égyptien (venant d’un ancien mot égyptien désignant la main , « Id ». Comparez avec le יָד Yad [yawd] hébreu, main et arabe يَد / Yad / main ) équivalant aux lettres en hébreu דּ ‘d̪’ dāl ou ט ‘t’ tet ; à celle arabe د ‘d’ dāl ; au phénicien 𐤃 Daleth (porte). Sémitiques : d, ṭ, t.
𓀜 : Homme frappant avec un bâton tenu à deux mains. Déterminatif de force, violence, de ce qui demande un effort, d’enseigner.
𓌗 : corde d’arc. déterminatif d’opprimer, de retenir, de réfréner, d’être dur.
𓏺 : trait droit, « wʿ », variante de 𓀀. 1, un, objet qui est au dessous.
𓏺 𓏺 𓏺 : trois traits ( w ) signe du pluriel ou le chiffre trois «ḫmt/khémèt».
𓂋 : translittération R. Correspond aux lettres hébraïques ר ‘r’ Resh et ל ‘l’ Lamed, au phénicien 𐤓 Resh ‘Tête’. Sémitiques : r, l, n, d.
𓄿 : vautour percnoptère/ du grec perknopteros, signifiant aux ailes noirâtres. Valeur phonétique «A», l’Alef ou hamza ou L ou R de l’ancien égyptien. Correspond à l’hébreu א /Alef, à l’arabe ٲ ‘ʾa’ ou ‘ʾu ‘Alif ou ء Hamza ou à l’arabe lam , ل ou ر / rāʾ ou à l’hébreu Lamed ל ou ר / resh. Sémitiques a, l, r.
𓊅 : inb/inèb ( mur ). Dét. de muraille, de fortification.
𓇥 : botte de lin. Bilitère pour ḏr ( ḏér ou zér), déterminatif de lier ensemble, se lier, rassembler, de réunir ensemble.
𓆱 : branche. Phonétique «ḫt/khat ». Dét. d’arbre, de bois, d’objets en bois. 𓆱 𓏏 𓏺 (lire Khet) : Unité de longueur (Khet). Mesure linéaire de 100 coudées, soit 52,30m.
𓂧 𓏏 𓏺 : ( lire drt/ ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt ) signifiant main en ancien égyptien et aussi désignant une mesure de longueur équivalant à 9, 34 cm ou 5 doigts. Dénommant aussi une poignée de jarre. Variante du terme : 𓇥 𓂋 𓂧 𓏏 . Comparez ce terme avec le Zereth » זֶרֶת » hébreu signifiant « paume» de la main et ayant aussi le sens d’unité de mesure, un empan, une demi-coudée environ ou la distance entre le pouce et le petit doigt d’une main ouverte. Et comparez-le aussi avec le vocable signifiant bras, coudée en arabe ذراع / ḏrāʿ. Ces deux termes en hébreu et en arabe sont un héritage de l’ancien égyptien. Référence pour ce terme ancien égyptien 𓂧 𓏏 𓏺 ( ḏr.t / dharét ou djérèt ou zérèt ) dans P.Eb (G.Ebers, Papyrus, Leipzig ; G.Lefebvre, Essai sur la médecine égyptienne de l’époque pharaonique, Paris) 36,19;41,11; Sin.(A.M.Blackman, the story of Sinouhe, Bruxelles ; R. Koch, Die Erzärhung des Sinuhe, Bibliotheca Ægyptiaca XVII, Bruxelles) B54 et P.West.( A.Erman, Die Märchen des Papyrus Westcar, Berlin) 4,3.
𓂧𓂋𓏴𓂡 ( lire dr /dér ) : dissuader, empêcher.
𓂧 𓂋 𓀜 ( lire dr /dér ) : signifiant en ancien égyptien écarter, éloigner, enlever, supprimer, subjuguer, vaincre. On voit représenter dans ce vocable ancien égyptien l’hiéroglyphe de « la main », et celui d’un homme tenant des « deux mains » un bâton.
𓂧𓄿𓇋𓂋𓌗𓀜 ( lire d 3 [r]j/dari ) : soumettre, vaincre, éradiquer.
𓂧 𓄿 𓂋 𓌗 𓀜 ( forme abrégée : 𓌗 𓀜 ) lire « dȜr / daré » : voulant dire soumettre, assujettir, contrôler, subjuguer, détrousser en ancien égyptien. On voit représenter dans ce vocable ancien égyptien l’hiéroglyphe de « la main », et celui d’un homme tenant des « deux mains » un bâton. Celui aussi d’une corde d’arc formant un noeud, déterminatif d’opprimer, de retenir, de réfréner, d’être dur.
𓂧𓄿𓇋𓂋𓌗 ( lire d3rj / dari ) : forcer un ennemi, freiner, contraindre, dominer, poursuivre, opprimer.
𓈖𓇥𓂋𓀜 ( lire nḏrw / nédjèrou / nézèrou) : se saisir de, prendre, tenir, retenir, emprisonner.
𓇥𓂋𓀜 ( lire ḏr/ djér / zér ) : entraver, gêner, obstruer.
𓇥 𓂋 𓇋 𓂡 ( lire ḏri /djéri / zéri ), verbe.3-inf. : être fort, ferme, énergique, solide. Comparez avec l’arabe ذَرْع / ḏarʿ avec pour acceptions, pouvoir, puissance, capacité. Et à l’hébreu אֶדְרָע / Translittération : ’edra’ / Phonétique : ed-raw’ ) traduisible en français par force, fort, pouvoir, puissance, violence, arme.
𓈖𓇥𓂋𓏏𓀜 ( lire nḏrt /nédjérèt /nézérèt ) : emprisonnement, suppression d’un mal, d’un tort…
𓍑𓄿𓂋𓅱𓎣𓀁 ( lire ḏ Ȝrw / djarou / zarou ) : besoin, indigence, nécessité, pauvreté…Comparez avec l’arabe ( ضَرُورَة / ḍarūra ) : nécessité, besoin, exigence.
𓇥 𓂋 𓇋 𓅯 𓅪 ( lire ḏri / djéri / zéri ) : être dur, implacable, être impassible. Avec le déterminatif de 𓅪 , l’alouette huppée ou moineau . Il symbolise ce qui est mal, petit, il sert de déterminatif de petit, de malade, de mal, de malsain, de souffrance, de dénuement…
𓇥 𓂋 𓏏 𓅪 ( lire ḏrt / djérèt / zérèt ) : tort, mal, dommage. Avec le déterminatif de 𓅪 , l’alouette huppée ou moineau . Il symbolise ce qui est mal, petit, il sert de déterminatif de petit, de malade, de mal, de malsain, de souffrance, de dénuement…
𓇥 𓂋 𓅪 ( lire ḏr / djér / zér ) : obstacle, entrave. Avec le déterminatif de 𓅪 , l’alouette huppée ou moineau . Il symbolise ce qui est mal, petit, il sert de déterminatif de petit, de malade, de mal, de malsain, de souffrance, de dénuement…
𓇥 𓂋 𓅱 𓅱 𓏸 ( lire ḏrww / djérouou / zérouou ) : murs.
𓇥 𓂋 𓇋 𓊅 ( lire ḏri /djéri / zéri ) : veut dire « mur d’enceinte » en ancien égyptien ou désignant un mastaba, une enceinte, une muraille ( 𓇥 𓂋 𓊅 ).
𓇥 𓂋 𓇋 𓏏 𓆱 ( lire ḏrit / djérit / zérit ) : qui veut dire « mur » en ancien égyptien.
𓇋 𓇥 𓂋 𓉐 𓏏 ( lire iḏrit / idjérit / izérit ) : ce vocable ancien égyptien veut dire « entrée », pouvant désigner celle d’une tombe.
𓇥𓂋𓇥𓂋𓀢𓀀 ( lire ḏrḏr /djérdjér / zérzér ) : entendre « étranger » , « barbare » en ancien égyptien. Sans doute ceux qui sont en dehors des céans du pays, à l’extérieur de ses délimitations, de ses murailles car le 𓇥𓂋𓅱𓈐 ou 𓇥𓂋𓈐 ( lire ḏrw / djérou / zérou ou ḏr / djér / zér ) c’est la frontière, la limite – réf. » ~n=j ʿȜ r mȜȜ nṯr.w ʿȜ.w ʿnḫ=j m ḥtp {t} jm(y).w kȜ.w=sn wnn=j ḏr.w /Traduction : ici, c’est pour voir les grands dieux (car) je vis des offrandes qui sont dans leur nourriture. Quand je demeure dans les frontières » in Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 125 (Introduction A-suite 1) colonne (8) page 430. Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELLE, 2009 – en ancien égyptien . Et 𓇥𓂋𓇥𓂋 𓇋 𓏏 𓀓𓀜 ( lire ḏrḏryt / djérdjérit / zérzérit ) voulant dire « venu de loin », « étranger ». Comparez avec l’hébreu זוּ ( Translittération : zuwr / Phonétique [zoor] signifiant être étrange, devenir étranger, un autre, être un étranger, un ennemi.
Référence biblique : וּנְתַתִּ֤יו בְּיַֽד־הַזָּרִים֙ לָבַ֔ז וּלְרִשְׁעֵ֥י הָאָ֖רֶץ לְשָׁלָ֑ל [וְחִלְּלֻהָ כ] (וְחִלְּלֽוּהוּ׃ ק) /Translittération Louis Segond Bible : ū·nə·ṯat·tîw bə·yaḏ haz·zā·rîm lā·ḇaz ū·lə·riš·‘ê hā·’ā·reṣ lə·šā·lāl [wə·ḥil·lə·lu-hā ḵ] (wə·ḥil·lə·lū-hū.q) / Traduction: Je la donnerai en pillage aux mains des étrangers, Et comme butin aux impies de la terre, Afin qu’ils la profanent.
Vocables arabes :
ثلاثة : lire « thlathune », racine du vocable : « ث -ل – ث » signifiant une idée de « trois », l’action de tripler, de prendre le tiers de.. Ce vocable est employé à partir du 19ème siècle par les ouvriers arabes sur les chantiers de fouilles de Tell el-Amarna pour nommer les blocs de pierres en grès dont les dimensions correspondaient à trois fois la largeur de la main. Ces pierres taillées avaient été utilisées dans la construction des monuments de la cité d’Akhetaton fondée par ce dernier dont le site archéologique se trouve dans l’actuelle Tell el-Amarna. Une talatate a une longueur équivalant à une coudée royale (52,3 – 52,6 cm) et une ½ coudée de largeur et une ½ coudée de hauteur. Après la destruction de la cité d’Akhetaton, les talatates ont été récupérées et utilisées dans la construction d’autres édifices à Karnak et à Hermopolis Magna. Ce terme de « talatate » vient de la désignation du nombre ٣/3 en arabe, ثلاثة / thalatha. Dans la racine de ce terme arabe « ث -ل – ث » se cache l’ancien mot de la langue des pharaons qu’est 𓂧 𓏏 𓏺 ( lire drt / ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt ). il faut savoir que la consonne liquide « L » des anciens égyptiens est représentée par le glyphe 𓂋 qui se prononce «Ra » avec valeur phonétique R ou L qui correspond aux sémitiques r, l. Il était le « L » des anciens égyptiens comme le signe 𓃭 bilitérale Rw / Rou (translittération l ou r) équivalant aux Copte Ⲗ (laula), au Grec λ Lamda, au phénicien 𐤋 Lamedh. Il était employé par les anciens égyptiens pour rendre la consonne « L » dans les noms étrangers qui en contenaient. Sur la stèle trilingue, la Pierre de Rosette où figure à plusieurs reprises le cartouche comportant le nom de Ptolémée V Épiphane, la lettre L est rendue par le glyphe représentant un lion couché 𓃭 (bilitère) Rw /Rou / translittération l ou r. Notez que cette lettre R ou L se retrouve dans le nom du Lion en hébreu לָבִיא / Labiy’ ou אֲרִי / ‘Ariy. L’ignescence, la flamboyance, l’ardeur étant attribuées symboliquement à cet animal solaire. Les yahoudaés disent que le nom du lion לָבִיא / Labiy’ aurait été formé sur la racine לֵב / לב / LèV désignant le coeur ou l’âme, racine sous laquelle on peut retrouver en filigrane les noms de seigneur, de maître en hébreu ou en arabe, רַב / rab (seigneur, maître) ou l’arabe رب (seigneur) qualificatifs qui ne pourraient messeoir au roi des animaux. Sur l’obélisque de Philaé ce glyphe 𓃭 (Rw/Rou) est utilisé pour écrire la lettre L toujours dans le nom de Ptolémée et dans celui de la reine ptolémaïque, Cléopâtre. Le mot arabe ثلاثة / thalatha comme le nom de la lettre D en grec Δ / δέλτα / Delta / ou celui du phénicien 𐤃 / dāleth ( porte ) ou de l’hébreu ד ( daleth ) signifiant porte dans la même langue évoquent curieusement le vocable ancien égyptien 𓂧 𓏏 𓏺 ( lire drt/ ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt ) désigant la Main. Sous le vocable «Talatate » on peut lire en filigrane « TaRaTat », « DaRaTat». Sous le « DALET » grec, phénicien, hébreu est sous-jacent cet ancien mot égyptien 𓂧 𓏏 𓏺 ( lire drt / ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt). Les consonnes liquides « L » et « R » étant interchangeables, permutables.
La racine de ce terme ancien égyptien est contenue dans le vocable désignant le mur en langue arabe qu’est جِدَار / jidār ou dans des termes en hébreu comme גְּדֵרָה ( translitt. gederah / phonétique : ghed-ay-raw’ ) avec pour sens mur, clôture, murailles, haies et גָּדַר ( translittération gadar / phonétique : gaw-dar’ ), verb. : élever un mur, clore, réparer un mur, maçon. Ou dans גֶּדֶר (translittération : geder / phonétique : gheh’-der / Cat. lexicale, nom masculin) signifiant mur, clôture. Des vocables renvoyant à l’activité ou aux produits de la maçonnerie, de la construction issus de l’oeuvre de « La Main », partie du corps (comme le bras, le pied) à laquelle recours était fait pour mesurer, évaluer, estimer, déterminer une surface donnée…
Les anciens égyptiens avaient des vocables comme 𓇥 𓂋 𓇋 𓊅 ( lire ḏri / djéri / zéri ) pour désigner un « mur d’enceinte » ou un mastaba ; ou 𓇥 𓂋 𓇋 𓏏 𓆱 ( lire ḏrit / djérit / zérit ) pour nommer simplement le « mur » ou 𓇋 𓇥 𓂋 𓉐 𓏏 (lire iḏrit / idjérit / izérit) par lequel ils désignaient l’« entrée » d’une tombe. Dans ces termes anciens égyptiens on retrouve à chaque fois la racine consonantique « ḏr » relative au nom de la main en ancien égyptien « ḏr.t » 𓂧 , glyphe de la lettre « d » en ancien égyptien représentant une main avec le pouce accolé aux autres doigts . La main qui attache, forme, unifie, lie (ce glyphe ancien égyptien 𓇥 est un déterminatif de lier ensemble, d’assembler, d’attacher, servant de phonème bilitère pour ḏr) assemble, circonscrit, protège, coupe, disjoint, sépare, isole, mesure, divise…crée et détruit, construit ou déconstruit. La racine en hébreu de ces termes ( דּוֹר /dowr ) et (דָּר /Transl. dar / Phon. dawr ) et leurs acceptions ( demeure, habitation, séjour, période, génération, âge ), de même que celle de ceux en arabe ( دار / dār ) ; ( دور , دىار / dûr, diyâr ), maison(s), cour(s), pays ; ( دارة / dâra ) villa, rond, ne sauraient nier leur origine intrinsèque à la désignation de « La Main » dans la langue de ce peuple de grands bâtisseurs que furent les anciens égyptiens.
Deux références coraniques où le mot « mur » est mentionné :
فَٱنطَلَقَا حَتَّىٰٓ إِذَآ أَتَيَآ أَهْلَ قَرْيَةٍ ٱسْتَطْعَمَآ أَهْلَهَا فَأَبَوْا۟ أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارًۭا يُرِيدُ أَن يَنقَضَّ فَأَقَامَهُۥ ۖ قَالَ لَوْ شِئْتَ لَتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرًۭا
Fānţalaqā Ĥattá ‘Idhā ‘Atayā ‘Ahla Qaryatin Astaţ`amā ‘Ahlahā Fa’abaw ‘An Yuđayyifūhumā Fawajadā Fīhā Jidārāan Yurīdu ‘An Yanqađđa Fa’aqāmahu Qāla Law Shi’ta Lāttakhadhta `Alayhi ‘Ajrāan
Traduction : Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l’hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s’écrouler. L’homme le redressa. Alors [Musa (Moïse)] lui dit: « Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire. » Sourate 18 الكهف (Al-Kahf) La Caverne, verset 77, Coran.
وَأَمَّا ٱلْجِدَارُ فَكَانَ لِغُلَٰمَيْنِ يَتِيمَيْنِ فِى ٱلْمَدِينَةِ وَكَانَ تَحْتَهُۥ كَنزٌۭ لَّهُمَا وَكَانَ أَبُوهُمَا صَٰلِحًۭا فَأَرَادَ رَبُّكَ أَن يَبْلُغَآ أَشُدَّهُمَا وَيَسْتَخْرِجَا كَنزَهُمَا رَحْمَةًۭ مِّن رَّبِّكَ ۚ وَمَا فَعَلْتُهُۥ عَنْ أَمْرِى ۚ ذَٰلِكَ تَأْوِيلُ مَا لَمْ تَسْطِع عَّلَيْهِ صَبْرًۭا
Translittération : Wa ‘Ammā Al-Jidāru Fakāna Lighulāmayni Yatīmayni Fī Al-Madīnati Wa Kāna Taĥtahu Kanzun Lahumā Wa Kāna ‘Abūhumā Şāliĥāan Fa’arāda Rabbuka ‘An Yablughā ‘Ashuddahumā Wa Yastakhrijā Kanzahumā Raĥmatan Min Rabbika Wa Mā Fa`altuhu `An ‘Amrī Dhālika Ta’wīlu Mā Lam Tasţi` `Alayhi Şabrāan
Traduction : Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu’ils extraient, [eux-mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l’ai d’ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l’interprétation de ce que tu n’as pas pu endurer avec patience. » Sourate 18 الكهف (Al-Kahf) La Caverne, verset 82, Coran.
( ذَرَعَ / ḏaraʿa ) : catégorie lexicale verbe, signifiant mesurer par la coudée, mesurer, déterminer une quantité, intercéder.
( ذَرَّعَ / ḏarrãʿa ) : menacer en levant le bras, étrangler quelqu’un par derrière, par le triangle de bras, comme dans l’étranglement bras-tête en enserrant le cou avec un bras depuis le dos de l’adversaire.
( ذَرْعٌ /ḏar̊ʿuⁿ ) : portée du bras, mesure, étendue, envergure, capacité, étreinte.
( ذِرَاع / ḏirāʿ ) : ancienne mesure de longueur, bras, coudée, mesure de longueur de 50cm environ, aune.
( ذِرَاع / ḏirāʿ ) : bras, partie du corps humain.
( ذِرَاعِيّ / ḏirāʿī̃ ) : qui appartient au bras.
( ذِرَاعٌ / ḏirāʿuⁿ ) : membre antérieur, avant-bras, bras, patte de devant, brasse, coudée.
( ذَرْع / ḏarʿ ) : pouvoir, puissance, capacité.
( الضا ر / Aḍ-Ḍār ) : l’un des noms ou attributs divins musulmans signifiant « Celui qui contrarie, Celui qui contraint, Celui qui punit, Qui afflige, Celui qui a la capacité de nuire à celui qui L’offense, le Préjudiciable, le Dommageable ».
( ضَارَّ – يُضَارُّ / ḍaarra, yuḍaarru / racine : {ض ر ر / ḍ-r-r}) : nuire, battre, frapper, faire du mal, endommager, être blessé.
( ضَرَّ – يَضُرُّ / ḍarra, yaḍurru / racine {ḍ-r-r}) : blesser, nuire, leser, endommager.
( ضَرَر / ḍarar ; pluriel أضرار / ʾaḍrār ) : tort, dommage, malfaisance, préjudice.
( ضَرُورَة / ḍarūra ) : nécessité, besoin, exigence. Comparez avec l’ancien égyptien 𓍑𓄿𓂋𓅱𓎣𓀁 ( lire « ḏ Ȝ rw / djarou » avec les acceptions de besoin, d’indigence, de nécessité, de pauvreté…). Repousser la misère de celui qui en est accablé se disant en ancien égyptien « dr d Ȝ rw / dèr darou ».
( جِدَار / jidār ) : mur.
( دار / dār ) ; (دور , دىار / dûr, diyâr ) : maison(s), cour(s), pays ; ( دارة /dâra ): villa, rond.
Référence coranique :
فَإِذَا جَآءَ وَعْدُ أُولَىٰهُمَا بَعَثْنَا عَلَيْكُمْ عِبَادًۭا لَّنَآ أُو۟لِى بَأْسٍۢ شَدِيدٍۢ فَجَاسُوا۟ خِلَٰلَ ٱلدِّيَارِ ۚ وَكَانَ وَعْدًۭا مَّفْعُولًۭا
Translittération : Fa’idhā Jā’a Wa`du ‘Ūlāhumā Ba`athnā `Alaykum `Ibādāan Lanā ‘Ūlī Ba’sin Shadīdin Fajāsū Khilāla Ad-Diyāri Wa Kāna Wa`dāan Maf`ūlāan
Traduction : Lorsque vint l’accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d’une force terrible, qui pénétrèrent à l’intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie.
Sourate 17 الإسراء / Al-Isra/ Le Voyage nocturne, verset 5, Coran.
Vocables pour l’hébreu :
( זֶרֶת ) / ( translittération : zereth /Phonétique : zeh’- reth ). Catégorie lexicale : nom féminin désignant la paume de la main et ayant aussi le sens d’unité de mesure, un empan, une demi-coudée environ ou la distance entre le pouce et le petit doigt d’une main ouverte. Référence pour ce terme : י־מָדַ֨דבְּשָׁעֳל֜וֹמַ֗יִםוְשָׁמַ֙יִם֙בַּזֶּ֣רֶת / Translittération : mî-mā·ḏaḏ bə·šā·‘o·lōw ma·yim wə·šā·mā·yim baz·ze·reṯ /Traduction : «Qui est celui qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris les dimensions des cieux avec la paume […].» Ésaïe 40 : 12 . Et dans 1 Samuel 17: 4 : וַיֵּצֵ֤א אִֽישׁ־הַבֵּנַ֙יִם֙ מִמַּחֲנֹ֣ות פְּלִשְׁתִּ֔ים גָּלְיָ֥ת שְׁמֹ֖ו מִגַּ֑ת גָּבְהֹ֕ו שֵׁ֥שׁ אַמֹּ֖ות וָזָֽרֶת׃ /Translittération : way·yê·ṣê ’îš hab·bê·na·yim mim·ma·ḥă·nō·wṯ pə·liš·tîm gā·lə·yāṯ šə·mōw mig·gaṯ gā·ḇə·hōw šêš ’am·mō·wṯ wā·zā·reṯ /Traduction : « Un homme sortit alors du camp des Philistins et s’avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan. »
( זְרוֹעַ ) / ( Translittération : zerowa’/ Phonétique : zer-o’- ah ) : nom désignant la main, le bras, l’avant-bras, l’épaule, le bras comme symbole de puissance, de force, la force, l’appui, la violence.
Référence biblique : וַתֵּ֤שֶׁב בְּאֵיתָן֙ קַשְׁתֹּ֔ו וַיָּפֹ֖זּוּ זְרֹעֵ֣י יָדָ֑יו מִידֵי֙ אֲבִ֣יר יַעֲקֹ֔ב מִשָּׁ֥ם רֹעֶ֖ה אֶ֥בֶן יִשְׂרָאֵֽל׃
Translittération : wat·tê·šeḇ bə·’ê·ṯān qaš·tōw way·yā·p̄ōz·zū zə·rō·’ê yā·ḏāw mî·ḏê ’ă·ḇîr ya·’ă·qōḇ miš·šām rō·’êh ’e·ḇen yiś·rā·’êl
Traduction Bible de Jérusalem : « Mais leur arc a été brisé par un puissant, les nerfs de leurs bras ont été rompus par les mains du Puissant de Jacob, par le Nom de la Pierre d’Israël, ».
( דְּרָע ) / ( Translittération : dera’ / Phonétique : der-aw’ ) : terme désignant le bras . Réf. Biblique :
ה֣וּא צַלְמָ֗א רֵאשֵׁהּ֙ דִּֽי־דְהַ֣ב טָ֔ב חֲדֹ֥והִי וּדְרָעֹ֖והִי דִּ֣י כְסַ֑ף מְעֹ֥והִי וְיַרְכָתֵ֖הּ דִּ֥י נְחָֽשׁ׃
Translittération : hū ṣal·mā rê·šêh dî ḏə·haḇ ṭāḇ ḥă·ḏō·w·hî ū·ḏə·rā·’ō·w·hî dî ḵə·sap̄ mə·’ō·w·hî wə·yar·ḵā·ṯêh dî nə-ḥāš.
Traduction Bible de Jérusalem : Cette statue, sa tête était d’or fin, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, son ventre et ses cuisses de bronze,
Daniel 2 : 32.
( אֶדְרָע ) / ( Translittération : ’edra’ / Phonétique : ed-raw’ ) : Ce vocable hébreu est rendu en français par force, fort, pouvoir, puissance, violence, arme. Réf. Biblique : אֱדַ֗יִן מִן־דִּ֞י פַּרְשֶׁ֤גֶן נִשְׁתְּוָנָא֙ דִּ֚י [אַרְתַּחְשַׁשְׂתָּא כ] (אַרְתַּחְשַׁ֣שְׂתְּ ק) מַלְכָּ֔א קֱרִ֧י קֳדָם־רְח֛וּם וְשִׁמְשַׁ֥י סָפְרָ֖א וּכְנָוָתְהֹ֑ון אֲזַ֨לוּ בִבְהִיל֤וּ לִירֽוּשְׁלֶם֙ עַל־יְה֣וּדָיֵ֔א וּבַטִּ֥לוּ הִמֹּ֖ו בְּאֶדְרָ֥ע וְחָֽיִל׃ ס
Translittération : ’ĕ·ḏa·yin min-dî par·še·ḡen niš·tə·wā·nā dî [’ar-taḥ-šaś-tā ḵ] (’ar-taḥ-šaśt q) mal·kā qĕ·rî qo·ḏām-rə·ḥūm wə·šim·šay sā·p̄ə·rā ū·ḵə·nā·wā·ṯə·hō·wn ’ă·za·lū ḇiḇ·hî·lū lî·rū·šə·lem ‘al-yə·hū·ḏā·yê ū·ḇaṭ·ṭi·lū him·mōw bə·’eḏ·rā’ wə·ḥā·yil s
Traduction Bible de Jérusalem : Dès que la copie du document du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, le gouverneur, Shimshaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils partirent en toute hâte pour Jérusalem chez les Juifs et, par la force des armes, arrêtèrent leurs travaux.
( גְּדֵרָה ) / ( Translitt. gederah / Phonétique : ghed-ay-raw’ ) : mur, clôture, murailles, mur, haies.
( גָּדַר ) / ( Translittération. gadar / Phonétique : gaw–dar’ ), verb. : élever un mur, clore, réparer un mur, maçon./ Ezéchiel 22 : 30.
( גֶּדֶר ) / (Translittération : geder / Phonétique : gheh’-der ). Cat. lexicale: nom masculin. Sens : mur, clôture.
( גְּדֵרוֹת ) / ( Translittération : Gederowth / Phonétique : ghed-ay-rohth’ ).Catégorie lexicale : nom propre locatif. Sens : murs, enclos, parcs à moutons.Ville de la plaine de Juda.
( גְּדֵרָה )/ ( Translitt. gederah / Phonétique : ghed-ay-raw’ ) : mur, clôture, murailles, mur, haies.
( דּוֹר ) / ( dowr ) : demeure, habitation, séjour, période, génération, âge.
( דָּר /Transl. dar / Phon. dawr ) : génération.
Par ce vocable 𓂧 𓏏 𓏺 ( drt / ḏr.t / dérèt ou djérèt ou zérèt ) les anciens égyptiens s’invitent une fois de plus dans le Livre sacré des musulmans qui se serait révélé dans une langue arabe « pure » ou « claire » . Plusieurs vocables au sein du Coran proviennent de cet ancien mot de l’Egypte pharaonique ou de la racine y sous-jacente.
L’origine de bon nombre de vocables au sein du Coran remonte au 𓂧 𓏏 𓏺 ( drt / ḏr.t / dérèt ou djérèt ou zérèt ) des anciens égyptiens. De manière flagrante la racine « ذ- ر -ع /ḏ- r-ʿ» par exemple nous y conduit. Elle renvoie sur le plan sémantique à l’action de mesurer par le bras, à l’action d’étreindre, de prendre dans le bras dans le sens positif, d’intercéder comme par l’action du bras qui écarte, protège, s’oppose dans une action salvatrice à ce qui peut être dommageable pour autrui ou dans le sens négatif pour nuire, embarrasser, gêner dans les mouvements par l’entremise du bras, pour enserrer (un cou enserré par un bras par exemple pour étrangler, contraindre par l’action du bras). A partir de cette racine en arabe ont été formés des verbes comme mesurer par la coudée ( ذِرَاعٌ ), étirer le bras, mesurer, intercéder (Voir l’expression française « prêter main forte à quelqu’un »). Les anciens égyptiens avaient l’expression « Ḏrt jmȜ / djérèt ima» pour désigner une «main secourable» ou « rdj ḏrt ḥnʿ / rédy djérèt héna» « prêter main forte à quelqu’un ») qu’est ذَرَعَ ( ḏaraʿa ) ou l’action hostile de lever le bras pour menacer ou l’action d’agiter le bras en marchant ou l’action d’étendre le bras en nageant qu’est ذَرَّعَ (ḏarraʿa). Cette racine « ذ- ر- ع /ḏ- r-ʿ » a donné naissance à des substantifs pour nommer la coudée, le bras, l’aune en arabe qu’est ذِرَاع ( ḏiraaʿ ). Nous la rencontrons formant le vocable ayant le sens de coudée sous la forme ذرعها (dhar`uhā ) dans Sourate 69 الحاقة / Al-Haqqah / Celle qui montre la vérité, verset 32 : ثُمَّ فِى سِلْسِلَةٍۢ ذَرْعُهَا سَبْعُونَ ذِرَاعًۭا فَٱسْلُكُوهُ / Translittération : Thumma Fī Silsilatin dhar`uhā Sab`ūna dhirā`āan Fāslukūhu. Traduction : « puis, liez-le avec une chaîne de soixante-dix coudées, ».
Dans la Sourate 18 الكهف / Al-Kahf/ La Caverne, verset 18, recours est fait à cette racine pour dénommer les pattes ( ce qui était usité pour désigner une partie du corps humain qu’est le bras est étendu à celle du chien. Le 𓂧 𓏏 𓏺 / drt / ḏr.t /dérè.t ou djérè.t ou zérè.t des anciens égyptiens avait pour acception aussi de nommer la trompe d’un éléphant remplissant les fonctions d’une main pour cet animal ou la poignée préhensible d’une jarre) du compagnon canin des sept dormants dans la Caverne sous la forme ذراعيه ( dhirā`ayhi ) : وَتَحْسَبُهُمْ أَيْقَاظًا وَهُمْ رُقُودٌ وَنُقَلِّبُهُمْ ذَاتَ ٱلْيَمِينِ وَذَاتَ ٱلشِّمَالِ وَكَلْبُهُم بَٰسِطٌ ذِرَاعَيْهِ بِٱلْوَصِيدِ لَوِ ٱطَّلَعْتَ عَلَيْهِمْ لَوَلَّيْتَ مِنْهُمْ فِرَارًا وَلَمُلِئْتَ مِنْهُمْ رُعْبًا/Translittération : Wa Taĥsabuhum ‘Ayqāžāan Wa Hum Ruqūdun Wa Nuqallibuhum Dhāta Al-Yamīni Wa Dhāta Ash-Shimāli Wa Kalbuhum Bāsiţun Dhirā`ayhi Bil-Waşīdi Lawi Aţţala`ta `Alayhim Lawallayta Minhum Firārāan Wa Lamuli’ta Minhum Ru`bāan /Traduction : Tu les aurais cru éveillés, alors qu’ils dormaient. Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien est à l’entrée, pattes étendues. Si tu les avais découverts, tu te serais détourné d’eux en fuyant, ils t’auraient rempli d’effroi. Sourate 18 الكهف / Al-Kahf / La Caverne, verset 18, Coran.
La langue hébraïque ayant aussi hérité de ce vocable des anciens égyptiens l’emploie ici dans l’acception de «bras» étendu, celui du « Dieu » des Yahoudaés dans Deutéronome 9 : 29 : וְהֵ֥ם עַמְּךָ֖ וְנַחֲלָתֶ֑ךָ אֲשֶׁ֤ר הֹוצֵ֙אתָ֙ בְּכֹחֲךָ֣ הַגָּדֹ֔ל וּבִֽזְרֹעֲךָ֖ הַנְּטוּיָֽה׃ פ /Translittération : wə·hêm ‘am·me·ḵā wə·na·ḥă·lā·ṯə·ḵā ’ă·šer hō·w·ṣê·ṯā bə·ḵō·ḥă·ḵā hag·gā·ḏōl ū·ḇiz·rō·‘ă·ḵā han·nə·ṭū·yāh p̄
Traduction : « Ils sont pourtant ton peuple et ton héritage, que tu as fait sortir d’Egypte par ta grande puissance et par ton bras étendu. »
En apparaissant deux fois dans la Sourate 11 هود / Hud, verset 77 et celle 29 العنكبوت / Al-Ankabut/ L’Araignée, verset 33 sous la forme ذرعا ( ḏrʿạ ), sa sémantique se charge d’exprimer l’état de gêne, d’embarras ou d’incapacité, d’absence de force. La main ou le bras étant cette partie privilégiée du corps par laquelle on peut déployer une force de contrainte, d’emprise (mainmise) d’où peut résulter « une gêne » sur la personne sur laquelle elle s’exerce…Le qualificatif pour exprimer ce qui est fort, solide en ancien égyptien était le terme « Ḏrj / Djéri/ Zéri » et « retenir » par le verbe « dr /dér ». Voir par exemple dans KRI II, 383 12, l’expression « dr st n.j / dér sét ni » qui veut dire « Retiens-les pour moi ». Au sens figuré donc le vocable sous la forme ذرعا ( ḏrʿạ ) est employé pour exprimer « la gêne, l’embarras » qu’éprouverait quelqu’un sous une emprise, sous une contrainte (وَلَمَّا جَآءَتْ رُسُلُنَا لُوطًا سِىٓءَ بِهِمْ وَضَاقَ بِهِمْ ذَرْعًا وَقَالَ هَٰذَا يَوْمٌ عَصِيبٌ / Translittération : Wa Lammā Jā’at Rusulunā Lūţāan Sī’a Bihim Wa Đāqa Bihim Dhar`āan Wa Qāla Hādhā Yawmun `Aşībun / Traduction : Quand Nos messagers vinrent à Lot, il eut mal pour eux, et éprouva de la gêne. Il dit : « Voici un jour difficile ». Sourate 11 هود / Hud, verset 77, Coran) .
La main ou le bras en tant que partie du corps douée de capacité, pouvant dans son action exprimer une force d’opposition, d’interposition, de protection, de contrainte, symbolisait la force protectrice ou la force tout court chez les anciens égyptiens. On a l’expression en ancien égyptien : « Dp.sn drt.j /dép sén dérèt.i » pour dire « Ils goûtèrent à ma main », c’est-à-dire à « ma force » ou « gmj drt n / guémi dérèt né », « trouver la force » . En arabe le terme ذَرْع ( ḏar̊ʿ ) exprime l’idée de capacité, de pouvoir de résistance, d’endurance. Les anciens égyptiens pour exprimer « l’action de s’opposer, de tendre le bras contre… » employaient l’expression « ḏȜr / djar/ zar » (Réf. voir dans Urk.IV, 1412, 7 ) ou « ḏȜ tȜ r /dja/za tar ré», s’opposer à, contester un droit (Réf. Hamm 114, 6) . Dans la Sourate 29 العنكبوت / Al-Ankabut/ L’Araignée, verset 33, le vocable « Dhar`āan » est utilisé au sens figuré pour signifier « l’incapacité » protectrice de Loth se trouvant démuni de « force » pour protéger ses hôtes : وَلَمَّآ أَن جَآءَتْ رُسُلُنَا لُوطًا سِىٓءَ بِهِمْ وَضَاقَ بِهِمْ ذَرْعًا وَقَالُوا۟ لَا تَخَفْ وَلَا تَحْزَنْ إِنَّا مُنَجُّوكَ وَأَهْلَكَ إِلَّا ٱمْرَأَتَكَ كَانَتْ مِنَ ٱلْغَٰبِرِينَ /Translittération : Wa Lammā ‘An Jā’at Rusulunā Lūţāan Sī’a Bihim Wa Đāqa Bihim Dhar`āan Wa Qālū Lā Takhaf Wa Lā Taĥzan ‘Innā Munajjūka Wa ‘Ahlaka ‘Illā Amra’ataka Kānat Mina Al-Ghābirīna /Traduction : Et quand Nos Anges vinrent à Lut (Loth), il fut affligé pour eux, et se sentit incapable de les protéger. Ils lui dirent: « Ne crains rien et ne t’afflige pas… Nous te sauverons ainsi que ta famille, excepté ta femme qui sera parmi ceux qui périront. »
D’autres termes en arabe nommant l’activité du cultivateur dans laquelle intervient l’action prépondérante de la main humaine sont à remonter à l’ancien égyptien, à son vocable désignant la main 𓂧 𓏏 𓏺 ( DR.t / dérèt). L’activité paysanne de semer des graines, de répandre des semences, de les disperser, le produit multiplié qui en sort, en résulte après germination, émergence de terre de ce que la main paysanne aurait répandu, ensemencé. L’activité manuelle aussi de vanner le grain, de le trier, de le moudre, de le réduire en poudre, d’en amasser, d’en accumuler en guise de provisions.
Nous retrouvons la racine « ذ ر ء / ḏ-r-ʾ » au sein de ces vocables. On peut comptabiliser six apparitions dans le Coran renvoyant à des acceptions comme ensemencer, produire, créer, multiplier, accroître. Nous en referons deux. Dans la Sourate 6 الأنعام / Al-Anam/ Les Bestiaux, verset 136, Coran, le terme ḏara’a ici revêt le sens de « créer », ce qui a été produit par l’action créatrice même de « la main » divine, les récoltes et les bestiaux étant perçus comme relevant de l’oeuvre créatrice du divin non pas prétendument comme provenant du seul labeur manuel du paysan ou des seuls soins de l’éleveur lesquels feraient dans le crime de lèse-majesté en consacrant « l’oeuvre » de son véritable « Auteur » à des fausses divinités pour ne lui en adresser qu’une part faisant en cela dans la méprise et dans le shirk (l’associationnisme) :
وَجَعَلُوا۟ لِلَّهِ مِمَّا ذَرَأَ مِنَ ٱلْحَرْثِ وَٱلْأَنْعَٰمِ نَصِيبًۭا فَقَالُوا۟ هَٰذَا لِلَّهِ بِزَعْمِهِمْ وَهَٰذَا لِشُرَكَآئِنَا ۖ فَمَا كَانَ لِشُرَكَآئِهِمْ فَلَا يَصِلُ إِلَى ٱللَّهِ ۖ وَمَا كَانَ لِلَّهِ فَهُوَ يَصِلُ إِلَىٰ شُرَكَآئِهِمْ ۗ سَآءَ مَا يَحْكُمُونَ
Translittération : Wa Ja`alū Lillāhi Mimmā Dhara’a Mina Al-Ĥarthi Wa Al-‘An`ām Naşībāan Faqālū Hādhā Lillāhi Biza`mihim Wa Hadhā Lishurakā’inā Famā Kāna Lishurakā’ihim Falā Yaşilu ‘Ilá Allāhi Wa Mā Kāna Lillāhi Fahuwa Yaşilu ‘Ilá Shurakā’ihim Sā’a Mā Yaĥkumūna
Traduction : Et ils assignent à Allah une part de ce qu’Il a Lui-même créé, en fait de récoltes et de bestiaux, et ils disent: « Ceci est à Allah -selon leur prétention ! -et ceci à nos divinités. » Mais ce qui est pour leurs divinités ne parvient pas à Allah, tandis que ce qui est pour Allah parvient à leurs divinités. Comme leur jugement est mauvais !
Dans la Sourate 16 النحل / An-Nahl/ Les Abeilles, verset 13, Coran, le vocable prend ici l’acception de « multiplier » : وَمَا ذَرَأَ لَكُمْ فِى ٱلْأَرْضِ مُخْتَلِفًا أَلْوَٰنُهُۥٓ إِنَّ فِى ذَٰلِكَ لَءَايَةً لِّقَوْمٍ يَذَّكَّرُونَ / Translittération : Wa Mā Dhara’a Lakum Fī Al-‘Arđi Mukhtalifāan ‘Alwānuhu ‘Inna Fī Dhālika La’āyatan Liqawmin Yadhakkarūna / Traduction : Et ce qu’Il a multiplié pour vous sur terre dans des couleurs variées. En cela, il y a bien un signe pour des gens qui se rappellent.
De même que la racine arabe «ذ ر ر / ḏ r r » est à remonter originellement au nom de La Main des anciens égyptiens, 𓂧 𓏏 𓏺 ( drt / ḏr.t /dérèt ou djérèt ou zérèt ). On peut en compter trente-huit occurrences dans le Coran. Cette racine a généré en langue arabe des verbes comme disperser, disséminer, joncher, parsemer, saupoudrer ( ذَرّ /ḏarr ) ; semer, répandre, disséminer, pulvériser ( ذَرَّ / ḏarra ). Des actions somme toute dépendantes de la Main humaine et relevant traditionnellement de l’activité paysanne et familiale dans le traitement des produits nourriciers de la terre. Elle figure dans le nom de la Sourate 51 الذاريات / Ad-Dariyat/ Qui dispersent, éparpillent et dans le premier verset de celle-ci : وَٱلذَّٰرِيَٰتِ ذَرْوًۭا / Translittération : Wa Adh-Dhāriyāti Dharwan /Traduction : Par celles qui dispersent ! Dans la sourate 18 الكهف / Al-Kahf/ La Caverne, verset 45 : وَٱضْرِبْ لَهُم مَّثَلَ ٱلْحَيَوٰةِ ٱلدُّنْيَا كَمَآءٍ أَنزَلْنَٰهُ مِنَ ٱلسَّمَآءِ فَٱخْتَلَطَ بِهِۦ نَبَاتُ ٱلْأَرْضِ فَأَصْبَحَ هَشِيمًۭا تَذْرُوهُ ٱلرِّيَٰحُ ۗ وَكَانَ ٱللَّهُ عَلَىٰ كُلِّ شَىْءٍۢ مُّقْتَدِرًا /Translittération : Wa Ađrib Lahum Mathala Al-Ĥayāati Ad-Dunyā Kamā’in ‘Anzalnāhu Mina As-Samā’i Fākhtalaţa Bihi Nabātu Al-‘Arđi Fa’aşbaĥa Hashīmāan Tadhrūhu Ar-Riyāĥu Wa Kāna Allāhu `Alá Kulli Shay’in Muqtadirāan /Traduction : Et propose-leur l’exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l’herbe desséchée que les vents dispersent. Allah est certes Puissant en toutes choses !
Ces vocables en arabe « ذَرَى / dẖaray̱ » signifiant vanner, fourcher, jeter le blé au vent et « ذُرِّيَّة /dẖurĩyãẗ » et leurs extensions par métaphore aux notions de descendance, de postérité, de génération, de lignage, de groupe, de progéniture, de fils, de famille qu’on trouve au sein du Coran ( Réf. : فَلَمَّا وَضَعَتْهَا قَالَتْ رَبِّ إِنِّى وَضَعْتُهَآ أُنثَىٰ وَٱللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا وَضَعَتْ وَلَيْسَ ٱلذَّكَرُ كَٱلْأُنثَىٰ ۖ وَإِنِّى سَمَّيْتُهَا مَرْيَمَ وَإِنِّىٓ أُعِيذُهَا بِكَ وَذُرِّيَّتَهَا مِنَ ٱلشَّيْطَٰنِ ٱلرَّجِيمِ /Translittération : Falammā Wađa`at/hā Qālat Rabbi ‘Innī Wađa`tuhā ‘Unthá Wa Allāhu ‘A`lamu Bimā Wađa`at Wa Laysa Adh-Dhakaru Kāl’unthá Wa ‘Innī Sammaytuhā Maryama Wa ‘Innī ‘U`īdhuhā Bika Wa Dhurrīyatahā Mina Ash-Shayţāni Ar-Rajīmi / Traduction : Puis, lorsqu’elle en eut accouché, elle dit: « Seigneur, voilà que j’ai accouché d’une fille » or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché ! Le garçon n’est pas comme la fille. « Je l’ai nommée Maryam (Marie), et je la place, ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni ». Sourate 3 آل عمران / Al-Imran/ La Famille d’Imran, verset 36. Coran et dans la Sourate 10 يونس / Yunus/ Yonas, verset 83 : فَمَآ ءَامَنَ لِمُوسَىٰٓ إِلَّا ذُرِّيَّةٌۭ مِّن قَوْمِهِۦ عَلَىٰ خَوْفٍۢ مِّن فِرْعَوْنَ وَمَلَإِي۟هِمْ أَن يَفْتِنَهُمْ ۚ وَإِنَّ فِرْعَوْنَ لَعَالٍۢ فِى ٱلْأَرْضِ وَإِنَّهُۥ لَمِنَ ٱلْمُسْرِفِينَ / Translittération : Famā ‘Āmana Limūsá ‘Illā Dhurrīyatun Min Qawmihi `Alá Khawfin Min Fir`awna Wa Mala’ihim ‘An Yaftinahum Wa ‘Inna Fir`awna La`ālin Fī Al-‘Arđi Wa ‘Innahu Lamina Al-Musrifīna /Traduction : Personne ne crut Moïse, excepté une lignée de son peuple, par crainte d’être mis à l’épreuve par Pharaon et ses notables. Pharaon était arrogant sur terre, il était du nombre des outranciers.) de par leur racine ont un lien originel avec le nom de la Main en ancien égyptien où les ancêtres étaient dénommés par le vocable 𓇥𓂋𓄿𓀼 𓏪 (lire ḏrtyw /djérètiou ou zérètyou), le proche parent, 𓇥𓂋𓅱𓀀𓁐 ( lire ḏrw / djérou ou zérou). Une référence de plus dans le Coran du vocable nommant la descendance en résonance avec ces termes en ancien égyptien : وَبَٰرَكْنَا عَلَيْهِ وَعَلَىٰٓ إِسْحَٰقَ ۚ وَمِن ذُرِّيَّتِهِمَا مُحْسِنٌۭ وَظَالِمٌۭ لِّنَفْسِهِۦ مُبِينٌۭ / Translittération : Wa Bāraknā `Alayhi Wa `Alá ‘Isĥāqa Wa Min Dhurrīyatihimā Muĥsinun Wa Žālimun Linafsihi Mubīnun /Traduction : Et Nous le bénîmes ainsi que Ishaq (Isaac). Parmi leurs descendances il y a [l’homme] de bien et celui qui est manifestement injuste envers lui-même. Sourate 37 الصافات (As-Saffat/ Les Rangés), verset 113, Coran.
De même que le vocable « ذَرَّة / dẖarãẗ » désignant un petit insecte comme la fourmi, un grain de sable, une particule, un atome ( Réf. dans le Coran : إِنَّ ٱللَّهَ لَا يَظْلِمُ مِثْقَالَ ذَرَّةٍۢ ۖ وَإِن تَكُ حَسَنَةًۭ يُضَٰعِفْهَا وَيُؤْتِ مِن لَّدُنْهُ أَجْرًا عَظِيمًۭا / Translittération : ‘Inna Allāha Lā Yažlimu Mithqāla Dharratin Wa ‘In Taku Ĥasanatan Yuđā`ifhā Wa Yu’uti Min Ladunhu ‘Ajrāan `Ažīmāan / Traduction : Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d’un atome. S’il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part. Sourate 40 النساء / AN-Nisa’ / Les Femmes, verset 40, Coran.).
Le nom de la main a été étendu ainsi par métonymie à l’activité manuelle paysanne de semer, de répandre, de disséminer, de pulvériser des graines, de jeter le blé au vent, « ذَرَى / dẖaray̱ », et par extension encore sans doute à la graine (manipulée, semée, triée, moulue, réduite en poudre par la main humaine) et à ce qui ressemble à cette dernière par son aspect minuscule, particulaire, ténu comme ce que visuellement peut nous paraître une fourmi, un grain de sable jusqu’à l’atome constituant matériel élémentaire encore plus petit non visible à l’œil nu (en arabe « ذَرَّة / dẖarãẗ »). Et le vocable « ذُرَارَة /dẖurāraẗ » pour dénommer une substance de particules infimes, une poudre. Et pour exprimer ce qui est rien, un iota en langue arabe « مِثْقَالُ ذَرَّة /mitẖ̊qālu dẖarãẗ » .
Nous avons les équivalents de ces vocables arabes en hébreu. Comme par exemple זָרַע (translittération : zara’ / phonétique [zaw-rah’]) avec les significations de graines, de semer, d’éparpiller de la semence, d’être semé. La chose semée, ce qui est semé, est désignée en hébreu par le vocable זֵרוּעַ ( Translittération : zeruwa’/ phonétique [ zay-roo’- ah ]) parce qu’accomplie par la Main humaine, par la force du Bras (זְרוֹעַ / zerowa’ / phonétique [zer-o’- a]) ou זָרָה (translittération : zarah / phonétique [zaw-raw’]) signifiant vanner, cribler, jeter, disperser, être dispersé, être éparpillé…
Une référence biblique pour l’hébreu : כִּ֣י הָאָ֗רֶץ אֲשֶׁ֨ר אַתָּ֤ה בָא־שָׁ֙מָּה֙ לְרִשְׁתָּ֔הּ לֹ֣א כְאֶ֤רֶץ מִצְרַ֙יִם֙ הִ֔וא אֲשֶׁ֥ר יְצָאתֶ֖ם מִשָּׁ֑ם אֲשֶׁ֤ר תִּזְרַע֙ אֶֽת־זַרְעֲךָ֔ וְהִשְׁקִ֥יתָ בְרַגְלְךָ֖ כְּגַ֥ן הַיָּרָֽק׃
Translittération : kî-hā·’ā·reṣ ’ă·šer ’āt·tāh ḇā šām·māh lə·riš·tāh lō ḵə·’e·reṣ miṣ·ra·yim hî ’ă·šer yə·ṣā·ṯem miš·šām ’ă·šer tiz·ra‘ ’êṯ zar·‘ă·ḵā wə·hiš·qî·ṯā wə·raḡ·lə·ḵā kə·ḡan-hay·yā·rāq
Traduction Martin Bible : « Car le pays où tu vas entrer pour le posséder n'[est] pas comme le pays d’Egypte, duquel vous êtes sortis, où tu semais ta semence, et l’arrosais avec ton pied, comme un jardin à herbes. »
Nous avons encore toujours en hébreu le vocable זֶרַע (Translittération : zera’ / phonétique [zeh’- rah]) pour nommer le blé, une graine, un plant, des semailles. Ces mots en hébreu s’étendent comme ses équivalents en arabe (voir « ذُرِّيَّة /dẖurĩyãẗ » ayant le sens de descendance, de postérité, de génération, de lignage, de groupe, de progéniture, de fils, de famille ) jusqu’à nommer la semence humaine (sperme) comme celle végétale semée qui se multiplie, la descendance, la postérité humaine, le lien familial. Avec ces dernières acceptions on peut facilement établir un lien certain avec l’ancien égyptien à partir de ses vocables qui désignaient les proches parents, les ancêtres, l’ascendance que sont 𓇥𓂋𓅱𓀀𓁐 (lire ḏrw / djérou ou zérou. Ce vocable est au pluriel avec la terminaison w/ou) qui veut dire « proches parents » et celui nommant « les ancêtres », 𓇥𓂋𓄿𓀼 𓏪 (lire ḏrtyw /djérètiou ou zérètyou. Ce vocable est au pluriel avec la terminaison w/ou). Cet hiéroglyphe 𓇥, un déterminatif de lier fait partie du registre lexical des plantes, il représente une botte de lin. Le legs de l’ancien égyptien fait à l’hébreu et à l’arabe est indéniable !
La racine ( ض ر ر / ḍ r r ) qu’on retrouve dans ce vocable verbal en langue arabe : ضَارَّ ( ḍārã ) est un héritage aussi de l’ancien égyptien avec les mêmes acceptions de nuire, d’affliger, de frapper, de battre, de faire du mal, de mettre en détresse, de léser, de faire subir un dommage, d’être blessé, d’être lésé, de souffrir, de desservir, de porter préjudice à quelqu’un, de contraindre, de forcer, de mettre quelqu’un en coercition qu’en ancien égyptien.
Des vocables des MDw Neter nous l’indiquent clairement et ceux-ci appartiennent à l’état le plus ancien de la langue des pharaons d’Egypte. Les voici :
𓂧𓂋𓏴𓂡 ( lire dr /dér ) : dissuader, empêcher.
𓂧 𓂋 𓀜 ( lire dr / dér ) : signifiant en ancien égyptien écarter, chasser, réprimer, éloigner, enlever, supprimer, subjuguer, vaincre, punir un fauteur de mal. On voit représenter dans ce vocable ancien égyptien l’hiéroglyphe de « la main », et celui d’un homme tenant des « deux mains » un bâton.
𓂧𓄿𓇋𓂋𓌗𓀜 ( lire d3[r]j /dari ) : soumettre, vaincre, éradiquer.
𓂧 𓄿 𓂋 𓌗 𓀜 ( forme abrégée : 𓌗 𓀜 ) lire « dȜr /dar » : voulant dire soumettre, assujettir, contrôler, subjuguer, détrousser en ancien égyptien. On voit représenter dans ce vocable ancien égyptien l’hiéroglyphe de « la main », et celui d’un homme tenant des « deux mains » un bâton. Celui aussi d’une corde d’arc formant un noeud.
𓂧𓄿𓇋𓂋𓌗 ( lire d3rj /dari ) : forcer un ennemi, freiner, contraindre, dominer, poursuivre, opprimer.
𓈖𓇥𓂋𓀜 ( lire nḏrw / nédjèrou /nézèrou ) : se saisir de, prendre, tenir, retenir, emprisonner.
𓇥 𓂋 𓇋 𓂡 ( lire ḏri /djéri / zéri ), verbe.3-inf. : être fort, ferme, énergique, solide.
𓈖𓇥𓂋𓏏𓀜 ( lire nḏrt /nédjérèt /nézérèt ) : emprisonnement, suppression d’un mal, d’un tort…
𓍑𓄿𓂋𓅱𓎣𓀁 ( lire ḏȜ rw / djarou / zarou ) : besoin, indigence, nécessité, pauvreté…Comparez avec l’arabe ( ضَرُورَة / ḍarūra ) : nécessité, besoin, exigence.
𓇥 𓂋 𓇋 𓅯 𓅪 ( lire ḏri / djéri / zéri ) : être dur, implacable, être impassible.
𓇥 𓂋 𓏏 𓅪 ( lire ḏrt /djérèt / zérèt ) : tort, mal, dommage.
𓇥 𓂋 𓅪 ( lire ḏr / djér ) : obstacle.
A partir de la racine verbale ض ر ر ( ḍ r r) l’arabe a formé des termes nominaux et des qualificatifs négatifs dont les charges sémantiques rejoignent celles des vocables en ancien égyptien précédemment donnés :
( ضَرّ ) / ( ḍar̃ ) : nuisance, lésion, méfait, méchanceté, dégât, dommage.
( ضُرّ ) / ( ḍur̃ ) : lésion, dommage, préjudice, affliction, désavantage, nuisance, tort.
( ضَرَّاء ) / ( ḍarãạʾ ) : pauvreté, misère, besoin, gêne..
( ضِرَار ) / ( ḍirār ) : mal, nocivité, lésion, préjudice, dégâts, méfaits, méchanceté, tort, dommage.
( ضَرَر ) / ( ḍarar ) : nuisance, lésion, méfait, dommage, préjudice, tort.
(أَضْرَار ) / ( ạảḍ̊rār ) : lésions, méfaits, préjudices, tort, nuisances, méchancetés
( مُضِرّ ) / ( muḍir̃ ) : maléfique, malfaisant, nuisible, désavantageux, nocif. Ou ayant subi un accident, victime d’un sinistre ( مُتَضَرِّر / mutaḍarĩr ).
L’un des 99 noms ou attributs du Dieu de l’Islam issu de la racine verbale ض ر ر ( ḍ r r ), il s’agit du nom وا۟ يَضُرُّ (wạ۟ yaḍurũ), الضار /Aḍ-Ḍār, Celui qui contrarie, le Préjudiciable, le dommageable Celui qui peut nuire, Qui contraint, Qui punit, inflige le mal avec les mêmes charges sémantiques verbales et nominales précédemment données ci-dessus en ancien égyptien, est un héritage de la langue des pharaons d’Egypte ! Il y a toute une flopée d’occurrences de cette racine héritée des MDw Neter au sein du corpus coranique. Nous vous donnons quelques versets dont la traduction (sauf mention contraire) est de Muhammad Hamidullah avec la collaboration de M. Leturmy où figure cette racine :
إِنَّمَا حَرَّمَ عَلَيْكُمُ ٱلْمَيْتَةَ وَٱلدَّمَ وَلَحْمَ ٱلْخِنزِيرِ وَمَآ أُهِلَّ بِهِۦ لِغَيْرِ ٱللَّهِ ۖ فَمَنِ ٱضْطُرَّ غَيْرَ بَاغٍۢ وَلَا عَادٍۢ فَلَآ إِثْمَ عَلَيْهِ ۚ إِنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌۭ رَّحِيمٌ
Translittération : ‘Innamā Ĥarrama `Alaykumu Al-Maytata Wa Ad-Dama Wa Laĥma Al-Khinzīri Wa Mā ‘Uhilla Bihi Lighayri Allāhi Famani Ađţurra Ghayra Bāghin Wa Lā `Ādin Falā ‘Ithma `Alayhi ‘Inna Allāha Ghafūrun Raĥīmun
Traduction de Maurice Gloton : Certes, Il vous interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu’Allah. Il n’y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Sourate 2 البقرة ( Al-Baqara), La Vache, verset 173.
فَلَمَّا دَخَلُوا۟ عَلَيْهِ قَالُوا۟ يَٰٓأَيُّهَا ٱلْعَزِيزُ مَسَّنَا وَأَهْلَنَا ٱلضُّرُّ وَجِئْنَا بِبِضَٰعَةٍۢ مُّزْجَىٰةٍۢ فَأَوْفِ لَنَا ٱلْكَيْلَ وَتَصَدَّقْ عَلَيْنَآ ۖ إِنَّ ٱللَّهَ يَجْزِى ٱلْمُتَصَدِّقِينَ
Translittération : Falammā Dakhalū `Alayhi Qālū Yā ‘Ayyuhā Al-`Azīzu Massanā Wa ‘Ahlanā Ađ-Đurru Wa Ji’nā Bibiđā`atin Muzjāatin Fa’awfi Lanā Al-Kayla Wa Taşaddaq `Alaynā ‘Inna Allāha Yajzī Al-Mutaşaddiqīna
Traduction d’Édouard Montet : Et lorsque (les frères) furent introduits auprès de (Joseph), ils dirent : « Ô Azîz ! La détresse nous a frappés, nous et notre famille, et nous ne sommes venus qu’avec une somme modique. (Mais) remplis-nous la mesure (de blé), et exerce envers nous la bienfaisance. Car Dieu rétribue ceux qui pratiquent la charité. »
Sourate 12 يوسف (Yusuf) Joseph, verset 88, Coran.
وَلَقَدْ أَرْسَلْنَآ إِلَىٰٓ أُمَمٍۢ مِّن قَبْلِكَ فَأَخَذْنَٰهُم بِٱلْبَأْسَآءِ وَٱلضَّرَّآءِ لَعَلَّهُمْ يَتَضَرَّعُونَ
Translittération : Wa Laqad ‘Arsalnā ‘Ilá ‘Umamin Min Qablika Fa’akhadhnāhum Bil-Ba’sā’i Wa Ađ-Đarrā’i La`allahum Yatađarra`ūna
Traduction : Nous avons, certes, envoyé (des messagers) aux communautés avant toi. Ensuite Nous les avons saisies par l’adversité et la détresse -peut-être imploreront-ils (la miséricorde) !
Sourate Sourate 6 الأنعام (Al-Anam), Les Bestiaux, verset 42, Coran. Dans ce verset le traducteur rend Yatađarra`ūna par « implorer », d’autres que nous suivrons le traduisent par « soumettre », par « peut-être se soumettront-ils? ».
وَمَآ أَرْسَلْنَا فِى قَرْيَةٍۢ مِّن نَّبِىٍّ إِلَّآ أَخَذْنَآ أَهْلَهَا بِٱلْبَأْسَآءِ وَٱلضَّرَّآءِ لَعَلَّهُمْ يَضَّرَّعُونَ
Translittération : Wa Mā ‘Arsalnā Fī Qaryatin Min Nabīyin ‘Illā ‘Akhadhnā ‘Ahlahā Bil-Ba’sā’i Wa Ađ-Đarrā’i La`allahum Yađđarra`ūna
Traduction de Maurice Gloton : Nous n’avons envoyé aucun prophète dans une cité sans que Nous n’ayons frappé ses habitants par l’affliction et l’adversité. Peut-être vont-ils se soumettre ?
Sourate 7 الأعراف ( Al-Araf), Les Murailles, verset 94.
قُل لَّآ أَمْلِكُ لِنَفْسِى نَفْعًۭا وَلَا ضَرًّا إِلَّا مَا شَآءَ ٱللَّهُ ۚ وَلَوْ كُنتُ أَعْلَمُ ٱلْغَيْبَ لَٱسْتَكْثَرْتُ مِنَ ٱلْخَيْرِ وَمَا مَسَّنِىَ ٱلسُّوٓءُ ۚ إِنْ أَنَا۠ إِلَّا نَذِيرٌۭ وَبَشِيرٌۭ لِّقَوْمٍۢ يُؤْمِنُونَ
Translittération : Qul Lā ‘Amliku Linafsī Naf`āan Wa Lā Đarrāan ‘Illā Mā Shā’a Allāhu Wa Law Kuntu ‘A`lamu Al-Ghayba Lāstakthartu Mina Al-Khayri Wa Mā Massaniya As-Sū’u ‘In ‘Anā ‘Illā Nadhīrun Wa Bashīrun Liqawmin Yu’uminūna
Traduction : Dis: « Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allah veut. Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu’un avertisseur et un annonciateur ». Sourate 7 الأعراف (Al-Araf) , Les Murailles, verset 188.
وَأَيُّوبَ إِذْ نَادَىٰ رَبَّهُۥٓ أَنِّى مَسَّنِىَ ٱلضُّرُّ وَأَنتَ أَرْحَمُ ٱلرَّٰحِمِينَ
Translittération : Wa ‘Ayyūba ‘Idh Nādá Rabbahu ‘Annī Massanī Ađ-Đurru Wa ‘Anta ‘Arĥamu Ar-Rāĥimīna
Traduction : Et Ayyub (Job), quand il implora son Seigneur: « Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux » !
Sourate 21 الأنبياء (Al-Anbiya) Les Prophètes, verset 83, Coran.
فَٱلْيَوْمَ لَا يَمْلِكُ بَعْضُكُمْ لِبَعْضٍۢ نَّفْعًۭا وَلَا ضَرًّۭا وَنَقُولُ لِلَّذِينَ ظَلَمُوا۟ ذُوقُوا۟ عَذَابَ ٱلنَّارِ ٱلَّتِى كُنتُم بِهَا تُكَذِّبُونَ
Translittération : Fālyawma Lā Yamliku Ba`đukum Liba`đin Naf`āan Wa Lā Đarrāan Wa Naqūlu Lilladhīna Žalamū Dhūqū `Adhāba An-Nāri Allatī Kuntum Bihā Tukadhibūn
Traduction : Ce jour-là donc, vous n’aurez aucun moyen pour profiter ou nuire les uns aux autres, tandis que Nous dirons aux injustes: « Goûtez au châtiment du Feu que vous traitiez de mensonge. »
Sourate 34 سبأ (Saba), verset 42, Coran.
وَإِن يَمْسَسْكَ ٱللَّهُ بِضُرٍّۢ فَلَا كَاشِفَ لَهُۥٓ إِلَّا هُوَ ۖ وَإِن يَمْسَسْكَ بِخَيْرٍۢ فَهُوَ عَلَىٰ كُلِّ شَىْءٍۢ قَدِيرٌۭ
Translittération : Wa ‘In Yamsaska Allāhu Biđurrin Falā Kāshifa Lahu ‘Illā Huwa Wa ‘In Yamsaska Bikhayrin Fahuwa `Alá Kulli Shay’in Qadīrun
Traduction : Et si Allah fait qu’un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l’enlever. Et s’Il fait qu’un bonheur te touche… c’est qu’Il est Omnipotent.
Sourate 6 الأنعام (Al-Anam), Les Bestiaux, verset 17, Coran.
وَإِذَا مَسَّ ٱلْإِنسَٰنَ ٱلضُّرُّ دَعَانَا لِجَنۢبِهِۦٓ أَوْ قَاعِدًا أَوْ قَآئِمًۭا فَلَمَّا كَشَفْنَا عَنْهُ ضُرَّهُۥ مَرَّ كَأَن لَّمْ يَدْعُنَآ إِلَىٰ ضُرٍّۢ مَّسَّهُۥ ۚ كَذَٰلِكَ زُيِّنَ لِلْمُسْرِفِينَ مَا كَانُوا۟ يَعْمَلُونَ
Translittération : Wa ‘Idhā Massa Al-‘Insāna Ađ-Đurru Da`ānā Lijanbihi ‘Aw Qā`idāan ‘Aw Qā’imāan Falammā Kashafnā `Anhu Đurrahu Marra Ka’an Lam Yad`unā ‘Ilá Đurrin Massahu Kadhālika Zuyyina Lilmusrifīna Mā Kānū Ya`malūna
Traduction : Et quand le malheur touche l’homme, il fait appel à Nous, couché sur le côté, assis, ou debout. Puis quand Nous le délivrons de son malheur, il s’en va comme s’il ne Nous avait point imploré pour un mal qui l’a touché. C’est ainsi que furent embellies aux outranciers leurs actions.
Sourate 10 يونس (Yunus), Jonas, verset 12, Coran.
وَإِن يَمْسَسْكَ ٱللَّهُ بِضُرٍّۢ فَلَا كَاشِفَ لَهُۥٓ إِلَّا هُوَ ۖ وَإِن يُرِدْكَ بِخَيْرٍۢ فَلَا رَآدَّ لِفَضْلِهِۦ ۚ يُصِيبُ بِهِۦ مَن يَشَآءُ مِنْ عِبَادِهِۦ ۚ وَهُوَ ٱلْغَفُورُ ٱلرَّحِيمُ
Translittération : Wa ‘In Yamsaska Allāhu Biđurrin Falā Kāshifa Lahu ‘Illā Huwa Wa ‘In Yuridka Bikhayrin Falā Rādda Lifađlihi Yuşību Bihi Man Yashā’u Min `Ibādihi Wa Huwa Al-Ghafūru Ar-Raĥīmu
Traduction : Et si Allah fait qu’un mal te touche, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui. Et s’Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux.
Sourate 10 يونس (Yunus), Jonas, verset 107, Coran.
أَوْ يَنفَعُونَكُمْ أَوْ يَضُرُّونَ
Translittération : ‘Aw Yanfa`ūnakum ‘Aw Yađurrūna
Traduction : Ou vous profitent-elles ? Ou vous nuisent-elles ? »
Sourate 26 الشعراء / As-Shuaraa/ Les Poètes, verset 73, Coran.
ءَأَتَّخِذُ مِن دُونِهِۦٓ ءَالِهَةً إِن يُرِدْنِ ٱلرَّحْمَٰنُ بِضُرٍّۢ لَّا تُغْنِ عَنِّى شَفَٰعَتُهُمْ شَيْـًۭٔا وَلَا يُنقِذُونِ
Translittération : ‘A’attakhidhu Min Dūnihi ‘Ālihatan ‘In Yuridni Ar-Raĥmānu Biđurrin Lā Tughni `Annī Shafā`atuhum Shay’āan Wa Lā Yunqidhūni
Traduction : Prendrais-je en dehors de Lui des divinités ? Si le Tout Miséricordieux me veut du mal, leur intercession ne me servira à rien et ils ne me sauveront pas.
Sourate 36 يس (Yas-In), verset 23, Coran.
Références translittérées et traduites de l’ancien égyptien :
𓂧 𓏏 𓏺 ( lire drt/ ḏr.t / dérèt ou djérèt ou zérèt ) : Main .
ẖȜ r=f
ḥr=f Ȝms=f m ʿ=f ʿ bȜ=f m ḏr.t=f
Traduction :
sa peau de panthère
sur lui, son bâton à son bras (et) son sceptre-âba dans sa main.
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de l’antichambre, localisation W/A/S colonne 20-21, Spruch {263}, paragraphe 338 b Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 134, édit. CYBELLE 2009
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582 b – rd~n=f nḏr(w)=k sw m ḏr.t=k m nhp(w)=f m-ʿ =k
Traduction : c’est qu’il a permis que tu le saisisses dans ta main sans qu’il puisse s’évader de ton contrôle.
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti , textes de la chambre funéraire, localisation T/F/E s, colonne 5, Spruch {356}, paragraphe 582b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 238, édit. CYBELLE 2009
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440 a – ḏr.t n(y).t W jw=t(j) ḥr=k
440 b – nȜš.wt jw=t(j) ḥr=k
Traduction : 440 a – La main d’Ounas s’est abattue sur toi
440 b – (comme) les pointes de roseau se sont abattues sur toi!
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas , textes de l’antichambre , localisation W/A/E inf, colonne 20, Spruch {297}, paragraphe 440 a. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 158, édit. CYBELLE 2009
///
672 a – ḏd mdw ḏr.t tn n(y).t T j(w).t jr=k
672 b- ḏr.t ṯṯ.t ʿ Ȝ.t ḥr(y).t-jb ḥw.t ʿnḫ
Traduction : 672 a – Formule à réciter – C’est cette main de Téti qui vient contre toi,
672 b – la main de la Grande Entraveuse qui se trouve au cœur du Château de Vie :
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti , textes de l’antichambre, localisation T/A/E, colonne 17, Spruch {384}, paragraphe 672a à 672b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 334, édit. CYBELLE 2009
///
j-mḥ(w) ḏr.t=k m ḥrs ḫfʿ ( w ) ḫfʿ =k
ḥr ḥḏ
Traduction : (afin) que ta main se saisisse du sceptre-hérès (et) que ton poing s’empare
de la massue-hedj !
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes du passage entre l’antichambre et le serdab, localisation T/A-S/N, Colonne 18 à 19, Spruch {412} paragraphe 731 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 362, édit. CYBELLE 2009.
///
743 d – Ȝbḫḫ n=k ʿ.w rww n=k rd.wy ḏȜm n=k ḏr.wt
744 a – j-nḏr-n Ȝs.t ʿ=k sȜqs ṯw m-ẖnw mnjw
Traduction : 743 d – C’est pour toi que les bras seront tendus !
C’est pour toi que les deux jambes seront secouées! C’est pour toi que les mains seront agitées!
744 a – (Si) Isis a empoigné ta main, c’est (afin ) qu’elle te fasse disparaître à l’intérieur du coffre
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti , textes entre l’antichambre et le serdab, localisation T/A-S/S, colonne 13 à 14, Spruch {419}, paragraphe 743 d à 744 a . Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 368, édit. CYBELLE 2009
///
(12) sp 2 pr m Nw.w rnpj ṯr rʿ sf ḥwn nṯry ḫpr(w) ḏs=f n
(13) [spr~n (?)] sw ḏr.t=j jj= t(j) m ḫʿ.w=k sḥḏ n=k p.t tȜ st.wt=k m mfk(Ȝ).t
Traduction :
(12) lève-toi! Sors du Noun! Rajeunis en vérité dans la position d’hier, jeune homme divin qui est venu à l’existence de lui-même (et) que ne
(13) [peut atteindre (?)] ma main, (même) alors que tu es arrivé dans ton apparition ! Illumine donc le ciel (et) la terre (car) tes rayons sont comme la turquoise
in Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 15 A II (suite et fin), Papyrus de Qenna, Leyde T2/Salt 283, colonne 12, 13, page 47. Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELLE, 2009.
///
(10) [nn (ø wn=w) ʿ.t jm=j] šw=tj m nṯr jw Ḏḥwty m nḏ jwf=j
Traduction : « [Il n’y a pas en moi de membre] privé d’un dieu (car) Thot est le protecteur de ma chair
(11) tm(=w) jnk Rʿ n(y) rʿ nb nn ḫfʿ =tw=j ḥr ʿ.wy=j nn (ṯȜ)=tw=j ḥr dr.wt=j nn jry rMṯ nṯr.w
Traduction : en totalité. Je suis Rê de chaque jour. Il n’est pas question que je sois saisi par mes deux bras (et) il n’est pas question que je sois empoigné par mes deux mains. Il n’est pas question que réalisent les hommes, les dieux, »
in Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 42 (Papyrus de Nouou, BM EA 10477, suite 2), colonne 10, 11 page 175. Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELLE, 2009
///
ṯs(w) {n} = j tp=f wṯs(w)<=j> ḏr.t=f jr(w) {n}= f n=tn wḏ-mdw {jr(w)~n=tn wḏ-}
Traduction : Je relèverai sa tête (et) <je> soulèverai sa main (afin) qu’il vous donne des ordres
in Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, in Chapitre 98 A ( Papyrus de Neferoubenef, Louvre III 93 ), in chapitre 99 A ( suite 1) colonne 6 page 340. Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELLE, 2009.
///
ḏr.t tw <pw> n(y).t Ȝs.t ḏbʿ.w Nb.t-ḥw.t
Traduction : <c’est> cette main d’Isis (et) les doigts de Nephthys ;
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 2, CT VI, Spell [479] (suite 1) (support du texte : papyrus P.Gard.II) page 39, section b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 1174, Éditions du Rocher, 2004.
///
ḏhr.w=s pw ḏr.ty Pwy.t
Traduction : C’est ses cuirs que les deux mains de la déesse tutélaire !
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 2, CT V, Spell [397] (suite 1) (support du texte : sarcophage T1C) page 88, section b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 942, Éditions du Rocher, 2004.
Murs, rempart, cloisons, planches, domaine :
tmw ḳd(w) n.f ʿt m nb ḏryt
Celui qui ne pouvait se construire une cabane, est (à présent ) possesseur de murs.
La prophétie de d’Ipou-Our in Les Prophéties de l’Égypte ancienne, textes traduits et commentés par André Fermat et Michel Lapidus, p.139, édit. MdV.
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(3) jnk Wsjr sms(w) n(y) ẖ.t Wr.w n(y.w) jt=f jnk Wsjr Nb tp.w ʿnḫ ḥȜ.t nḫt pḥwy nḫt ḥnn jm(y) ḏr.w rḫy.t jnk
Je suis Osiris, l’aîné de la troupe des Grands de son père. Je suis Osiris, le Maître des têtes, au buste vivant, à l’arrière-corps vigoureux, au phallus puissant (et) qui est dans le domaine des sujets. Je suis
extrait du Chapitre 69 du Papyrus de Neferoubenef, Louvre III 93 in Le Livre des Morts de l’Égypte Ancienne, page 251, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELLE 2009.
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jm(y) ḏr.w qȜ.w m(w)t(w)=j m-ḏr=s(n)
Traduction : « Celui qui est dans les hauts remparts« , je veux mourrir loin d’eux !
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CTVII
, Spell [1139] (support du texte : sarcophage B1Be) page 484, section h. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2336, Éditions du Rocher, 2004.
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im-ms sbḫt wḫȜw ḏriwt Ȝmm
Vraiment les portes, les colonnes, les cloisons brûlent
La prophétie de d’Ipou-Our in Les Prophéties de l’Égypte ancienne, textes traduits et commentés par André Fermat et Michel Lapidus, p. 99, édit. MdV.
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tm(w) sḏr(w) ḥr ḏrit
Celui qui ne pouvait dormir que sur des planches.
La prophétie de d’Ipou-Our in Les Prophéties de l’Égypte ancienne, textes traduits et commentés par André Fermat et Michel Lapidus, p.140, édit. MdV.
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j~n=f r ḏr(w)=f
pgȜ=f ḥr ḏrj.t=f nj.t=f ḥȜ=f m ʿnḫ=f
Traduction :
s’il est venu vers son domaine,
c’est son bol dans sa main (et) sa jarre derrière lui comme quand il vivait!
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTIII
, Spell [187] (support du texte : sarcophage B9C) page 91, section b, c. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 458, Éditions du Rocher, 2004.
𓇥𓂋𓅱𓈐 ou 𓇥𓂋𓈐 ( lire ḏrw / djérou / zérou ou ḏr/ djér / zér ) / frontière, limite en ancien égyptien .
wn(w) W ḫns.wy jn(w)
W r ḏr.w Ȝḫ.t
Traduction :
Qu’Ounas ouvre la double porte! Qu’Ounas atteigne
Les limites de l’horizon!
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de l’antichambre, localisation W/A/E sup. colonne 32-33, Spruch {275}, paragraphe 416 a Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 134, édit. CYBELLE 2009
𓈖𓇥𓂋𓀜 ( lire nḏrw / nédjèrou ) : saisir, prendre possession, contraindre, assujettir, se saisir de, tenir, retenir, emprisonner.
ḏd mdw jn Nw.t T rd~n( =j) n=k sn.t=k Ȝs.t
nḏr(w)=s jm=k d(w)=s n=k jb=k n(y) ḏ.t=k
ḏd mdw jn Nw.t T rd~n(j) n=k sn.t=k Nb.t ḥw.t
nḏr(w)=s jm=k d(w)=s n=k jb=k n(y) ḏ.t=k
Traduction :
Formule à réciter par Nout : « Téti, (si) (je) t’ai donné ta sœur Isis,
c’est (pour) qu’elle prenne possession de toi (et) qu’elle te donne ton esprit qui appartient à ton corps ! »
Formule à réciter par Nout : « Téti, (si) (je) t’ai donné ta sœur Nephthys,
c’est (pour) qu’elle prenne possession de toi (et) qu’elle te donne ton esprit qui appartient à ton corps ! »
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes de la chambre funéraire, localisation T/F/sarc. colonne p. int N à p. int S, Spruch {4} à {5} paragraphe 3 b à 3 e. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 200, édit. CYBELLE 2009.
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582 b – rd~n=f nḏr(w)=k sw m ḏr.t=k m nhp(w)=f m-ʿ =k
Traduction : c’est qu’il a permis que tu le saisisses dans ta main sans qu’il puisse s’évader de ton contrôle.
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti , textes de la chambre funéraire, localisation T/F/E s, colonne 5, Spruch {356}, paragraphe 582b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 238, édit. CYBELLE 2009
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nḏr(w) ṯbw.t=s jn ḏr.t wṯs(w).t
ḏd mdw pr(w) T jr p.t ḥr šdšd jm(y) wp.t
nḏr(w) ṯbw.t=s
Traduction :
Que sa sandale contraigne (car) c’est la main qui relève !
Formule à réciter-Que Téti monte vers le ciel à cause du chedched qui est dans l’inventaire (?) !
Que sa sandale contraigne
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes de la chambre funéraire, localisation T/F/W. Colonne 36, Spruch {330} à {331}, paragraphe 539 b à 540 b .
Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 208, édit. CYBELLE 2009.
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nḏr(w) ṯw T ḥr sd=k ḫm(w) ṯw T ḥr wbnw=k
Traduction : Que Téti te saisisse par ta queue(et) que Téti t’empoigne par ton appendice caudal (?)
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes de la chambre funéraire, localisation T/F/W. Colonne 50, Spruch {336} paragraphe 547 b . Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 210, édit. CYBELLE 2009.
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dr~n= j Ȝb.t=f
whn~n=j pr=f
dr-n=j tp(y)=f tȜ
Traduction : que j’ai assujetti sa maisonnée,
que j’ai rasé sa maison,
(et) que j’ai chassé son survivant
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTII, Spell [149] (suite 2), (support du texte : sarcophage S2P, puis S1Cª à compter de CTII 248 b) page 244-245, section d, a,b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 360, Éditions du Rocher, 2004.
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j~n(=j ) nḏr(w)(=j) jm=k
Traduction : C’est (afin) que je puisse prendre possession de toi que je suis venue !
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CTVII
, Spell [792] ( support du texte : sarcophage L1Li ) page 3, section m. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 1756, Éditions du Rocher, 2004.
𓇥𓂋𓀜 ( lire ḏr/ djér / zér ) : entraver, gêner, obstruer .
n ḏr(w) ø rd=k m bw nb mry= jm
Traduction :
ta jambe ne sera pas gênée dans tout lieu que tu souhaites!
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes de l’antichambre , localisation T/A/W, Colonne 37, Spruch {365} paragraphe 625 d. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 312, édit. CYBELLE 2009.
𓂧 𓂋 𓀜 ( lire dr / dér ) : signifiant en ancien égyptien écarter, chasser, éloigner, repousser, enlever, supprimer, subjuguer, vaincre .
dr(w) dȜw.t=k
Traduction : (et) que tes impuretés soient chassées ;
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTI, Spell [6] (support du texte : sarcophage B6C) page 17, section a. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 8, Éditions du Rocher, 2004.
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dr(w) =f jh=k
Traduction : Puisse-t-il chasser ta peine !
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTI, Spell [32] (support du texte : sarcophage B1P) page 104, section a. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 52, Éditions du Rocher, 2004.
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dr(w)= j jw=k
Traduction : Je veux chasser l’injustice dont tu souffres
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTI, Spell [33] (suite), (support du texte : sarcophage B1P) page 121, section e. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 56, Éditions du Rocher, 2004.
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dr(=j) jh
«Je chasse la peine,
snḏm= j ẖr=f
je guéris ( le mal ) qui est sous lui,
Extraits des Textes des sarcophages Chapitre 1099, du Volume VII, page 395 de la version B1B0 b, section d et page 396 B1B0 section a in le Livre des deux chemins, transcription et traduction de M. André Fermat, p.222, édit. MdV, 2011.
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ḥw~n=j r ḏr m ʿ.wy=j
Traduction : J’ai tout repoussé avec mes bras
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTIV
, Spell [331] (suite) (support du texte : sarcophage G1T) page 175, section d. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 792, Éditions du Rocher, 2004.
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dr~n= j Ȝb.t=f
whn~n=j pr=f
dr-n=j tp(y)=f tȜ
Traduction : que j’ai assujetti sa maisonnée,
que j’ai rasé sa maison,
(et) que j’ai chassé son survivant
Extraits des Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 1, CTII, Spell [149] (suite 2), (support du texte : sarcophage S2P, puis S1Cª à compter de CTII 248 b) page 244-245, section d, a,b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 360, Éditions du Rocher, 2004.
Quelques références bibliques où figurent des vocables concernés :
( דְּרָע / Translittération : dera’ / Phonétique : der-aw ) : bras.
( אֶדְרָע / Translittération : ’edra’ / Phonétique : ed-raw’ ) : force, violence, arme, pouvoir, puissance, violence.
ה֣וּא צַלְמָ֗א רֵאשֵׁהּ֙ דִּֽי־דְהַ֣ב טָ֔ב חֲדֹ֥והִי וּדְרָעֹ֖והִי דִּ֣י כְסַ֑ף מְעֹ֥והִי וְיַרְכָתֵ֖הּ דִּ֥י נְחָֽשׁ׃
Translittération : hū ṣal·mā rê·šêh dî-ḏə·haḇ ṭāḇ ḥă·ḏō·w·hî ū·ḏə·rā·‘ō·w·hî dî ḵə·sap̄ mə·‘ō·w·hî
wə·yar·ḵā·ṯêh dî nə·ḥāš
Traduction : La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ;
Daniel 2 : 32.
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אֱדַ֗יִן מִן־דִּ֞י פַּרְשֶׁ֤גֶן נִשְׁתְּוָנָא֙ דִּ֚י [אַרְתַּחְשַׁשְׂתָּא כ] (אַרְתַּחְשַׁ֣שְׂתְּ ק) מַלְכָּ֔א קֱרִ֧י קֳדָם־רְח֛וּם וְשִׁמְשַׁ֥י סָפְרָ֖א וּכְנָוָתְהֹ֑ון אֲזַ֨לוּ בִבְהִיל֤וּ לִירֽוּשְׁלֶם֙ עַל־יְה֣וּדָיֵ֔א וּבַטִּ֥לוּ הִמֹּ֖ו בְּאֶדְרָ֥ע וְחָֽיִל׃ ס
Translittération : ’ĕ·ḏa·yin min-dî par·še·ḡen niš·tə·wā·nā dî [’ar-taḥ-šaś-tā ḵ] (’ar-taḥ-šaśt q) mal·kā qĕ·rî qo·ḏām-rə·ḥūm wə·šim·šay sā·p̄ə·rā ū·ḵə·nā·wā·ṯə·hō·wn ’ă·za·lū ḇiḇ·hî·lū lî·rū·šə·lem ‘al-yə·hū·ḏā·yê ū·ḇaṭ·ṭi·lū him·mōw bə·’eḏ·rā’ wə·ḥā·yil s
Traduction Bible de Jérusalem : Dès que la copie du document du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, le gouverneur, Shimshaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils partirent en toute hâte pour Jérusalem chez les Juifs et, par la force des armes, arrêtèrent leurs travaux.
Esdras 4 : 23
( זְרוֹעַ / zerowa’ ) : bras, avant-bras, main, épaule, fort, force, forces militaires, troupes…
וַתֵּ֤שֶׁב בְּאֵיתָן֙ קַשְׁתֹּ֔ו וַיָּפֹ֖זּוּ זְרֹעֵ֣י יָדָ֑יו מִידֵי֙ אֲבִ֣יר יַעֲקֹ֔ב מִשָּׁ֥ם רֹעֶ֖ה אֶ֥בֶן יִשְׂרָאֵֽל׃
Translittération : wat·tê·šeḇ bə·’ê·ṯān qaš·tōw way·yā·p̄ōz·zū zə·rō·‘ê yā·ḏāw mî·ḏê ’ă·ḇîr ya·‘ă·qōḇ miš·šām rō·‘êh ’e·ḇen yiś·rā·’êl
Traduction TOB : Mais il a tenu fermement son arc, ses bras et ses mains ont gardé leur agilité. Par la puissance du Dieu fort de Jacob, tu es devenu le berger, le rocher d’Israël»
Genèse 49: 24
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וְהֵ֥ם עַמְּךָ֖ וְנַחֲלָתֶ֑ךָ אֲשֶׁ֤ר הֹוצֵ֙אתָ֙ בְּכֹחֲךָ֣ הַגָּדֹ֔ל וּבִֽזְרֹעֲךָ֖ הַנְּטוּיָֽה׃ פ
Translittération : wə·hêm ‘am·me·ḵā wə·na·ḥă·lā·ṯə·ḵā ’ă·šer hō·w·ṣê·ṯā bə·ḵō·ḥă·ḵā hag·gā·ḏōl ū·ḇiz·rō·‘ă·ḵā han·nə·ṭū·yāh p̄
Traduction : « Ils sont pourtant ton peuple et ton héritage, que tu as fait sortir d’Egypte par ta grande puissance et par ton bras étendu. »
Deutéronome 9 : 29
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וְלָקַ֨ח הַכֹּהֵ֜ן אֶת־הַזְּרֹ֣עַ בְּשֵׁלָה֮ מִן־הָאַיִל֒ וְֽחַלַּ֨ת מַצָּ֤ה אַחַת֙ מִן־הַסַּ֔ל וּרְקִ֥יק מַצָּ֖ה אֶחָ֑ד וְנָתַן֙ עַל־כַּפֵּ֣י הַנָּזִ֔יר אַחַ֖ר הִֽתְגַּלְּחֹ֥ו אֶת־נִזְרֹֽו׃
Translittération : wə·lā·qaḥ hak·kō·hên ’êṯ haz·zə·rō·a‘ bə·šê·lāh min- hā·’a·yil wə·ḥal·laṯ maṣ·ṣāh ’a·ḥaṯ min- has·sal ū·rə·qîq maṣ·ṣāh ’e·ḥāḏ wə·nā·ṯan- ‘al- kap·pê han·nā·zîr ’a·ḥar hiṯ·gal·lə·ḥōw ’êṯ niz·rōw
Traduction Louis Segond Bible : « Le sacrificateur prendra l’épaule cuite du bélier, un gâteau sans levain de la corbeille, et une galette sans levain; et il les posera sur les mains du nazaréen, après qu’il aura rasé sa tête consacrée. »
Nombres 6 : 19 Bible.
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וְהָיָ֗ה כֶּֽאֱסֹף֙ קָצִ֣יר קָמָ֔ה וּזְרֹעֹ֖ו שִׁבֳּלִ֣ים יִקְצֹ֑ור וְהָיָ֛ה כִּמְלַקֵּ֥ט שִׁבֳּלִ֖ים בְּעֵ֥מֶק רְפָאִֽים׃
Translittération : wə·hā·yāh ke·’ĕ·sōp̄ qā·ṣîr qā·māh ū·zə·rō·‘ōw šib·bo·lîm yiq·ṣār- wə·hā·yāh kim·laq·qêṭ šib·bo·lîm bə·‘ê·meq rə·p̄ā·’îm
Traduction : « Il en sera comme quand le moissonneur récolte les blés, Et que son bras coupe les épis; Comme quand on ramasse les épis, Dans la vallée de Rephaïm. »
Esaïe 17 : 5, Bible.
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אַ֭לְמָנֹות שִׁלַּ֣חְתָּ רֵיקָ֑ם וּזְרֹעֹ֖ות יְתֹמִ֣ים יְדֻכָּֽא׃
Translittération : ’al·mā·nō·wṯ šil·laḥ·tā rê·qām ū·zə·rō·‘ō·wṯ yə·ṯō·mîm yə·ḏuk·kā
Traduction : « Tu renvoyais les veuves à vide; Les bras des orphelins étaient brisés. » Job 22 : 9 Bible.
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וְגַ֤ם עַד־זִקְנָ֨ה ׀ וְשֵׂיבָה֮ אֱלֹהִ֪ים אַֽל־תַּעַ֫זְבֵ֥נִי עַד־אַגִּ֣יד זְרֹועֲךָ֣ לְדֹ֑ור לְכָל־יָ֝בֹ֗וא גְּבוּרָתֶֽךָ׃
Translittération : wə·ḡam ‘aḏ ziq·nāh wə·śê·ḇāh ’ĕ·lō·hîm ’al-ta·‘az·ḇê·nî ‘aḏ ’ag·gîḏ zə·rō·w·‘ă·ḵā lə·ḏōr lə·ḵāl yā·ḇō·w gə·ḇū·rā·ṯe·ḵā
Traduction Ostervald : « Et même jusqu’à la vieillesse, jusqu’à la blanche vieillesse, ô Dieu, ne m’abandonne pas; jusqu’à ce que j’aie annoncé la force de ton bras à cette génération, ta puissance à tous ceux qui naîtront, »
Psaumes 71 : 18
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הִנֵּה֙ יָמִ֣ים בָּאִ֔ים וְגָֽדַעְתִּי֙ אֶת־זְרֹ֣עֲךָ֔ וְאֶת־זְרֹ֖עַ בֵּ֣ית אָבִ֑יךָ מִֽהְיֹ֥ות זָקֵ֖ן בְּבֵיתֶֽךָ׃
Translittération : hin·nêh yā·mîm bā·’îm wə·ḡā·ḏa‘·tî ’êṯ zə·rō·w·‘ă·ḵā wə·’êṯ zə·rō·w·a‘ bêṯ ’ā·ḇî·ḵā mih·yōṯ zā·qên bə·ḇê·ṯe·ḵā
Traduction Segond 1910 : Voici, le temps arrive où je retrancherai ton bras et le bras de la maison de ton père, en sorte qu’il n’y aura plus de vieillard dans ta maison.
1 Samuel 2 : 31
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וּזְרֹעֹ֥ות הַשֶּׁ֛טֶף יִשָּׁטְפ֥וּ מִלְּפָנָ֖יו וְיִשָּׁבֵ֑רוּ וְגַ֖ם נְגִ֥יד בְּרִֽית׃
Translittération : ū·zə·rō·‘ō·wṯ haš·še·ṭep̄ yiš·šā·ṭə·p̄ū mil·lə·p̄ā·nāw wə·yiš·šā·ḇê·rū wə·ḡam nə·ḡîḏ-bə·rîṯ
Traduction Martin Bible : « Et les bras des grandes eaux seront engloutis par un déluge devant lui, et seront rompus, et il sera le Chef d’un accord.»
Daniel 11 : 22 Bible.
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( זֶרֶת / translittération : zereth / Phonétique : zeh’- reth ) : paume de la main et ayant aussi le sens d’unité de mesure, d’empan, une demi-coudée environ ou distance entre le pouce et le petit doigt d’une main ouverte.
רָב֥וּעַ יִֽהְיֶ֖ה כָּפ֑וּל זֶ֥רֶת אָרְכֹּ֖ו וְזֶ֥רֶת רָחְבֹּֽו׃
Translittération : rā·ḇū·a‘ yih·yeh kā·p̄ūl ze·reṯ ’ā·rə·kōw wə·ze·reṯ rā·ḥə·bōw
Traduction TOB : Une fois plié, il sera carré, long d’un empan et large d’un empan .
Exode 28 : 16 Bible.
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וְאֵ֨לֶּה מִדֹּ֤ות הַמִּזְבֵּ֙חַ֙ בָּֽאַמֹּ֔ות אַמָּ֥ה אַמָּ֖ה וָטֹ֑פַח וְחֵ֨יק הָאַמָּ֜ה וְאַמָּה־רֹ֗חַב וּגְבוּלָ֨הּ אֶל־שְׂפָתָ֤הּ סָבִיב֙ זֶ֣רֶת הָאֶחָ֔ד וְזֶ֖ה גַּ֥ב הַמִּזְבֵּֽחַ׃
Translittération : wə·’êl·leh mid·dō·wṯ ham·miz·bê·aḥ bā·’am·mō·wṯ ’am·māh ’am·māh wā·ṭō·p̄aḥ wə·ḥêq hā·’am·māh wə·’am·māh rō·ḥaḇ ū·ḡə·ḇū·lāh ’el-śə·p̄ā·ṯāh sā·ḇîḇ ze·reṯ hā·’e·ḥāḏ wə·zeh gaḇ ham·miz·bê·aḥ
Traduction TOB : Voici les dimensions de l’autel en coudées, cette coudée valant une coudée et un palme. Le fossé, mesuré avec cette coudée : une coudée de large ; il s’étend, jusqu’au rebord qui en fait le tour, sur un empan. Voici la hauteur de l’autel :
Ezéchiel 43 : 13 Bible.
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מִֽי־מָדַ֨דבְּשָׁעֳל֜וֹמַ֗יִםוְשָׁמַ֙יִם֙בַּזֶּ֣רֶת
Translittération : mî-mā·ḏaḏ bə·šā·‘o·lōw ma·yim wə·šā·mā·yim baz·ze·reṯ
Traduction : «Qui est celui qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris les dimensions des cieux avec la paume […].» Ésaïe 40 : 12, Bible.
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וַיֵּצֵ֤א אִֽישׁ־הַבֵּנַ֙יִם֙ מִמַּחֲנֹ֣ות פְּלִשְׁתִּ֔ים גָּלְיָ֥ת שְׁמֹ֖ו מִגַּ֑ת גָּבְהֹ֕ו שֵׁ֥שׁ אַמֹּ֖ות וָזָֽרֶת׃
Translittération : way·yê·ṣê ’îš hab·bê·na·yim mim·ma·ḥă·nō·wṯ pə·liš·tîm gā·lə·yāṯ šə·mōw mig·gaṯ gā·ḇə·hōw šêš ’am·mō·wṯ wā·zā·reṯ
Traduction : « Un homme sortit alors du camp des Philistins et s’avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan. »
1 Samuel 17: 4, Bible.
( דּוֹר /dowr ) : demeure, habitation, séjour, période, génération, âge.
( דָּר /Transl. dar / Phon. dawr ) : génération.
וַיֹּ֤אמֶר אֱלֹהִים֙ אֶל־אַבְרָהָ֔ם וְאַתָּ֖ה אֶת־בְּרִיתִ֣י תִשְׁמֹ֑ר אַתָּ֛ה וְזַרְעֲךָ֥ אַֽחֲרֶ֖יךָ לְדֹרֹתָֽם׃
Translittération : way·yō·mer ’ĕ·lō·hîm ’el-’aḇ·rā·hām wə·’at·tāh ’êṯ bə·rî·ṯî ṯiš·mōr ’āt·tāh wə·zar·’ă·ḵā ’a·ḥă·re·ḵā lə·ḏō·rō·ṯām
Traduction Bible de Jérusalem : Dieu dit à Abraham : Et toi, tu observeras mon alliance, toi et ta race après toi, de génération en génération.
Genèse 17 : 9
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דֹּורִ֗י נִסַּ֧ע וְנִגְלָ֛ה מִנִּ֖י כְּאֹ֣הֶל רֹעִ֑י קִפַּ֨דְתִּי כָאֹרֵ֤ג חַיַּי֙ מִדַּלָּ֣ה יְבַצְּעֵ֔נִי מִיֹּ֥ום עַד־לַ֖יְלָה תַּשְׁלִימֵֽנִי׃
Translittération : dō·w·rî nis·sa’wə·niḡ·lāh min·nî kə·’ō·hel rō·‘î qip·paḏ·tî ḵā·’ō·rêḡ ḥay·yay mid·dal·lāh yə·ḇaṣ·ṣə·’ê·nî mî·yō·wm ‘aḏ lay·lāh taš·lî·mê·nî
Traduction Bible de Jérusalem : Ma demeure est arrachée, jetée loin de moi, comme une tente de bergers; comme un tisserand j’ai enroulé ma vie, il m’a séparé de la chaîne. Du point du jour jusqu’à la nuit tu m’as achevé;
Esaïe 38 : 12
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אָתֹ֙והִי֙ כְּמָ֣ה רַבְרְבִ֔ין וְתִמְהֹ֖והִי כְּמָ֣ה תַקִּיפִ֑ין מַלְכוּתֵהּ֙ מַלְכ֣וּת עָלַ֔ם וְשָׁלְטָנֵ֖הּ עִם־דָּ֥ר וְדָֽר׃
Translittération : ’ā·ṯō·w·hî kə·māh raḇ·rə·ḇîn wə·ṯim·hō·w·hî kə·māh taq·qî·p̄în mal·ḵū·ṯêh mal·ḵūṯ ‘ā·lam wə·šā·lə·ṭā·nêh ‘im-dār wə·ḏār
Traduction Louis Segond Bible : Que ses signes sont grands! que ses prodiges sont puissants! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.
Daniel 4 : 3
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