L’arbre Moringa ( 𓅡𓈎𓆭lire b3ḳ / bél/req )

Un arbre solaire.

𓏏𓅝𓏭𓀭 (Ḏḥwty) !

L’oiseau Jabiru

(𓃀/b) (𓅡 /b3/bèl/r) (𓄿 /3/ l ou r) (𓈎 /q)

(qāf /ق / rāʾ/ر /bā /ب)

𓃀 : jambe ou lieu (bw) où se tient la jambe. Translittération B- valeur phonétique B. Correspond au Copte ⲡ, ⲟⲩ, ϥ, ⲙ, à l’hébreu בּ Bet ‘b’ ou ב Bet ‘v’, à l’arabe ب ‘b’ bā’, au phénicien 𐤁 Beth ‘maison’; Sémitiques :  b, m, p.

𓄿 : vautour percnoptère. Translittération Ȝ .Valeur phonétique «A», l’Alef ou hamza ou L ou R de l’ancien égyptien. Correspond à l’hébreu א /Alef, à l’arabe ٲ ou Alif ou ء Hamza ou à l’arabe lam , ل ou ر / rāʾ ou à l’hébreu Lamed ל ou ר / resh. Sémitiques a, l, r. Il est important de savoir et de retenir que le signe du vautour percnoptère de l’égyptien pharaonique avait anciennement comme valeur phonétique celle de la liquide L. Ceci aurait été ignoré, négligé ou soit tu par les premiers égyptologues ou par la plupart d’entre eux qui n’ont retenu que la valeur phonétique A du moyen Empire en lui affublant uniquement comme valeurs équivalentes les sémitiques hébreu א /Alef, ou à l’arabe ا /Alif ou ء Hamza . La valeur phonétique de la consonne liquide L pour ce signe est plus ancienne. Sémitiques : l, r, a.

𓅡 : oiseau jabiru (b3 ). Idéogramme de  « b3 /bèl/r », âme.

𓈎 : dune de sable, flanc de colline/ ḳ / Voir ḳ3t (qélet/ hauteur, éminence, ce qui est en hauteur, lien avec ce qui est haut) ou ḳ33 (qélel /colline, terre haute. Comme en bambara -Niger-Congo- « Kùlu » : terre haute, montagne, colline, crête, mèche de cheveux au dessus de la tête, huppe (oiseau) ). Valeur phonétique : «q».

𓆭 : arbre. Idéogramme ou déterminatif d’arbre. 

Les vocables en égyptien pharaonique constitués par les signes donnés ci-dessus : 

𓃀𓅡𓈎 (lire b3ḳ / bél/req) ou 𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭𓏜 (lire b3ḳ / bél/req) : briller, scintiller, être (devenir) étincelant, éclatant, brillant, être clair, clair, s’éclaircir, être ébloui, aveuglé pour la vue (b3ḳ ḥr), lumineux, être lumineux, être heureux, chanceux, être innocent pour la conscience.

𓅡𓈎 (lire b3ḳ / bél/req): chance.

𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭 (lire b3ḳ / bél/req) : huileux, brillant, scintillant, luisant.

𓅡𓈎𓆭 (lire b3ḳ / bél/req ) : nom de l’arbre Moringa peregrina ou l’arbre behen (non celui de l’olivier comme on l’avait faussement attribué) très connu des anciens égyptiens, ils extrayaient l’huile de ses noix dénommées noix de Ben, l’huile appelée elle-même 𓃀𓅡𓄿𓈎𓆮𓏌𓏥 / b3ḳ / bél/req, riche en acides gras saturé, utilisée pour des soins de beauté et très prisée par les parfumeurs. Le Moringa peregrina était déjà fort connu en Égypte ancienne pour ses propriétés médicinales et cosmétiques, soignant diverses maladies et il était aussi utilisé au temps des anciens égyptiens pour la momification et pour purifier l’eau du Nil. La gomme qui s’exsude de son écorce est de couleur blanche ainsi que ses fleurs d’un blanc rosé ou de couleur jaune clair . Dans la Bible hébraïque le bois que Yah·weh aurait indiqué à Moïse pour purifier l’eau serait celui de l’arbre Moringa :

 וַיִּצְעַ֣ק אֶל־יְהוָ֗ה וַיֹּורֵ֤הוּ יְהוָה֙ עֵ֔ץ וַיַּשְׁלֵךְ֙ אֶל־הַמַּ֔יִם וַֽיִּמְתְּק֖וּ הַמָּ֑יִם שָׁ֣ם שָׂ֥ם לֹ֛ו חֹ֥ק וּמִשְׁפָּ֖ט וְשָׁ֥ם נִסָּֽהוּ׃

way·yiṣ·’aq ’el-Yah·weh ‘êṣ way·yaš·lêḵ ’el-ham·mā·yim way·yim·tə·qū ham·mā·yim šām śām lōw ḥōq ū·miš·pāṭ wə·šām nis·sā·hū 

Louis Segond Bible : Moïse cria à l’Eternel; et l’Eternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau. Et l’eau devint douce. Ce fut là que l’Eternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve.

Exode 15 : 25, Bible 

𓃀𓅡𓄿𓈎𓆮𓏌𓏥  ( b3ḳ / bél/req.) : nom de l’huile de Moringa ou huile de noix de Ben. On a attribué faussement ce terme de b3ḳ / bél/req à l’huile d’olive dont il n’a jamais été le nom en ancien égyptien.

Copte :

Noms : 

Dialecte sahidique : 

ⲉⲃⲣⲏϭⲉ (lire ebrēce ) : foudre.

Dialecte bohaïrique : 

ⲉⲃⲣⲏϫ (lire ebrēč) : foudre.

Vocables en arabe : 

(بَرَقَ / baraqa) / (يَبْرُقُ / yabruqu) : émettre une vive lumière, briller (avec des reflets),  éclairer, faire des éclairs, resplendir, étinceler, scintiller, luire, chatoyer, clignoter.

(بَرِقَ / bariqa) : être ébloui, effrayé

Noms : 

(بَرْق / barq) / (بُرُوق / burūq) – nom verbal de (بَرَقَ / baraqa) : foudre / foudres, éclair / éclairs, flash de foudre.

Ge’ez : 

( በረቀ / bäräḳä) : foudroyer, tonner.

Syriaque et Hébreu : 

( ܒܪܩܐ /barqā) : foudre.

(בָּרַק / baraq) – verbe : faire briller (lumière d’éclair).

(בָּרָק / barák) :  éclair, foudre, brillance, étincelle, lumineux comme un éclair. Au sens figuré éclair de l’épée.

w ʿ b r=k W sb3q r=k W

Lave donc Ounas ! Rends donc brillant Ounas

m š=k pw s3by s3b swʿb { j } w=k nṯr.w jm=f

dans le lac du chacal qui est tien, Chacal, dans lequel tu purifies les dieux !

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de l’antichambre , localisation W/ A/ E inf, colonne 36 Spruch {301}, paragraphe 457 a 457b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 164-165, édit. CYBELE 2009

j SȜḥ 2 sp mk wj j=k(w) m ḥqȜ bqȜ.t

Ô Orion ! Ô Orion ! Regarde-moi qui suis venu comme souverain du moringa

Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CT VII, Spell [1017] (support du texte : papyrus P.Gard.II ), page 236, section b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2160-2161, Éditions du Rocher, 2004.

Le vocable 𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭 (lire b3ḳ / bél/req) de la langue pharaonique est fort ancien et figure dans les premiers textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. La racine de ce vocable avec la charge sémantique qu’elle supporte que l’on retrouve jusque dans les langues sémitiques vivantes (hébreu,  arabe) appartient  aussi aux strates les plus anciennes de la langue des Rémètchous (les premiers habitants de la Vallée du Nil) puisqu’on en trouve trace écrite dans les premiers Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne, vieux de 4500 ans, ceux d’Ounas / 𓃹𓈖𓇋 𓋴,  neuvième et dernier pharaon de la la Ve dynastie durant l’Ancien empire. Il y est fait mention  deux fois en écriture hiéroglyphique du terme b3q.t /bél/req.t avec les significations de « lumineux » ou de « blanc » :

ʿm~n=sn jr.t Ḥr

b3q.t jm(y).t Jwnw

(après qu’)ils eurent avalé l’Oeil lumineux de Horus

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de la chambre funéraire, localisation W/ F/E sup, colonne 4-5, Spruch {204}, paragraphe 118 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 44-45, édit. CYBELE 2009.

n ṯwt js sj km s3 sj.t km.t

msw sj.t b3q.t snqw fdt w3p.t

Parce que tu es en vérité un bélier noir, le fils d’une brebis noire

Qui a mis au monde une brebis blanche, qui a tété les quatre trayons !

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre , localisation W/ F-A/S, colonne 9-10, Spruch {246}, paragraphe 252 b, 252 c. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 102-103, édit. CYBELE 2009.

De même que dans les textes des Pyramides du pharaon  de la VIe  dynastie, Téti /𓏏 𓏏 𓇋 :

[n ṯwt js sj (k)m s3 sj.t (km).t]

[msw sj.t b3q.t snqw fdt w3p.t]

[(car) tu n’es pas un bélier noir, fils d’une brebis noire,]

(Qu’a mis au monde une brebis blanche, qu’a allaité un quatuor de brebis !]

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide de Téti, textes de la chambre funéraire, localisation T/ F/S, colonne 1-2, Spruch {246}, paragraphe 252 b, 252 c. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 254-255, édit. CYBELE 2009.

On retrouvera le même vocable repris dans les Textes des pyramides de Mérenrê et de Neit, avec l’acception de « lumineux » ou de « blanc » :

ḏd mdw jd ḥr p.t b3q( w ) pḏ.t

-formule à réciter- Encense la face du ciel ( afin ) que les étendues célestes deviennent lumineuses

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome IV, Textes des Pyramides de Mérenrê, d’Aba, de Neit, d’Ipout et d’Oudjebten. Pyramide de Mérenrê, textes du vestibule, localisation M/V/E, colonne 16, spruch {570}, paragraphes 1443 a . Translittération et traduction de M. Claude Carrier, pages 2068-2069, édit. CYBELE 2010.

msw sj.t

ḏd mdw j-b3q.t snqw fdt w3p.t

qui a mis au monde une brebis

formule à réciterblanche, qui a tété les quatre trayons ! 

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome IV, Textes des Pyramides de Mérenrê, d’Aba, de Neit, d’Ipout et d’Oudjebten. Pyramide de Neit, textes de la chambre funéraire, localisation Nt/F/E inf., colonne 2, spruch {246}, paragraphes 252 c. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, pages 2562-2563, édit. CYBELE 2010.

Le vocable de l’égyptien pharaonique ancien b3ḳ / bél/req est le plus souvent nanti d’un déterminatif qu’est celui-ci 𓆭 et qui est un idéogramme ou déterminatif d’arbre. L’arbre connu sous le nom de Moringa peregrina était appelé par les anciens égyptiens b3ḳ / bél/req. Les anciens égyptiens extrayaient l’huile de ses noix dénommées noix de Ben, cette huile elle aussi était appelée𓃀𓅡𓄿𓈎𓆮𓏌𓏥 / b3ḳ / bél/req. La gomme qu’on peut en recueillir est de couleur blanche. Les qualificatifs de brillant, de lumineux, de blanc étaient sans doute employés primitivement pour son huile (pour sa brillance, sa clarté) pour sa gomme et ses fleurs dont la blancheur rosâtre ou jaune lumineux saute au regard. L’emploi du terme b3ḳ / bél/req vint à s’étendre aussi pour désigner le fait d’être lumineux, clair pour le ciel ou le firmament ou pour l’oeil, ou d’être ébloui, aveuglé pour le regard :

𓂜𓈖𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭𓏛𓁷𓏤𓂧𓎼𓄿𓏏𓁺𓍢

nn b3ḳ ḥr dg3.tw

Les visages ne seront plus éblouis (quand) on (le) regardera

Le terme b3ḳ / bél/req 𓃀𓅡𓈎𓆭 vint à revêtir aussi en égyptien pharaonique les acceptions d’être chanceux, d’être, de devenir heureux et à désigner l’innocence pour la conscience :

La prophétie de Neferty 52, in Les Prophéties de l’Égypte ancienne, textes traduits et commentés par André Fermat et Michel Lapidus, page 237, MdV Éditeur, 2019.

Rʿ j-dr sw m s.t=f de M m s.t

Rê, chasse-le de sa fonction (et) place Mérenrê dans sa fonction,

bȜq(=w)

devenu heureux

ẖr(y) ʿb.t

(et) portant le bâton !

Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome IV, Textes des Pyramides de Mérenrê, d’Aba, de Neit, d’Ipout et d’Oudjebten. Pyramide de Mérenrê, textes de l’antichambre, localisation M/A/W sup, colonne 47-48, spruch {476}, paragraphes 955 a, 955 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, pages 1936-1937, édit. CYBELE 2010.

Dans les langues sémitiques comme l’hébreu ou l’arabe, héritières de ce vocable fort ancien de l’Égyptien pharaonique, attaché au nom de l’arbre Moringa, au nom du produit huileux qu’on tire de ses noix, au delà de ces significations primitives y liées qu’on retrouve aussi chez elles comme d’être lumineux, de briller, de luire (comme l’huile de l’arbre Moringa), d’être ébloui pour le regard, on retrouvera sa racine servant à nommer la foudre ou l’éclair, en arabe (بَرْق / barq / بُرُوق /burūq – nom verbal de بَرَقَ / baraqa : foudre / foudres, éclair / éclairs) et en hébreu (בָּרָק /barák : foudre, brillance ou ברקא /barqā : foudre). Mais dans la langue de l’égyptien ancien le terme b3ḳ / bél/req𓃀𓅡𓈎𓆭 n’a jamais été usité pour nommer l’éclair ou la foudre.

Le vocable 𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭 (lire b3ḳ / béreq : briller, scintiller, être (devenir) étincelant, éclatant, brillant, être clair, clair, s’éclaircir, être ébloui, aveuglé pour la vue (b3ḳ ḥr), lumineux, être lumineux, être heureux, chanceux, être innocent pour la conscience est primitivement ancien égyptien ! Le graphème 𓅡 (phonétique B3 : bèl) représentant un oiseau jabiru (Marabout d’Afrique) existe depuis l’Égypte prédynastique dans les inscriptions hiéroglyphiques les plus anciennes. Des files de Jabiru figuraient déjà sur d’anciens artefacts (manches de couteau, peignes cérémoniels) protodynastiques (Nagada III, 3200- 3000 avant j.-c).Les anciens égyptiens ont eu recours à ce signe de l’oiseau Jabiru pour écrire le nom de « l’âme », 𓊸 𓅡 : B3 / bèl (nous dirons plutôt le nom de « l’énergie, de la puissance vitale », de « ce qui vivifie, qui rend vivant, conscient, actif, fort », « qui permet d’agir, de se mouvoir ») ou pour signifier, nommer « la puissance, le pouvoir, la capacité de manifestation » (𓅡𓅡𓅡 𓏛𓏥 : b3w/bél/rou) d’un être divin ou humain. Le fait qu’on trouve ce signe 𓅡 B3 / bèl/r ( dans la composition du mot b3ḳ / bél/req, nous rend compte du fait établi que les anciens égyptiens étaient de forts grands observateurs de leur environnement naturel (faune et flore). Le scribe ancien égyptien en réfère par abstraction sans doute aux couleurs splendides de l’Oiseau Jabiru, assez particulières, à la partie blanche éclatante de son plumage bicolore, qui contraste avec la couleur noire irisée de sa tête, de son cou, de ses ailes (à l’exception des rémiges) et de sa queue. Mais tout l’ensemble de son plumage bigarré (noir-nuit, obscurité, ténèbres- et blanc-jour, clarté, lumière) offre visiblement un aspect splendide, éclatant au regard, contrasté de couleur blanche éclatante et de couleur noire aux reflets d’arc-en-ciel. Pour écrire ou dire clair, blanc, lumineux, référence est faite à la fois au signe de l’oiseau Jabiru (pour renseigner davantage sur la sémantique du vocable) et à celui du déterminatif végétal 𓆭 (Idéogramme ou déterminatif d’arbre) renvoyant à l’arbre Moringa appelé aussi l’arbre de vie pour ses nombreuses vertus.

Références au sein de la Bible : 

(בָּרַק / baraq) – verbe : faire briller (lumière d’éclair) : 

בְּרֹ֣וק בָּ֭רָק וּתְפִיצֵ֑ם שְׁלַ֥ח חִ֝צֶּ֗יךָ וּתְהֻמֵּֽם׃

bə·rō·wq bā·rāq ū·ṯə·p̄î·ṣêm šə·laḥ ḥiṣ·ṣe·ḵā ū·ṯə·hum·mêm

Traduction Louis Segond : Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis! Lance tes flèches, et mets-les en déroute!

Psaumes 144 : 6 , Bible.

(בָּרָק / barák) :  éclair, foudre, brillance, étincelle, lumineux (comme un éclair). Au sens figuré éclair de l’épée : 

וַיְהִי֩ בַיֹּ֨ום הַשְּׁלִישִׁ֜י בִּֽהְיֹ֣ת הַבֹּ֗קֶר וַיְהִי֩ קֹלֹ֨ת וּבְרָקִ֜ים וְעָנָ֤ן כָּבֵד֙ עַל־הָהָ֔ר וְקֹ֥ל שֹׁפָ֖ר חָזָ֣ק מְאֹ֑ד וַיֶּחֱרַ֥ד כָּל־הָעָ֖ם אֲשֶׁ֥ר בַּֽמַּחֲנֶֽה׃

way·hî-ḇay·yō·wm haš·šə·lî·šî bih·yō·wṯ hab·bō·qer way·hî- qō·lōṯ ū·ḇə·rā·qîm wə·’ā·nān kā·ḇêḏ ‘al-hā·hār wə·qōl šō·p̄ār ḥā·zāq mə·’ōḏ way·ye·ḥĕ·raḏ kāl-hā·’ām ’ă·šer bam·ma·ḥă·neh

Traduction Louis Segond : Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne; le son de la trompette retentit fortement; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante.

Exode 19 : 16, Bible.

אִם־שַׁנֹּותִי֙ בְּרַ֣ק חַרְבִּ֔י וְתֹאחֵ֥ז בְּמִשְׁפָּ֖ט יָדִ֑י אָשִׁ֤יב נָקָם֙ לְצָרָ֔י וְלִמְשַׂנְאַ֖י אֲשַׁלֵּֽם׃

’im-šan·nō·w·ṯî bə·raq ḥar·bî wə·ṯō·ḥêz bə·miš·paṭ yā·ḏî ’ā·šîḇ nā·qām lə·ṣā·rāy wə·lim·śan·’ay ’ă·šal·lêm

Traduction Louis Segond : Si j’aiguise l’éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent ;

Deutéronome 32 : 41, Bible.

שָׁלַף֮ וַיֵּצֵ֪א מִגֵּ֫וָ֥ה וּ֭בָרָק מִֽמְּרֹרָתֹ֥ו יַהֲלֹ֗ךְ עָלָ֥יו אֵמִֽים׃

šā·lap̄ way·yê·ṣê mig·gê·wāh ū·ḇā·rāq mim·mə·rō·rā·ṯōw ya·hă·lōḵ ‘ā·lāw ’ê·mîm

Traduction Louis Segond : Il arrache de son corps le trait, Qui étincelle au sortir de ses entrailles, Et il est en proie aux terreurs de la mort.

Job 20 : 25, Bible.

הֵאִ֣ירוּ בְרָקָ֣יו תֵּבֵ֑ל רָאֲתָ֖ה וַתָּחֵ֣ל הָאָֽרֶץ׃

hê·’î·rū ḇə·rā·qāw tê·ḇêl rā·’ă·ṯāh wat·tā·ḥêl hā·’ā·reṣ

Traduction Louis Segond Bible : Ses éclairs illuminent le monde, La terre le voit et tremble;

Psaumes 97 : 4, Bible.

וּגְוִיָּתֹ֣ו כְתַרְשִׁ֗ישׁ וּפָנָ֞יו כְּמַרְאֵ֤ה בָרָק֙וְעֵינָיו֙ כְּלַפִּ֣ידֵי אֵ֔שׁ וּזְרֹֽעֹתָיו֙ וּמַרְגְּלֹתָ֔יו כְּעֵ֖ין נְחֹ֣שֶׁת קָלָ֑ל וְקֹ֥ול דְּבָרָ֖יו כְּקֹ֥ול הָמֹֽון׃

ū·ḡə·wî·yā·ṯōw ḵə·ṯar·šîš ū·p̄ā·nāw kə·mar·’êh ḇā·rāq wə·‘ê·nāw kə·lap·pî·ḏê ’êš ū·zə·rō·’ō·ṯāw ū·mar·gə·lō·ṯāw kə·‘ên nə·ḥō·šeṯ qā·lāl wə·qōl də·ḇā·rāw kə·qō·wl hă·mō·wn

Traduction Louis Segond : Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l’éclair, ses yeux étaient comme des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à de l’airain poli, et le son de sa voix était comme le bruit d’une multitude.

Daniel 10 : 6, Bible.

Références au sein du corpus coranique : 

Éclair(s) : 

وْ كَصَيِّبٍۢ مِّنَ ٱلسَّمَآءِ فِيهِ ظُلُمَٰتٌۭ وَرَعْدٌۭ وَبَرْقٌۭ يَجْعَلُونَ أَصَٰبِعَهُمْ فِىٓ ءَاذَانِهِم مِّنَ ٱلصَّوَٰعِقِ حَذَرَ ٱلْمَوْتِ ۚ وَٱللَّهُ مُحِيطٌۢ بِٱلْكَٰفِرِينَ 

ʾaw ka-ṣayyibin mina s-samāʾi fīhi ẓ-ẓulumātun wa-raʿdun wa-barqun yajʿalūna ʾaṣābiʿahum fī ʾādhānihim mina ṣ-ṣawāʿiqi ḥadhara l-mawti wa-llāhu muḥīṭun bi-l-kāfirīna

Traduction d’André Chouraqui :  Ou c’est comme une trombe du ciel

avec ténèbres, tonnerre, éclairs.

Ils se mettent les doigts dans les oreilles,

contre le fracas, par crainte de la mort.

Allah cerne les effaceurs !

Sourate 2, البقرة, Al-Baqarat, La Génisse, verset 19, Coran.

يَكَادُ ٱلْبَرْقُ يَخْطَفُ أَبْصَٰرَهُمْ ۖ كُلَّمَآ أَضَآءَ لَهُم مَّشَوْا۟ فِيهِ وَإِذَآ أَظْلَمَ عَلَيْهِمْ قَامُوا۟ ۚ وَلَوْ شَآءَ ٱللَّهُ لَذَهَبَ بِسَمْعِهِمْ وَأَبْصَٰرِهِمْ ۚ إِنَّ ٱللَّهَ عَلَىٰ كُلِّ شَىْءٍۢ قَدِيرٌۭ 

yakādu l-barqu yakhṭafu ʾabṣārahum kullamā ʾaḍāʾa lahum mashaw fīhi wa-ʾidhā ʾaẓlama ʿalayhim qāmū wa-law shāʾa llāhu la-dhahaba bi-samʿihim wa-ʾabṣārihim ʾinna llāha ʿalā kulli shayʾin qadīrun

Traduction d’André Chouraqui : L’éclair leur ôte la vue.

Dès qu’il les illumine, ils marchent,

mais quand la ténèbre survient, ils s’arrêtent.

Quand Allah le décide, Il leur ôte l’ouïe et la vue,

Voici, Allah, sur tout, puissant.

Sourate 2, البقرة, Al-Baqarat, La Génisse, verset 20, Coran

هُوَ ٱلَّذِى يُرِيكُمُ ٱلْبَرْقَ خَوْفًۭا وَطَمَعًۭا وَيُنشِئُ ٱلسَّحَابَ ٱلثِّقَالَ 

huwa lladhī yurīkumu l-barqa khawfan wa-ṭamaʿan wa-yunshiʾu s-saḥāba th-thiqāla

Traduction d’André Chouraqui : Il vous fait voir les éclairs,

dans la crainte et l’espoir,

Il suscite de lourds nuages.

Sourate 13, الرعد , Al-Raʿd, Le Tonnerre, verset 12, Coran.

لَمْ تَرَ أَنَّ ٱللَّهَ يُزْجِى سَحَابًۭا ثُمَّ يُؤَلِّفُ بَيْنَهُۥ ثُمَّ يَجْعَلُهُۥ رُكَامًۭا فَتَرَى ٱلْوَدْقَ يَخْرُجُ مِنْ خِلَٰلِهِۦ وَيُنَزِّلُ مِنَ ٱلسَّمَآءِ مِن جِبَالٍۢ فِيهَا مِنۢ بَرَدٍۢ فَيُصِيبُ بِهِۦ مَن يَشَآءُ وَيَصْرِفُهُۥ عَن مَّن يَشَآءُ ۖ يَكَادُ سَنَابَرْقِهِۦ يَذْهَبُ بِٱلْأَبْصَٰرِ 

ʾa-lam tara ʾanna llāha yuzjī saḥāban thumma yuʾallifu baynahū thumma yajʿaluhū rukāman fa-tarā l-wadqa yakhruju min khilālihī wa-yunazzilu mina s-samāʾi min jibālin fīhā min baradin fa-yuṣību bihī man yashāʾu wa-yaṣrifuhū ʿan man yashāʾu yakādu sanā barqihī yadhhabu bi-l-ʾabṣāri

Traduction d’André Chouraqui : Ne le vois-tu pas ?

Allah meut les nuées,

il les accumule toutes

et les met en amas.

Tu vois l’ondée sortir de leur lieu

et descendre des ciels,

la grêle des montagnes:

il en atteint qui il veut

et en préserve qui il veut.

L’éclat de son éclair fait fuir le regard.

Sourate 24, النور , An-Nūr, La Lumière, verset 43, Coran.

وَمِنْ ءَايَٰتِهِۦ يُرِيكُمُ ٱلْبَرْقَ خَوْفًۭا وَطَمَعًۭا وَيُنَزِّلُ مِنَ ٱلسَّمَآءِ مَآءًۭ فَيُحْىِۦ بِهِ ٱلْأَرْضَ بَعْدَ مَوْتِهَآ ۚ إِنَّ فِى ذَٰلِكَ لَءَايَٰتٍۢ لِّقَوْمٍۢ يَعْقِلُونَ

wa-min ʾāyātihī yurīkumu l-barqa khawfan wa-ṭamaʿan wa-yunazzilu mina s-samāʾi māʾan fa-yuḥyī bihi l-ʾarḍa baʿda mawtihā ʾinna fī dhālika la-ʾāyātin li-qawmin yaʿqilūna

Traduction d’André Chouraqui : Parmi Ses Signes, il vous fait voir l’éclair,

dans l’effroi, mais avec l’espoir aussi

de voir descendre l’eau du ciel

pour ressusciter la terre morte:

Voilà des Signes pour un peuple qui discerne.

Sourate 30, الروم , Ar-Rūm, Les Romains, verset 24, Coran.

Ébloui (regard) :

فَإِذَابَرِقَ ٱلْبَصَرُ 

fa-ʾidhā bariqa l-baṣaru

Traduction d’André Chouraqui : Quand le regard sera ébloui,

Sourate 75, القيامة ,  Al-Qiyāma, Le Relèvement, verset 7, Coran.

Autres références du vocable 𓃀𓅡𓄿𓈎𓆭 (lire b3ḳ / bél/req) de l’égyptien ancien dans Les Textes des sarcophages du Moyen Empire et dans le Papyrus médical Edwin Smith avec l’acception de clair, d’être clair y donnée :

Le nom de l’arbre solaire, sacré pour les anciens égyptiens mentionné dans Les Textes des Sarcophages du Moyen Empire :

j SȜḥ 2 sp mk wj j=k(w) m ḥqȜ bqȜ.t

Ô Orion ! Ô Orion ! Regarde-moi qui suis venu comme souverain du moringa

Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CT VII, Spell [1017] (support du texte : papyrus P.Gard.II ), page 236, section b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2160-2161, Éditions du Rocher, 2004.

jn(w) wḏȜ.t pw N pn bȜq=t(j)

C’est celui qui a apporté l’Oeil brillant de Horus que ledit N !

jn N pn wḏʿ(w) ḥȜtj nkn(w).t Ḥr bȜq(w)=s

C’est ledit N qui a enlevé la taie de l’Oeil blessé de Horus (afin) qu’il brille (de nouveau) !

Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CT VII, Spell [1094] (support du texte : sarcophage B1B0), page 373, section a,b .Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2266 – 2267, Éditions du Rocher, 2004.

p3js(w) n(y)t(yw)t m r(3) n(y) wbnw pf mw.y šȜm jrtyw.sn ʿʿw

les tissus granulomateux qui sont dans l’orifice de cette plaie suintent constamment ; leur texture est brûlante ; les sécrétions 

hȜȜ jm bȜ.y ḏd.jn.k (j)r.f ẖry šm3y n(y) wbnw

qui s’en échappent en permanence sont claires : alors tu diras de lui qui présente une complication insolite d’une plaie de 

Le papyrus médical Edwin Smith, chirurgie et magie en Égypte antique, XIII-22 à XIV-1, page 160, translittération et traduction de François Resche, édit. L’Harmattan, 2017. 

m ḳȜbt.f gmm.k tḫb ʿȜ-wr jšw.y ḥr ḳȜbt.f bȜ.(y)

du thorax et trouves en permanence une très grosse boursouflure faisant saillie au niveau de la poitrine et de (teinte) claire

mj mw ẖr d(r)t.k jrỉ.n sn (j)ḫwt n(j) ʿbȜ(.n) jrtyw(.sn)

comme de l’eau, sous ta main, qui a formé des choses dont la texture ne brille pas 

Le papyrus médical Edwin Smith, chirurgie et magie en Égypte antique, XV-21 à XVI-1, page 168, translittération et traduction de François Resche, édit. L’Harmattan, 2017. 

feuilles et fleurs de l’arbre Moringa
L’oiseau Jabiru

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𓄿𓈖𓄿𓃀 𓄿 𓃣 𓇋𓂋𓏭𓀹𓅓𓆼𓄿𓏏𓍝𓆱 (𝒜𝓃𝒶𝒷𝒶 𝐼𝓇𝓎 𝑀𝑒𝓀𝒽𝒶𝓉)𓎟𓏤𓅆 𓃡𓃀 𓅱𓏏 (𝓃𝒶𝒷𝒶 𝓈𝒶𝓇𝑒𝒷𝑜𝓊.𝓉)

« 𝒬𝓊𝑒 𝓁𝑒 𝓇𝑜𝒾 𝓈𝑜𝒾𝓉 𝑔𝓇𝒶𝒸𝒾𝑒𝓊𝓍 𝑒𝓉 𝒹𝑜𝓃𝓃𝑒, 𝑒𝓉 𝒜𝓃𝓊𝒷𝒾𝓈 𝓆𝓊𝒾 𝓅𝓇é𝓈𝒾𝒹𝑒 𝒶𝓊 𝓅𝒶𝓋𝒾𝓁𝓁𝑜𝓃 𝒹𝒾𝓋𝒾𝓃, 𝓂𝒶î𝓉𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝒟𝑜𝓊𝒶𝓉, à 𝓆𝓊𝒾 𝓁𝑒𝓈 𝑜𝒸𝒸𝒾𝒹𝑒𝓃𝓉𝒶𝓊𝓍 𝓇𝑒𝓃𝒹𝑒𝓃𝓉 𝒽𝑜𝓂𝓂𝒶𝑔𝑒, 𝓂𝒶î𝓉𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝒮𝑒𝓅𝒶, 𝓆𝓊𝒾 𝓅𝓇é𝓈𝒾𝒹𝑒 à 𝓁𝒶 𝒯𝑒𝓇𝓇𝑒 𝓈𝒶𝒸𝓇é𝑒, 𝓁𝓊𝒾 𝓆𝓊𝒾 𝓇é𝓈𝒾𝒹𝑒 𝒶𝓊 𝒸𝒾𝑒𝓁 𝓂é𝒹𝒾𝒶𝓃, 𝓁𝑒 𝓆𝓊𝒶𝓉𝓇𝒾è𝓂𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝑒𝓃𝒻𝒶𝓃𝓉𝓈 𝒹𝑒 𝑅ê, 𝓆𝓊’𝑜𝓃 𝒶 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝒹𝑒𝓈𝒸𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝒹𝓊 𝒸𝒾𝑒𝓁 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓅𝒶𝓇𝒻𝒶𝒾𝓇𝑒 𝒪𝓈𝒾𝓇𝒾𝓈 𝓉𝒶𝓃𝓉 𝑒𝓈𝓉 𝑔𝓇𝒶𝓃𝒹𝑒 𝓈𝑜𝓃 𝑒𝓍𝒸𝑒𝓁𝓁𝑒𝓃𝒸𝑒 𝒶𝓊 𝒸œ𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝑅ê 𝑒𝓉 𝒹𝑒𝓈 𝒹𝒾𝑒𝓊𝓍 ! »

— 𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝟫𝟢𝟪 𝒹𝑒𝓈 𝒯𝑒𝓍𝓉𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓈 𝒮𝒶𝓇𝒸𝑜𝓅𝒽𝒶𝑔𝑒𝓈, 𝓉𝓇𝒶𝒹𝓊𝒸𝓉𝒾𝑜𝓃 𝒹𝑒 𝒫𝒶𝓊𝓁 𝐵𝒶𝓇𝑔𝓊𝑒𝓉.