𓃀 𓂓𓇳𓐅 : lire bkȝ | békèr

𓏏𓅝𓏭𓀭 (Ḏḥwty) !

𓃀 – b | 𓂓-kl-krka | 𓇳 (𓇳𓏤  | rʿ |â)

(ʾ |ر- kāf | ك – bā )

𓃀b | 𓏘– q |𓄿– l-r-a ( 𓇶𓏥)

(r | ʾر- q | ḳāf-ق – b | bā-ب)

𓃀 : jambe ou lieu, endroit (bw) où se tient la jambe- concept de lieu, d’espace. Phonogramme unilitère.Translittération b .Valeur phonétique [B]. Correspond au Copte ⲡ, ⲟⲩ, ϥ, ⲙ, à l’hébreu בּ Bet ‘b’ ou ב Bet ‘v’, à l’arabe ب ‘b’ bā’, au phénicien 𐤁 Beth /maison. Sémitiques :  b, m, p.

𓂡 : avant-bras tenant un bâton. Effort, force, violence. Déterminatif de tout acte qui requiert un effort, un examen.

𓄿 : vautour percnoptère. Translittération Ȝ .Valeur phonétique «A», l’Alef ou hamza ou L ou R de l’ancien égyptien. Correspond à l’hébreu א /Alef, à l’arabe ٲ ‘ʾa’ ou ‘ʾu ‘Alif ou ء Hamza ou à l’arabe lam , ل ou ر / rāʾ ou à l’hébreu Lamed ל ou ר / resh. Sémitiques a, l, r. Il est important de savoir et de retenir que le signe du vautour percnoptère de l’égyptien pharaonique avait anciennement comme valeur phonétique celle de la liquide L. Ceci aurait été ignoré, négligé ou soit tu par les premiers égyptologues ou par la plupart d’entre eux qui n’ont retenu que la valeur phonétique A du moyen Empire en lui affublant uniquement comme valeurs équivalentes les sémitiques hébreu א /Alef, ou à l’arabe ا /Alif ou ء Hamza . La valeur phonétique de la consonne liquide L pour ce signe est plus ancienne.

𓅡 : oiseau jabiru (b3 ). Idéogramme de  « b3 » , âme. Phonogramme bilitère « b3 / bel / bèr/ bâ».

𓂓 : deux bras levés (kȝ , k)-  Phonogramme bilitère  kȝ (kèl/ kir). Idéogramme du kȝ (kel/ker/ka), de l’énergie, de la force vitale ou de la puissance créatrice, mis en lien avec le soleil, l’énergie, la puissance créatrice solaire, flambeau du jour. Le phonème K de kȝ correspond à l’arabe kāf / ك équivalent à l’hébreu כ / khaf ou kaph /  [x] ou [k].

𓈎  : dune de sable, flanc de colline/ ḳ / Voir ḳ3. t (qél.t/ hauteur, éminence, ce qui est en hauteur, lien avec ce qui est haut)- nom féminin ou ḳ33 (qélel / colline, terre haute. Comme en bambara -Niger-Congo- «  Kùlu  » : terre haute, montagne, colline, crête, mèche de cheveux au dessus de la tête, huppe (oiseau) ). Valeur phonétique : «q». Équivalent aux Coptes kⁱ, q/Ϭ , k/Ⲕ , kh/ Ⲭ ; à l’hébreu ק ‘k’ Qoph ; à l’arabe ق /q/ (ḳāf). Sémitiques :   ḳ, k , q, g, ģ.

𓇳 : soleil. Idéogramme de soleil (𓇳𓏤 / rʿ /râ). Déterminatif d’actions du soleil,  de lumière, de jour, de notion, de divisions de temps, de saisons.

𓇳𓐅 : 𓇳 sur deux traits horizontaux 𓐅 : déterminatif de divisions du temps. Employé par le scribe ancien égyptien pour renvoyer à une période diurne et temporelle, celle de l’aube, du matin.

𓇶 : soleil rayonnant. Déterminatif d’éclairer, de briller.

𓁒 : représentant une femme en train d’accoucher;  déterminatif de donner naissance.

𓏏 : galette de pain (t, it) . Translittération T, équivalant à l’hébreu תּ ‘t’ Tav, à l’arabe ت ‘t’ tā’ , au phénicien T Taw avec ‘Croix’, 𐤈 Teth. Sémitique t, d, ṭ . Il sert de marque du féminin à la fin des vocables de l’égyptien pharaonique.

Vocables en ancien égyptien : 

𓃀 𓂓𓇳𓐅 ( lire bkȝ / bkr/ békèr) : le matin, demain, le lendemain.  Autre variante d’écriture : 𓃀𓅡𓂓𓇼 (lire bȝkȝ / békèr). Ce vocable ancien égyptien est écrit avec le phonogramme  𓂓 : deux bras levés (kȝ , k), avec la prononciation sans doute du moyen empire : ka si on lit le mot « bka / béka » Cette transcription ȝ est celle du vautour percnoptère 𓄿 dont les valeurs phonétiques [l], [r] sont plus anciennes. Ce vocable ancien égyptien 𓃀 𓂓𓇳𓐅 devrait être lu anciennement comme bkȝ / bkr. Le phonème K dans ce mot  bkȝ /bkr/ békèr s’écrit avec le phonogramme ancien égyptien 𓎡 , transcription k, translittération k, valeur phonétique [K] qui correspond à l’ hébreu כּ [k] ou כ [x ], à  l’arabe ك ‘k’ kāf. Sémitiques : k, g, q. L’arabe بَكَرَ / bakara (se lever tôt), بُكْرَة /  bukْraẗ (l’aube) ou باكِرًا / bākirrā  (dès l’aube, de bonne heure) sont à remonter à ce vocable de l’égyptien pharaonique de l’ancien empire.

𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ béqer) : le matin. Vous remarquerez que ce mot avec ce phonogramme unilitère 𓏘,  transcription ḳ, translittération q avec valeur phonétique [q] est l’équivalent du Copte kⁱ, q/Ϭ , k/Ⲕ , kh/ Ⲭ ; de l’hébreu ק ‘k’ Qoph ; de l’arabe ق / q (ḳāf). Sémitiques :  ḳ, k , q, g, ģ. Ce vocable de l’égyptien ancien est le même que le mot en hébreu בֹּקֶר (boqer) : arrivée de l’aurore,  matin, point du jour, commencement du jour, demain, jour suivant, lendemain.

L’unilitère 𓄿 correspond aux sémitiques l, r, a. Les valeurs phonétiques [l], [r] sont plus anciennes.

𓋴𓃀𓂓𓁑 (sbkȝ / sébékèr) : verb-causatif. : féconder.

𓃀𓂓𓁐 ou 𓃀𓂓𓏤𓁑 ( bkȝ / békèr) : verbe- voulant dire « être enceinte ». Le vocable s’emploie aussi pour les animaux. Pour une vache gravide par exemple : 𓃀𓅡𓄿𓂓𓏤𓁑𓃒 ( bkȝ / békèr)

𓃀𓂓 𓏏𓁐 (lire  bkȝ.t / békèr.t) : nom féminin désignant une femme enceinte.

𓃀𓂓 𓏏𓁒 (lire  bkȝ.t / békèr.t) : nom féminin désignant une panicule de jonc (inflorescence en grappes du jonc). Comparez avec l’hébreu (בָּכַר /bakar) pour les fruits d’une plante. Ici ce sont les jeunes fleurs fraiches du jonc qui sont désignées par ce vocable en ancien égyptien. Comparez à l’arabe (بَقَرَة / baqarat) -nom féminin désignant une génisse, une jeune vache qui n’a pas encore eu de veau. Et à l’hébreu (בַּקָּר/ baqár) : bovin, boeuf.

Copte : 

Ⲃ/ⲃ : bēta / b / [b, v, w]

Ⲟ / ⲟ : ou / o / [o]

Ⲕ / ⲕ : kappa / k / [k]

Ⲓ / ⲓ  : iōta / i / [i, j]

ⲃⲟⲕⲓ (dialecte bohaïrique)- adjectif- : enceinte, le mot vient de l’ancien égyptien 𓃀𓂓𓁐 ou 𓃀𓂓𓏤𓁑 ( bkȝ / békèr) voulant dire « être enceinte » ou rendre enceinte.

Vocables de l’hébreu :

(בֹּקֶר / boqer) : arrivée de l’aurore, matin, point, commencement du jour, demain, jour suivant, lendemain.

( בָּקָר/baqar / phonétique : baw-kawr’) : génisse, brebis, jeune veau ou jeune taureau. Ou bétail, troupeau, tête de bétail (en la comptant individuellement). Ces deux premiers mots ci-dessus sont à mettre en lien avec ce vocable de l’égyptien pharaonique : 𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ béqer) : le matin. Vous remarquerez que ce mot avec ce phonogramme unilitère 𓏘,  transcription ḳ, translittération q avec valeur phonétique [q] est l’équivalent du Copte kⁱ, q/Ϭ , k/Ⲕ , kh/ Ⲭ ; de l’hébreu ק ‘k’ Qoph ; de l’arabe ق / q (ḳāf). Sémitiques :  ḳ, k , q, g, ģ. Ce vocable de l’égyptien ancien est le même que le mot en hébreu בֹּקֶר (boqer) : arrivée de l’aurore,  matin, point du jour, commencement du jour, demain, jour suivant, lendemain. Comparez à l’arabe (بَقَرَة / baqarat) -nom féminin désignant une génisse, une jeune vache qui n’a pas encore eu de veau. Ce mot en arabe doit provenir sans doute de l’hébreu.

(בְּכוֹר / bekowr) : premier-né ou aîné de l’humain ou des animaux.

(בָּכַר /bakar) : être né le premier ou de manière précoce, enfanter tôt ou la première fois, nouveau fruit d’une plante, donner le droit d’ainesse. 

Vocables de l’arabe : 

(ʾ/ر- kāf / ك – bā /ب)

(بَكَرَ /bakara)- (يَبْكُرُ /yabkuru) -verbe forme I : se lever tôt, arriver tôt, être en avance.

(باكِرًا /bâkiran) : de bonne heure, dès la pointe du jour, dès l’aube.

(بُكْرَة / bukra) : l’aube.

(الإِبْكَار /aleِbْkَar) : le matin.

( إِبْكار /eِbْkar) : ce qui est précoce, précocité.

(بِكْر /bikr  / pluriel : أَبْكَار / ʾabkār  ) : nouveau, premier-né, puceau, pucelle, célibataire.

(بِكْرِيّ / bِkْrِy) : premier-né, aîné.

(بَكْر /bakr) : prénom masculin.

וְהֶ֨בֶל הֵבִ֥יא גַם־ה֛וּא מִבְּכֹרֹ֥ות צֹאנֹ֖ו וּמֵֽחֶלְבֵהֶ֑ן וַיִּ֣שַׁע יְהוָ֔ה אֶל־הֶ֖בֶל וְאֶל־מִנְחָתֹֽו׃

wə·he·ḇel hê·ḇî ḡam-hū mib·bə·ḵō·rō·wṯ ṣō·nōw ū·mê·ḥel·ḇê·hen way·yi·ša‘ Yah·weh ’el-he·ḇel wə·’el-min·ḥā·ṯōw
Et-Habel fit-aller, aussi-lui des-prémices du-monde-à-lui ; et-de-la-quintessence (de la qualité éminente)-à-eux : et-il-se-montra-sauveur, IHÔAH, envers-Habel, et-envers-l’offrande-sienne.
Traduction d’Antoine Fabre d’Olivet, Genèse 4 : 4, Bible.

𓃀 𓂓𓇳𓐅 (b /𓃀 – 𓂓 / kl ou kr -𓇳 𓐅 : lire bkȝ/békel/béker/békA) ! Assurément l’un des mots les plus archaïques de l’ancienne langue des pharaons d’Égypte ! Ses traces écrites les plus reculées dans le temps figurent, comme il se doit lorsqu’il s’agit des vocables les plus anciens de l’égyptien pharaonique, dans les premiers Textes des Pyramides de l’Égypte antique que sont ceux d’Ounas /𓃹𓈖𓇋 𓋴 (pharaon de la Ve dynastie- 2353 à -2323 selon J. P. Allen) et ceux de 𓏏 𓏏 𓇋 / Téti (pharaon de la Vie dynastie, -2374 à -2354 d’après J.P.Allen). Le nom du matin, du lendemain en égyptien ancien s’écrit à partir de cette racine lexicale b-k-ȝ/békel/béker/békA avec le phonogramme bilitère 𓂓 figurant deux bras levés (kȝ/kel/kèr/ kA), « kA » si l’on suit la prononciation du Moyen empire, et le déterminatif sémantique de lumière, de temps, de saisons, représenté par un disque solaire, 𓇳, le soleil étant nommé dans la langue des pharaons (𓇳𓏤 / rʿ /râ).

Dans une autre variante d’écriture désignant le matin en égyptien pharaonique qu’est celle-ci 𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ béqer), nous avons la graphie du vautour percnoptère 𓄿 dont la transcription ȝ a pour valeurs phonétiques [l], [r], [A],-la première dans l’ordre étant la plus ancienne- et une fois de plus nous y avons la graphie du soleil (rʿ /râ), rayonnant cette fois-ci. Ces vocables de l’égyptien pharaonique𓃀 𓂓𓇳𓐅 (lire bkȝ / békel / békèr/ békA) ou 𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ phonétique : béqer), ou 𓃀𓅡𓂓𓇼(lire bkȝ / bkr/ békèr) devaient être lus anciennement comme bkȝ/békèr .

L’arabe بَكَرَ /bakara (se lever tôt), بُكْرَة /bukْraẗ (l’aube) ou باكِرًا /bākirrā (dès l’aube, de bonne heure) sont à remonter à ces vocables de l’égyptien pharaonique recouvrant les mêmes valeurs sémantiques. L’hébreu (בֹּקֶר / boqer) signifiant l’arrivée de l’aurore, le matin, le point ou commencement du jour, demain, jour suivant, lendemain, rejoint le mot ancien égyptien 𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ phonétique :  béqer) qui désigne aussi le matin, le commencement du jour et qui s’écrit avec ce signe  𓏘 avec la transcription ḳ et comme valeur phonétique [q] équivalant à l’hébreu (ק / Qoph / k) et à l’arabe (ق /ḳāf).

La racine lexicale de l’Égyptien ancien  qu’est b /𓃀 – 𓂓 / kl ou kr munie de l’idéogramme du disque solaire 𓇳 et de deux traits horizontaux 𓐅 , déterminatif de divisions du temps, désignant « le lendemain » est lisible dans les Textes des Pyramides du pharaon Téti / 𓏏 𓏏 𓇋 / (pharaon de la Vie dynastie, -2374 à -2354 d’après J.P.Allen) dans les  textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre de sa pyramide appelée 𓊽𓊨𓊨𓉴𓍹 𓏏 𓏏 𓇋 𓍺 , « Ḏd-s.wt Ttj / Djed-sout Téti », « Les demeures de Téti sont stables » : 

jw nw pn bkȜ nw n(y) d(j)-nw

quand vient le moment du lendemain, le moment du cinquième jour,

Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne Tome I, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti, Pyramide de Téti, textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre, localisation T/F-A/S, colonne 19, spruch {264}, paragraphe 345 a, p.282-283, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.

jw nw pn bkȜ nw n(y) Ȝ-nw

nw n(y) 4-nw

quand vient le moment du lendemain, le moment du troisième jour

(et) le moment du quatrième jour, 

Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne Tome I, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti, Pyramide de Téti, textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre, localisation T/F-A/S, colonne 20, spruch {264}, paragraphe 346 c, p.284-285, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.  

La racine lexicale b /𓃀 – 𓂓 /𓇳𓐅 (lire békel ou béker /békA) recouvrant la signification de « demain » figure dans le Livre des Morts de l’Égypte ancienne : 

jnk sf <dwȜ> bkȜ ḥry ms.wt m ky sp sštȜ.w bȜ jr(w) nṯr.w dd(w) ḥtp.t n nṯr.w dwȜty.w

« M’appartient cet hier,<aube> de demain, qui dirige les naissances pour une autre fois, au ba mystérieux, créateur des dieux, qui donne des offrandes aux dieux de la Douat

Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 64-a ( Papyrus de Nouou, 64 long, BM EA 10477), (2), page 223.

Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELE, 2009

jnk n(y) sf dwȜ bkȜ rwty

« C’est moi celui à qui appartient hier, aube de demain, indépendamment 

Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 64-b ( Papyrus de Nebseny, 64, BM EA 9900), (39), page 231.

Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELE, 2009. 

La racine lexicale (ʾ/ر- kāf / ك – bā /بde la langue arabe dont on rencontre douze occurrences au sein du corpus coranique et les vocables issus d’elle comme celui nommant l’aube (بُكْرَة / bukra) ou le matin (الإِبْكَار / aleِbْkَar), celui désignant le premier-né, l’aîné (بِكْرِيّ / bِkْrِy) ou celui désignant le pucelage, la virginité, le fait d’être vierge,  puceau, pucelle ou célibataire, (بِكْر /bikr /pluriel : أَبْكَار / ʾabkār  ) ou celui pour dire la précocité, tout ce qui est précoce ( إِبْكار / eِbْkar) et tout le reste des vocables similaires liés à cette racine remontent originellement et assez fidèlement à l’Égyptien pharaonique, suis generis à des vocables qu’ont trouve déjà anciennement présents dans les strates les plus anciennes de la langue des pharaons d’Égypte. 

Les significations de pucelage, de virginité, de puceau, de pucelle ou de célibataire, que portent ces mots en arabe (بِكْر /bikr /pluriel : أَبْكَار /ʾabkār ) ou celles pour dire la précocité, tout ce qui est précoce ( إِبْكار /eِbْkar) sont attachées à la symbolique de l’aurore, de l’aube (de alba, en latin blanc), du matin, du premier moment du jour, de la première lueur virginale du jour naissant et ses promesses, auxquels les anciens égyptiens ont donné le nom de 𓃀 𓂓𓇳𓐅 ( lire bkȝ / békèr), le matin, le lendemain.  Autre variante d’écriture : 𓃀𓅡𓂓𓇼 (lire bȝkȝ / bkr / békèr) du même vocable.

Traditionnellement dans toutes les cultures du monde on associe en général, l’aurore, l’aube, le matin ou le premier moment du jour naissant à la naissance, au renouveau, à la renaissance, à la pureté, à l’innocence, à la fraîcheur, à la candeur (du latin candela, blancheur), à l’enfance, à l’ingénuité ou à la virginité…

La signification de « demain ou de lendemain » donnée à ce vocable 𓃀 𓂓𓇳𓐅 ( lire bkȝ / békèr) renvoie aussi à ce qui n’est pas encore arrivé, à ce qui devrait suivre plus ou moins immédiatement, à ce qui est à venir ou qui est en gestation. Les vocables issus de la racine lexicale en arabe portent tous les charges sémantiques de ce mot 𓃀 𓂓𓇳𓐅 ( lire bkȝ / békèr)  de l’ égyptien pharaonique.

Tenez par exemple en égyptien pharaonique un certain nombre de mots issus de la racine lexicale de l’ancien égyptien tel que 𓃀𓂓  (bkl / bkr/ bkA), tel qu’aussi𓃀𓂓 𓏏𓁒 (lire  bkȝ.t / békèr.t), nom féminin désignant une panicule de jonc (inflorescence en grappes du jonc) ou 𓃀𓂓𓁐 ou 𓃀𓂓𓏤𓁑 ( bkȝ / békèr) voulant dire « être enceinte », terme qui s’emploie aussi pour les animaux, pour une vache gravide par exemple : 𓃀𓅡𓄿𓂓𓏤𓁑𓃒 ( bkȝ / békèr) ou 𓃀𓂓 𓏏𓁐 (lire  bkȝ.t / békèr.t), nom féminin désignant une femme enceinte, somme toute, avec leurs charges sémantiques évoquent les lexèmes en arabe ( إِبْكار /eِbْkar) voulant dire ce qui est précoce ou (بِكْر /bikr  / pluriel : أَبْكَار / ʾabkār  ) avec les significations de nouveau, de premier-né, de puceau, de pucelle ou pour nommer le premier-né, l’aîné qu’est (بِكْرِيّ / bِkْrِy). Vous aurez remarqué du côté des termes 𓃀𓂓 𓏏𓁒 (lire  bkȝ.t / békèr.t) ou 𓃀𓂓 𓏏𓁐 (lire  bkȝ.t / békèr.t) en caractères hiéroglyphiques,  l’emploi fait par le scribe de graphies représentant soit une femme enceinte  (𓁑) ou en train d’accoucher (𓁒) utilisées en tant que déterminatives pour nous renseigner sur leurs valeurs sémantiques.

Comparez le terme de l’égyptien ancien 𓃀𓂓 𓏏𓁒 (lire  bkȝ.t / békèr.t, nom féminin désignant une panicule de jonc (inflorescence en grappes du jonc) aussi avec ceux de l’hébreu (בִּכּוּר /bikkuwr) nommant les prémices ou les premiers fruits d’une plante ; (בִּכּוּרָה /bakkurah)-nom féminin désignant les premiers fruits d’une plante, des primeurs ou des prémices ou (בִּכְרָה /bikrah)- nom féminin pour une jeune chamelle, ou (בֵּכֶר /beker)-nom masculin pour un jeune chameau et (בָּכַר /bakar) avec la signification d’être né le premier, d’être né de façon précoce, d’enfanter tôt ou pour la première fois ou enfin (בְּכוֹר /bekowr) nommant le premier-né des humains ou des animaux. Avec ce mot de l’Égyptien pharaonique 𓃀𓂓 𓏏𓁒 (lire  bkȝ.t / békèr.t), ici, ce sont les jeunes fleurs du jonc (Cyperus papyrus, le papyrus du Nil) qui sont désignées. Le déterminatif 𓁒 représentant une femme en train d’accoucher, est celui de donner naissance, ici il est mis pour signifier l’inflorescence de la plante. Pour l’arabe on a le terme (بِكْر /bikr) pour une femme qui accouche pour la première fois. Pour désigner un jeune chameau le mot (البكر / al-bkr) et pour la feuille de vigne (كر بكر / bkr bkr).

Il y a fort à parier aussi que le vocable en hébreu ( בָּקָר/baqar / phonétique : baw-kawr’ : génisse, brebis, jeune veau ou jeune taureau) et celui de l’arabe (بَقَرَة / baqarat, nom de la deuxième sourate du Coran, désignant sans doute à l’origine un jeune animal, un veau, une génisse ou une jeune vache qui n’a pas encore vêlé. L’accent devant être mis sur la jeunesse de l’animal) remontent, en étant issu de la même racine, au vocable ancien égyptien 𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ béqer) dénommant la pointe du jour, le matin, l’aube, le jour dans son commencement, comme le mot en hébreu בֹּקֶר (boqer) qui désigne l’ arrivée de l’aurore, matin, point du jour, demain, jour suivant, lendemain. Il y aurait eu sans doute après des développements sémantiques faits par l’hébreu et l’arabe à partir de ces vocables de l’égyptien ancien𓃀𓏘𓄿𓇶𓏥 (lire bȝȝ/ béqer) ou 𓃀 𓂓𓇳𓐅 ( lire bkȝ / bkr/ békèr) qui partagent les mêmes acceptions.

Le lien susceptible d’être établi entre l’astre du jour, l’apparition de la lumière, le point du jour, le matin et la vache ou le taureau, pourrait trouver à s’appuyer sur le fait qu’existait déjà anciennement dans l’Égypte pharaonique l’association soit de l’astre diurne (soleil) ou nocturne (lune) avec ces animaux là. Entre les cornes de l’ancien dieu égyptien, le taureau Apis, était toujours figuré un disque solaire lumineux ou un croissant lunaire. Le taureau Apis symbolisait pour les anciens égyptiens la fécondité, la renaissance, le renouveau et la force. Le taureau qui était censé représenter, incarner le dieu Apis était soigneusement examiné et devait répondre à certains critères sur lesquels veillaient scrupuleusement les prêtres anciens égyptiens, il devait être blanc tacheté de dessins noirs particuliers sur le dos, au cou et au front. Sans doute est-ce de cela que la racine b-q-r est venue aussi à recouvrir les significations d’examiner, de considérer, de chercher, de réfléchir avec le vocable verbal en hébreu,בָּקַר / baqar. Les prêtres des Yehoudims procédaient de même pour le choix cette fois-ci de l’animal à sacrifier dans le culte judaïque, qui devait lui aussi répondre à des critères bien établis. Réminiscence d’une pratique religieuse de l’Égypte ancienne liée au culte du dieu Apis, dans l’examen et le choix de l’animal taurin qui devait servir de réceptacle divin ? Ce passage coranique par exemple, relatif à l’histoire de Moïse est assez édifiant concernant ce choix et cet examen de l’animal qui devait être sacrifié, immolé, passage qui fait écho à celui biblique de Nombres 19 : 2 (זֹ֚את חֻקַּ֣ת הַתֹּורָ֔ה אֲשֶׁר־צִוָּ֥ה יְהוָ֖ה לֵאמֹ֑ר דַּבֵּ֣ר ׀ אֶל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֗ל וְיִקְח֣וּ אֵלֶיךָ֩ פָרָ֨ה אֲדֻמָּ֜ה תְּמִימָ֗ה אֲשֶׁ֤ר אֵֽין־בָּהּ֙ מ֔וּם אֲשֶׁ֛ר לֹא־עָלָ֥ה עָלֶ֖יהָ עֹֽל׃ / zōṯ ḥuq·qaṯ hat·tō·w·rāh ’ă·šer ṣiw·wāh Yah·weh lê·mōr dab·bêr ’el-bə·nê yiś·rā·’êl wə·yiq·ḥū ’ê·le·ḵā p̄ā·rāh ’ă·ḏum·māh ṯə·mî·māh ’ă·šer ’ên bāh mūm,’ă·šer lō-‘ā·lāh ‘ā·le·hā ‘ōl / Traduction Louis Segond : Voici ce qui est ordonné par la loi que l’Eternel a prescrite, en disant: Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils t’amènent une vache rousse, sans tache, sans défaut corporel, et qui n’ait point porté le joug)

قَالُوا۟ ٱدْعُ لَنَا رَبَّكَ يُبَيِّن لَّنَا مَا لَوْنُهَا ۚ قَالَ إِنَّهُۥ يَقُولُ إِنَّهَابَقَرَةٌۭصَفْرَآءُ فَاقِعٌۭ لَّوْنُهَا تَسُرُّ ٱلنَّٰظِرِينَ 

Qālū Ad`u Lanā Rabbaka Yubayyin Lanā Mā Lawnuhā Qāla ‘Innahu Yaqūlu ‘Innahā Baqaratun Şafrā’u Fāqi`un Lawnuhā Tasurru An-Nāžirīna 

Ils dirent : « Invoque ton Enseigneur pour nous afin qu’il nous précise quelle est sa couleur ? » Il dit : « vraiment, Il dit qu’il s’agit d’une vache jaune, de couleur vive très pure, agréable à regarder »

Sourate 2, البقرة / Al-Baqara / La vache,  verset 69, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 10, éditions Albouraq 2018.

Dans Nombres 19 : 2 « la Vache » est rousse, sans tache et dans Coran 2 : 69 elle est jaune, de couleur vive pure et agréable à regarder. Vous aurez remarqué que l’hébreu utilise tout un autre vocable pour désigner ce que le traducteur va rendre par le mot « vache » en langue française », au lieu du terme (בָּקָר/baqar / phonétique : baw-kawr’) dont on a l’équivalent dans le passage de Coran 2 : 69, qui est ( بَقَرَةٌۭ / Baqaratun), l’hébreu dans le passage concerné emploie le terme ((פָרָ֨ה /p̄ā·rāh) qui désigne une génisse, une vache. Ce terme en hébreu ne remonterait-il pas à l’origine au vocable de l’ancien égyptien, 𓉐𓂋𓇋𓇋𓂻𓃒 (lire pry /périi) lequel désignait en réalité non guère une vache ou une génisse mais un taureau vaillant, combatif auquel pharaon était traditionnellement comparé en Égypte ancienne ? Le mot « pharaon » a un lien étroit avec ce mot 𓉐𓂋𓇋𓇋𓂻𓃒 (lire pry /périi) bien qu’on donne communément à ce vocable de pharaon comme venant de l’expression « pr-ʿ3″ / per-āA » voulant dire la grande maison, le palais, la demeure du roi qu’on assimile au roi. Est-ce si sûr?

L’origine sémantique aussi du mot en arabe بَقَرَ –baqara, fendre, déchirer, percer- Encorner?- est sans doute liée à la vache, à ses cornes perçantes, l’animal pouvant servir aussi au travail « matinal » des champs, à la pointe du jour, au labour pour tirer la charrue dont le soc fend la terre, y creuse des sillons.

Pour les racines lexicales en arabe (ʾ/ر- kāf / ك – bā /ب) et (r / ʾر- q / ḳāf-ق – b / bā-ب) correspondant à l’ancien égyptien 𓃀 – b / 𓂓-kl-kr – ka / 𓇳 (𓇳𓏤 / rʿ /râ) ou𓃀𓅡𓂓𓇼 (lire bȝkȝ / bkr / békèr) autre variante d’écriture du même vocable et 𓃀b / 𓏘– q /𓄿– l-r-a ( 𓇶𓏥) vous pourrez en décompter une douzaine au sein du corpus coranique : 

بِكْرٌ | bik’run | trop jeune

قَالُوا۟ ٱدْعُ لَنَا رَبَّكَ يُبَيِّن لَّنَا مَا هِىَ ۚ قَالَ إِنَّهُۥ يَقُولُ إِنَّهَا بَقَرَةٌۭ لَّا فَارِضٌۭ وَلَا بِكْرٌ عَوَانٌۢ بَيْنَ ذَٰلِكَ ۖ فَٱفْعَلُوا۟ مَا تُؤْمَرُونَ 

Qālū Ad`u Lanā Rabbaka Yubayyin Lanā Mā Hiya Qāla ‘Innahu Yaqūlu ‘Innahā Baqaratun Lā Fāriđun Wa Lā Bikrun `Awānun Bayna Dhālika Fāf`alū Mā Tu’umarūna 

Ils dirent : « Invoque ton Enseigneur pour nous afin qu’Il nous précise ce qu’elle doit être. » Il dit : « Vraiment, Lui dit qu’il s’agit d’une vache, ni marquée par la vieillesse, ni trop jeune, d’un âge moyen entre les deux. Faites alors ce qui vous est ordonné. »

Sourate 2, البقرة / Al-Baqara / La vache,  verset 68, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 10, éditions Albouraq 2018.

 وأبكارا | wa-abkāran | Vierges :

عَسَىٰ رَبُّهُۥٓ إِن طَلَّقَكُنَّ أَن يُبْدِلَهُۥٓ أَزْوَٰجًا خَيْرًۭا مِّنكُنَّ مُسْلِمَٰتٍۢ مُّؤْمِنَٰتٍۢ قَٰنِتَٰتٍۢ تَٰٓئِبَٰتٍ عَٰبِدَٰتٍۢ سَٰٓئِحَٰتٍۢ ثَيِّبَٰتٍۢ وَأَبْكَارًۭا 

`Asá Rabbuhu ‘In Ţallaqakunna ‘An Yubdilahu ‘Azwājāan Khayrāan Minkunna Muslimātin Mu’uminātin Qānitātin Tā’ibātin `Ābidātin Sā’iĥātin Thayyibātin Wa ‘Abkārāan 

S’il vous libère des liens du mariage, il se peut que son Enseigneur lui accorde en échange des épouses meilleures que vous, se soumettent, mettant en oeuvre le dépôt confié, orantes, faisant retour, adoratrices, itinérantes dans l’ascèse, ayant été mariées ou vierges

Sourate 66,  التحريم / At-Taḥrîm / La Prohibition, verset 5, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 66, éditions Albouraq 2018.

أَبْكَارًا | abkāran | vierges :

فَجَعَلْنَٰهُنَّأَبْكَارًا 

Faja`alnāhunna ‘Abkārāa

Alors, Nous les avons faites vierges,

Sourate 56, الواقعة / Al-Wâqiɜa / L’Échéante , verset 36, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 56, éditions Albouraq 2018.

وَالْإِبْكَارِ |wal-ib’kāri | à l’aube :

قَالَ رَبِّ ٱجْعَل لِّىٓ ءَايَةًۭ ۖ قَالَ ءَايَتُكَ أَلَّا تُكَلِّمَ ٱلنَّاسَ ثَلَٰثَةَ أَيَّامٍ إِلَّا رَمْزًۭا ۗ وَٱذْكُر رَّبَّكَ كَثِيرًۭا وَسَبِّحْ بِٱلْعَشِىِّوَٱلْإِبْكَٰرِ

Qāla Rabbi Aj`al Lī ‘Āyatan Qāla ‘Āyatuka ‘Allā Tukallima An-Nāsa Thalāthata ‘Ayyāmin ‘Illā Ramzāan Wa Adhkur Rabbaka Kathīrāan Wa Sabbiĥ Bil-`Ashīyi Wa Al-‘Ibkāri 

Il dit : « Mon Enseigneur ! Accorde-moi un signe ! » Il dit : « Voici ton signe : pendant trois jours, tu ne t’exprimeras auprès des humains que par gestes. Et rappelle-toi abondamment ton Enseigneur et Immerge-toi dans l’Insondable au crépuscule et à l’aube.

Sourate 3, آل عمران / Âl-‘Imrân / La Famille de ‘Imrân, verset 41, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 55, éditions Albouraq 2018.

وَالْإِبْكَارِ | wal-ib’kāri | au petit matin :

فَٱصْبِرْ إِنَّ وَعْدَ ٱللَّهِ حَقٌّۭ وَٱسْتَغْفِرْ لِذَنۢبِكَ وَسَبِّحْ بِحَمْدِ رَبِّكَ بِٱلْعَشِىِّوَٱلْإِبْكَٰرِ 

Fāşbir ‘Inna Wa`da Allāhi Ĥaqqun Wa Astaghfir Lidhanbika Wa Sabbiĥ Biĥamdi Rabbika Bil-`Ashīyi Wa Al-‘Ibkāri 

Alors, endure !

Vraiment, la promesse d’Allâh est Vérité !

– Demande le recouvrement pour ton manquement, et immerge-toi dans l’Insondable sous l’effet de la Louange de ton Enseigneur au soir et au petit matin !

Sourate 40, غافر / Ġâfir / Très-Recouvreur, verset 55, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 473, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً  | buk’ratan | au point du jour  :

فَخَرَجَ عَلَىٰ قَوْمِهِۦ مِنَ ٱلْمِحْرَابِ فَأَوْحَىٰٓ إِلَيْهِمْ أَن سَبِّحُوا۟ بُكْرَةًۭ وَعَشِيًّۭا 

Fakharaja `Alá Qawmihi Mina Al-Miĥrābi Fa’awĥá ‘Ilayhim ‘An Sabbiĥū Bukratan Wa `Ashīyāan 

Alors, il sortit du Sanctuaire vers ses tenants. Il (Dieu) leur inspira alors : « Immergez-vous dans l’Insondable au point du jour et à la nuit tombante. »

Sourate 19, مريم / Maryam / Marie , verset 11, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 305, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | à l’aube

لَّا يَسْمَعُونَ فِيهَا لَغْوًا إِلَّا سَلَٰمًۭا ۖ وَلَهُمْ رِزْقُهُمْ فِيهَابُكْرَةًۭ وَعَشِيًّۭا

Lā Yasma`ūna Fīhā Laghwan ‘Illā Salāmāan Wa Lahum Rizquhum Fīhā Bukratan Wa `Ashīyāan 

Là ils n’entendront aucun propos futile : seulement une parole de paix ! Et là ils auront leur subsistance à l’aube et à la nuit tombante.

Sourate 19, مريم / Maryam / Marie , verset 62, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 309, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | au petit matin

وَقَالُوٓا۟ أَسَٰطِيرُ ٱلْأَوَّلِينَ ٱكْتَتَبَهَا فَهِىَ تُمْلَىٰ عَلَيْهِ بُكْرَةًۭ وَأَصِيلًۭا 

Wa Qālū ‘Asāţīru Al-‘Awwalīna Aktatabahā Fahiya Tumlá `Alayhi Bukratan Wa ‘Aşīlāan 

Et ils disent : « Des mythes des Premiers qu’il s’est fait écrire ! Ils lui sont dictés au petit matin et à la tombée de nuit. »

Sourate 25, الفرقان / Al-Furqân / Le Critère, verset 5, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 360, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | au petit matin :

وَسَبِّحُوهُبُكْرَةًۭ وَأَصِيلًا 

Wa Sabbiĥūhu Bukratan Wa ‘Aşīlāan 

et immergez-vous dans l’Insondable en Lui au petit matin et au déclin du jour !

Sourate 33, الأحزاب /Al-Aḥzâb / Les Coalisés , verset 42, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 423, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | au point du jour :

لِّتُؤْمِنُوا۟ بِٱللَّهِ وَرَسُولِهِۦ وَتُعَزِّرُوهُ وَتُوَقِّرُوهُ وَتُسَبِّحُوهُ بُكْرَةًۭوَأَصِيلًا 

Litu’uminū Billāhi Wa Rasūlihi Wa Tu`azzirūhu Wa Tuwaqqirūhu Wa Tusabbiĥūhu Bukratan Wa ‘Aşīlāan 

pour que vous mettiez le Dépôt confié en oeuvre par Allâh et par Son Messager, et que vous L’assistiez, et que vous L’honoriez, et que vous vous immergiez dans l’Insondable pour Lui, au point du jour et à son déclin.

Sourate 48 , الفتح / Al-Fatḥ / L’Ouverture victorieuse, verset 9, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 511, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | au petit matin

وَٱذْكُرِ ٱسْمَ رَبِّكَ بُكْرَةًۭوَأَصِيلًۭا 

Wa Adhkur Asma Rabbika Bukratan Wa ‘Aşīlāan 

Et rappelle le Nom de ton Enseigneur au petit matin et au déclin du jour.

Sourate 76, الإنسان / Al-Insân / L’Humain, verset 25, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 579, éditions Albouraq 2018.

بُكْرَةً | buk’ratan | au petit matin : 

وَلَقَدْ صَبَّحَهُم بُكْرَةًعَذَابٌۭ مُّسْتَقِرٌّۭ 

 Wa Laqad Şabbaĥahum Bukratan `Adhābun Mustaqirrun 

Et déjà, au petit matin, une correction tenace les atteignit.

Sourate 54, القمر / Al-Qmar / La Lune, verset 38, Le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 530, éditions Albouraq 2018.

Quelques références ci-dessus extraites de corpus de l’Égypte pharaonique, relatives aux vocables concernés : 

Le lendemain  | bkȜ:

jw nw pn bkȜnw n(y) d(j)-nw

quand vient le moment du lendemain, le moment du cinquième jour,

Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne Tome I, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti, Pyramide de Téti, textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre, localisation T/F-A/S, colonne 19, spruch {264}, paragraphe 345 a, p.282-283, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.

jw nw pn bkȜ nw n(y) Ȝ-nw

nw n(y) 4-nw

quand vient le moment du lendemain, le moment du troisième jour

(et) le moment du quatrième jour, 

Textes des Pyramides de l’Égypte ancienne Tome I, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti, Pyramide de Téti, textes du passage entre la chambre funéraire et l’antichambre, localisation T/F-A/S, colonne 20, spruch {264}, paragraphe 346 c, p.284-285, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.  

Demain | bkȜ:

jnk sf <dwȜ> bkȜ ḥry ms.wt m ky sp sštȜ.w bȜ jr(w) nṯr.w dd(w) ḥtp.t n nṯr.w dwȜty.w

« M’appartient cet hier,<aube> de demain, qui dirige les naissances pour une autre fois, au ba mystérieux, créateur des dieux, qui donne des offrandes aux dieux de la Douat

Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 64-a ( Papyrus de Nouou, 64 long, BM EA 10477), (2), page 223.

Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELE, 2009

jnk n(y) sf dwȜ bkȜ rwty

« C’est moi celui à qui appartient hier, aube de demain, indépendamment 

Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 64-b ( Papyrus de Nebseny, 64, BM EA 9900), (39), page 231.

Translittération et traduction M. Claude Carrier, édit. CYBELE, 2009. 

Femme enceinte | bkȜ.t :

[…] ḥr swr mw n bkȜ.t tf ḥ(n)q.t n bkȜ.t tn ṯs[-pẖr]

[…] en buvant de l’eau pour cette femme enceinte-là (et) de la bière pour cette femme enceinte-ci, et vice [versa]

Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CT VII, Spell [996] (support du texte : papyrus P.Gard.II ), page 212, section j.

Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2120-2121, Éditions du Rocher, 2004.

n-ntt jnk js kȜbkȜ.t m Jwnw jry 7 ḫ.t sḥ nṯr(y)

puisque je suis en vérité le Taureau de la femme enceinte à Héliopolis, celui qui est associé aux sept portions dans la tente divine : 

Textes des Sarcophages du Moyen Empire égyptien, volume 3, CT VII, Spell [1011] (support du texte : papyrus P.Gard.II ), page 225, section p.

Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 2142-2143, Éditions du Rocher, 2004.

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