𓅝𓏏𓏭𓅆 𓇋𓈎𓂋𓏝 (Ḏḥwty íḳr | Djehouty L’Excellent ) !
(b -bèt ou beth-ב – / vj / vw ou v ou u-waw ou vav-ו/ /ʃ/ –ch–sh-shin-שׁ)
(ت– و– ب / ṯ-w-b)
(b-bā-ب/ w-wāw-و/ t-tāʾ- ت)
(𓅱- w / 𓈙 -š-sh/ 𓃀- b) 𓏴𓀁 (déterminatifs).
Les déterminatifs :
𓀁 : Homme assis portant la main à la bouche. Déterminatif de tout ce qui a un lien avec l’organe buccal, à la cavité orale comme manger, boire ou pour exprimer la faim ou la soif , parler, se taire ou penser…
– 𓏴 : deux bâtons entrecroisés, « swa / soua» (dans les langues Mandé d’Afrique de l’Ouest on dit en Maninka : sá -verbe : gratter, tailler. / sɔ̀ɔ -verbe : percer, trouer et en Bambara : shouà ou souà -verbes : percer , trouer, transpercer ou entre-croiser. ) Déterminatif de casser, de couper, de séparer, d’endommager, de diviser, de traverser.
Correspondances :
Hébreu :
/ʃ/ -ch-sh-shin- שׁ : 𓈙 -/š/-/sh/.
vj / vw/ou /v/ou /u/-waw ou vav-ו : 𓅱– /w/
/b /-bèt ou beth-ב : 𓃀– /b/.
Arabe :
t-tāʾ– ت : 𓈙 –š-sh.
w-wāw-و : 𓅱– w .
b-bā-ب: 𓃀– b.
Phonèmes de l’égyptien pharaonique et leurs correspondances en Copte, en hébreu et en Arabe :
𓅱 (/w/) : spirante labiale sonore du Moyen égyptien correspond aux coptes- Signe alternatif 𓏲 :
- /w/ : Ⲩ / ⲩ : he / u / [u, w] / [u, w, i, v].
- /m/ : Ⲙ / ⲙ : mē /m / [m].
- /b/ : Ⲃ/ⲃ : bēta / b / [b, v, w]).
- Et voyelles : /Ⲁ/, /ⲁ / : alpha = a / [a, ʕ, ʔ] ; /Ⲉ/, /ⲉ/ : ei /e /[e] ; /Ⲱ /, /ⲱ / ō / ō / [oː].
Équivalent à l’hébreu ו /vj / vw/ou /v/ou /u/-waw ou vav, à l’arabe و /wāw/, au ܘ/wav syriaque.
𓄿 (Ȝ) : /l/, /r/, /a/ :
- Copte : Ⲓ / ⲓ : iōta / i / [i, j] ; Ⲟ / ⲟ : ou / o / [o]; Ⲉ /ⲉ : ei /e /[e]; Ⲏ / ⲏ : ēta / ē / [eː] / [ɛː, i] ; ⲱ / ō / ō / [oː]
- hébreu : א /ah/ Alef.
- Arabe : / أ / (Aleph), ء /ʔ/ Hamza.
- Sémitiques : ˀ , r , l ; w, ʿ (rare).
𓈙 /š/ : chuintante apico-palatale sourde est la même en copte et s’écrit avec un signe (Ϣ) inspiré de l’égyptien pharaonique 𓆷 (sha) :
- / š/ : Ϣ / ϣ / šai / š / [ ʃ ].
Hébreu : שׁ /ʃ/, /sh/, Shin.
Arabic: ش /sh/, Shīn, t-tāʾ- ت
Sémitiques : š, t, ṯ, ś , z ; ǧ, ḥ (assez rare).
𓆷 (sha) : chuintante apico-palatale sourde est la même en copte et s’écrit avec un signe (Ϣ) inspiré de l’égyptien pharaonique 𓆷 (sha) :
- / š/ : Ϣ / ϣ / šai / š / [ ʃ ].
Hébreu : שׁ /ʃ/, /sh/, Shin.
Arabic: ش /sh/, Shīn, t-tāʾ- ت
Sémitiques : š, t, ṯ, ś , z ; ǧ, ḥ (assez rare).
𓃀 ( /b/) : occlusive bilabiale sonore correspond en copte à :
- /b/ : (Ⲃ/ⲃ : bēta / b / [b, v, w]) ;
- /m/ : (Ⲙ / ⲙ : mē /m / [m]) ;
- /p/ : (Ⲡ / ⲡ : pi / p / [p] ) ;
- /w/ : (Ⲩ / ⲩ : he / u / [u, w] / [u, w, i, v]) .
𓏭 : double trait oblique (y, i, j) lettre alternative à 𓇋𓇋 (double roseau fleuri : y ). Similaire à l’hébreu י ‘y’ Yod, au phénicien 𐤉 Yodh (main). Sémitique : y.
𓏭 (variante d’écriture de 𓇋𓇋 : /y/ ) : spirante dorso-palatale sonore écrit en hiéroglyphe par un double roseau fleuri ou un double trait oblique ( 𓏭 ) est rendue en copte par :
- /e/ ou /i/ : Ⲉ /ⲉ ei /e / [e] ou Ⲓ / ⲓ : iōta / i / [i, j en Bohaïrique.
- Et toujours /i/ : Ⲓ / ⲓ : iōta / i / [i, j en Fayoumique.
Hébreu : י /y/ Yod.
Arabe : ي /y/ ou /ī/ (yāʾ).
Sémitique : y.
𓏏 (/t/ ) : occlusive apico-dentale sourde aboutissant en Copte au phonème /t/ :
- /t/ : Ⲧ / ⲧ : tau / t / [t] / [t, d]
- /ø/
Les phonèmes 𓆓 / ḏ (d souligné, prononcé dj ) et 𓍿 (entrave pour animaux) / ṯ (t souligné avec valeur phonétique tch, tj) correspondent au Copte Ϫ / ϫ / ḏanḏia / ḏ / [d͡ʒ] / [d͡ʒ, g ] = dj, une mi-occlusive médio-palatale sonore qui à lui seul représente en Copte les phonèmes du Moyen Égyptien 𓆓 / ḏ (d souligné, prononcé dj ) et 𓍿 (corde pour entraver les animaux) / ṯ (t souligné avec valeur phonétique tch, tj).
𓍯 ( variante d’écriture de 𓅱 (/w/) : spirante labiale sonore du Moyen égyptien correspond aux coptes- Signe alternatif 𓏲 :
- /w/ : Ⲩ / ⲩ : he / u / [u, w] / [u, w, i, v].
- /m/ : Ⲙ / ⲙ : mē /m / [m].
- /b/ : Ⲃ/ⲃ : bēta / b / [b, v, w]).
- Et voyelles : /Ⲁ/, /ⲁ / : alpha = a / [a, ʕ, ʔ] ; /Ⲉ/, /ⲉ/ : ei /e /[e] ; /Ⲱ /, /ⲱ / ō / ō / [oː].
𓏴 : deux bâtons entrecroisés (dénotez son emploi dans le vocable 𓏴𓌪𓂝« swa / soua» voulant dire briser, rompre, casser, couper. Dans les langues Mandé d’Afrique de l’Ouest on dit en Maninka : sá -verbe : gratter, tailler. / sɔ̀ɔ -verbe : percer, trouer et en Bambara : shwà ou swà -verbes : percer , trouer, transpercer ou entre-croiser). Déterminatif de casser, de couper, de séparer, d’endommager, de diviser, de traverser.
𓀁 : Homme assis portant la main à la bouche. Déterminatif de tout ce qui a un lien avec l’organe buccal, à la cavité orale comme manger, boire, « ou pour exprimer la faim ou la soif », parler, se taire ou penser…
Vocables en égyptien pharaonique :
𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb / ousheb)- verbe- répondre, répondre à à quelqu’un ou à quelque chose, répliquer, rétorquer, riposter, intercéder, défendre.
𓅱𓈙𓃀𓅱𓏴𓀁 (lire wšbw /oushebou) – nom : répondant, consolateur, défenseur. L’équivalent du Παράκλητος ( paraklétos, celui qu’on appelle à son secours pour intercéder) grec, du paraclet, l’intercesseur, le consolateur, le défenseur, l’avocat.
𓅱𓈙𓃀𓅱𓏏𓏴𓀁𓁐 (lire wšbt /oushebt) – celui qui répond, femme qui gémit.
𓏲𓈙𓃀𓏏𓏴𓀁 (lire wšbt /oushebt)- nom : réponse, réplique, réaction, demande, énoncé .
𓏲𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšbw /oushebou)-verbe. : répondre, reconnaitre un service.
𓆷𓍯𓄿𓃀𓏏𓏭𓀾 (lire šȜwȜbtj /shaouabty) ou 𓆷𓄿𓃀 𓏏𓏭𓀾 (lire šȜbty /shabty) – nom. Traduisible par « Les répondants, Ceux qu’on appellent auprès de soi, qui répondent » : Statuette ou figurine funéraire momiforme qui fait son apparition au Moyen empire qu’on disposait dans la tombe du défunt, destinée à le servir, à travailler pour lui dans l’au-delà.
Copte :
Ⲟ / ⲟ : ou / o / [o]
Ⲩ / ⲩ : he / u / [u, w] / [u, w, i, v]
Ⲱ / ⲱ / ō / ō / [oː]
Ϣ / ϣ / šai / š / [ ʃ ]
Ⲃ/ⲃ : bēta / b / [b, v, w].
ⲟⲩⲱϣⲃ (Dialecte sahidique)- comme verbe. : voulant dire répondre. Et le vocable comme nom masculin signifiant réponse. Le copte vient du moyen égyptien 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb / ousheb)- verbe- répondre, répondre à à quelqu’un ou à quelque chose, répliquer, rétorquer, riposter. Le terme verbal ⲟⲩⲱϣⲃ (Dialecte sahidique) a aussi la signification en copte de prendre fait et cause pour (quelqu’un) ou le sens de « rendre responsable »
Hébreu :
(שׁוּב / šūḇ)- verbe. : rapporter, répondre, donner une récompense, retourner, se détourner du mal, revenir (à Dieu), se repentir, reprendre, rapporter, rétablir, ramener à l’esprit,.
(תְּשׁוּבָה/təšūḇā) – nom féminin. Phonétique : tesh-oo-baw-venant de (שׁוּב / šūḇ) : une réponse, une réplique, un retour, une répétition, achèvement ou retour d’une année.
(תּוּב / tuwb)-verbe- mot araméen correspondant à l’hébreu (שׁוּב / šūḇ)- : revenir, retourner, répondre, redonner.
Vocables de la langue arabe :
(ت– و– ب / ṯ-w-b)
(تَابَ /tāba ; يَتُوبُ / yatūbu)- verbe- Forme I : se repentir, revenir à Dieu.
Équivalent de l’hébreu (שׁוּב / šūḇ )- verbe. Et de l’araméen (תּוּב / tuwb)-verbe : rapporter, répondre, donner une récompense, retourner, se détourner du mal, revenir (à Dieu), se repentir, reprendre, rapporter, rétablir, ramener à l’esprit,.
Nom & adjectif :
(تَوْبَة / tawba)- nom féminin : repentir, pénitence, retour vers Dieu. Équivalent de l’hébreu (תְּשׁוּבָה/ təšūḇā) – nom féminin. Phonétique : tesh-oo-baw venant de (שׁוּב / shuwb) : une réponse, une réplique, un retour, une répétition, achèvement ou retour d’une année. Le vocable serait venu à l’arabe via le judéo-araméen (babylonien ou palestinien). On en décompte 7 occurrences dans le Coran.
(تَوَّاب / tawwāb) : repentant, pénitent (Celui qui revient sans cesse vers le pécheur repentant, l’un des noms de Dieu).
L’une des racines lexicales abondamment présente dans le corpus coranique est (ت و ب / t-w-b). On y décompte quatre-vingt-sept occurrences. Cette racine (ت و ب / t-w-b) avec ses acceptions premières est un héritage venant des 𓊹𓌃𓂧𓅱𓀁 (mdw-nṯr), la parole ou l’écriture sacrée de l’Égypte pharaonique. Cette racine (ت و ب / t-w-b) pourrait être un emprunt coranique à l’araméen via des sources judaïques ou chrétiennes. Au sein du coran sous la forme verbale (تَابَ /tāba ; يَتُوبُ / yatūbu)- elle se charge surtout d’exprimer l’action de se repentir, de revenir à Dieu. Son équivalent de source biblique est le vocable verbal hébraïque (שׁוּב / šūḇ) avec les acceptions de rapporter, de répondre, de donner une récompense, de retourner, de se détourner du mal, de revenir (à Dieu), de se repentir, de reprendre, de rapporter, de rétablir, de ramener à l’esprit. L’équivalent hébraïque de cette racine (ت و ب / t-w-b) de l’arabe qu’est (b -bèt ou beth–ב – / vj / vw ou v ou u-waw ou vav–ו/ /ʃ/ –ch–sh-shin-שׁ), lire de droite à gauche, est dénombrable un peu plus de mille fois au sein de la Bible. L’hébreu plus que l’arabe a gardé les acceptions premières anciennes égyptiennes de cette racine lexicale, qu’étaient l’action de répondre, de répondre à quelqu’un ou à quelque chose, de répliquer, de rétorquer, de riposter, d’intercéder, de défendre. L’hébreu (b -bèt ou beth-ב – / vj / vw ou v ou u-waw ou vav-ו/ /ʃ/ –ch–sh-shin-שׁ), lire de droite à gauche, est une métathèse de l’égyptien pharaonique (𓅱- w / 𓈙 -š-sh/ 𓃀- b) 𓏴𓀁 (déterminatifs). Ce vocable de l’égyptien pharaonique en tant que verbe signifiait tout simplement répondre, répondre à à quelqu’un ou à quelque chose, répliquer, rétorquer, riposter, intercéder, défendre. Sous ses formes nominales dans une pluralité de corpus de l’Égypte ancienne vous ne manquerez pas de retrouver nombre de ces vocables suivants que sont :
𓅱𓈙𓃀𓅱𓏴𓀁 (lire wšbw /oushebou) – nom : répondant, consolateur, défenseur. L’équivalent du Παράκλητος ( paraklétos) grec, du paraclet, l’intercesseur, le consolateur, le défenseur.
𓅱𓈙𓃀𓅱𓏏𓏴𓀁𓁐 (lire wšbt /oushebt) – celui qui répond, femme qui gémit.
𓏲𓈙𓃀𓏏𓏴𓀁 (lire wšbt /oushebt)- nom : réponse, réplique, réaction, demande, énoncé .
Nous pensons que cette racine lexicale (𓅱- w / 𓈙 -š-sh/ 𓃀- b) 𓏴𓀁 (déterminatifs) de l’égyptien pharaonique a été anciennement héritée en premier par la langue des Yahoudim puisque c’est dans leur liber Sacer qu’est le תנ״ך /anakh où elle est la plus abondamment présente. Sa forme hébraïque (b -bèt ou beth-ב – / vj / vw ou v ou u-waw ou vav-ו/ /ʃ/ –ch–sh-shin-שׁ) est plus proche de l’égyptien ancien dont elle est juste la métathèse. L’arabe (ت و ب / t-w-b) est d’origine araméenne. La premier radical /ʃ/ –ch–sh-shin-שׁ de l’hébreu et deuxième radical 𓈙 -š-sh de l’égyptien pharaonique s’est mué en la consonne / t / de l’araméen.
Dans son dernier stade qu’est le copte le vocable verbal de l’égyptien pharaonique est devenu :
ⲟⲩⲱϣⲃ (Dialecte sahidique) venant du moyen égyptien 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb ) avec les mêmes significations qui étaient de répondre, de répondre à à quelqu’un ou à quelque chose, de répliquer, de rétorquer, de riposter. Le terme verbal ⲟⲩⲱϣⲃ (Dialecte sahidique) a aussi la signification en copte de prendre fait et cause pour (quelqu’un) ou le sens de « rendre responsable ».
Le terme (תְּשׁוּבָה/təšūḇā) – nom féminin. Phonétique : tesh-oo-baw venant de (שׁוּב / šūḇ) voulant dire une réponse, une réplique, un retour, une répétition, nous renseigne bien sur son origine ancienne égyptienne. L’équivalent de l’hébreu e (תְּשׁוּבָה/təšūḇā) dans le coran est le vocable (تَوْبَة / tawba)- nom féminin : repentir, pénitence, retour vers Dieu. La signification donnée à ce terme (تَوْبَة / tawba) est à remonter aux textes rabbiniques, à des sources judéo-araméennes babyloniennes où avec son équivalent (תְּשׁוּבָה/təšūḇā) il acquiert ces acceptions de retour vers Dieu, de repentir, de repentance.
Cette racine ancienne égyptienne 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb) est à l’origine donc de l’un des noms ou attributs divins du Dieu de l’Islam qu’est (تَوَّاب / tawwāb) signifiant repentant, pénitent (Celui qui revient sans cesse vers le pécheur repentant). Ce nom تَوَّاب / tawwāb est issu de la racine (ت- و- ب / ṯ-w-b) une métathèse de l’ancien égyptien 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb), la deuxième radicale de la racine ancienne égyptienne qu’est 𓈙 / š s’étant muée en ت / ṯ. On pourrait dire que son équivalent en ancien égyptien est 𓅱𓈙𓃀𓅱𓏴𓀁 (lire wšbw /oushebou) – nom : répondant, consolateur, défenseur. Les deux 𓅱 / w, en arabe و /w sont présents dans le vocable de l’arabe تَوَّاب / tawwāb.
Cette racine 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 (lire wšb) est très connue populairement à travers le nom des statuettes ou figurines funéraires qu’elle sert à former, qui avaient fait leur apparition au Moyen Empire Égyptien et que les anciens Égyptiens disposaient dans les tombes pour qu’elles servent de « répondants » à leurs chers défunts, afin d’être à leurs services dans l’au-delà.
Ces 𓆷𓍯𓄿𓃀𓏏𓏭𓀾 (lire šȜwȜbtj /shaouabty) ou 𓆷𓄿𓃀 𓏏𓏭𓀾 (lire šȜbty /shabty) appelés « Les répondants», à l’appel de leurs maîtres il va sans dire, dans les Champs des souchets, 𓇏𓏏𓈅𓇋𓄿𓂋𓅱𓆰𓊖 (sḫt jȜrw / Sekhet Ialou) dont jouissait le ou la défunt(e) dans l’au-delà, étaient destinées en tant que serviteurs à les accompagner dans les tâches quotidiennes comme à les aider à cultiver ces champs célestes. Les 𓇏𓏏𓈅𓇋𓄿𓂋𓅱𓆰𓊖 (sḫt jȜrw / Sekhet Ialou), champs célestes, dans la croyance des Égyptiens anciens, pourraient être comme l’équivalent des Champs Élysées pour les Grecs ou du جنّ /Jannah, le jardin paradisiaque pour les musulmans. Les 𓆷𓍯𓄿𓃀𓏏𓏭𓀾 (lire šȜwȜbtj /shaouabty) ou plus tardivement appelées ouchebtis, serviteurs de l’au-delà paradisiaque des anciens Égyptiens s’assuraient à ce que le ou la défunt(e) ne manque de rien, lui servant à boire et à manger par exemple. Dans cette tâche de sustentation, on pourrait les comparer aux وِلْدَانٌ / wildanun, les jeunes garçons ou éphèbes « d’une éternelle jeunesse » qui serviront à boire et à manger aux habitants du paradis musulman dont le Coran fait mention dans la Sourate 56, الواقعة / Al-Waqiah :
يَطُوفُ عَلَيْهِمْ وِلْدَانٌ مُّخَلَّدُونَ / Yatufu Alayhim Wildanun Mukhalladuna / Parmi eux circuleront des serviteurs d’une éternelle jeunesse
بِأَكْوَابٍ وَأَبَارِيقَ وَكَأْسٍ مِّن مَّعِين / Bi
akwabin Wa Abariqa Wa Ka
sin Min Mainin
/ portant des coupes et des aiguières remplies d’un vin puisé à une source vive
لَّا يُصَدَّعُونَ عَنْهَا وَلَا يُنزِفُونَ / La Yusadda
una `Anha Wa La Yunzifuna / ne provoquant ni maux de tête, ni ivresse,
وَفَاكِهَةٍ مِّمَّا يَتَخَيَّرُون / Wa Fakihatin Mimma Yatakhayyaruna / ainsi que des fruits de leur choix
وَلَحْمِ طَيْرٍ مِّمَّا يَشْتَهُونَ / Wa Lahmi Tayrin Mimma Yashtahuna / et la chair des oiseaux les plus désirables.
Sourate 56, الواقعة / Al-Waqiah, versets 17-18-19-20 et 21, Coran.
Quelques références de cette racine (ت– و– ب / ṯ-w-b) qui compte quatre-vingt-sept occurrences ou mentions au sein du livre sacré de l’Islam :
فَتَلَقَّىٰٓ ءَادَمُ مِن رَّبِّهِۦ كَلِمَٰتٍۢ فَتَابَ عَلَيْهِ ۚ إِنَّهُۥ هُوَٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ
Fatalaqqá ‘Ādamu Min Rabbihi Kalimātin Fatāba `Alayhi ‘Innahu Huwa At-Tawwābu Ar-Raĥīmu
Alors, Adam se fit projeter des paroles de son Enseigneur qui ainsi revint à lui. Vraiment Lui, Celui qui fait toujours retour, le Très-Rayonnant d’Amour !
Sourate البقرة / Al-Baqara, La Vache, verset 37, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 6, éditions Albouraq 2018.
رَبَّنَا وَٱجْعَلْنَا مُسْلِمَيْنِ لَكَ وَمِن ذُرِّيَّتِنَآ أُمَّةًۭ مُّسْلِمَةًۭ لَّكَ وَأَرِنَا مَنَاسِكَنَا وَتُبْ عَلَيْنَآ ۖ إِنَّكَ أَنتَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ
Rabbanā Wa Aj`alnā Muslimayni Laka Wa Min Dhurrīyatinā ‘Ummatan Muslimatan Laka Wa ‘Arinā Manāsikanā Wa Tub `Alaynā ‘Innaka ‘Anta At-Tawwābu Ar-Raĥīmu
Notre Enseigneur ! Fais que nous deux nous nous soumettions, et de même fais de notre descendance une Patrie qui se soumette à Toi. Montre-nous nos rites et reviens à nous.
Vraiment, Toi, Tu es Celui qui fait toujours retour, le Très-Rayonnant d’Amour !
Sourate البقرة / Al-Baqara, La Vache, verset 128, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 20, éditions Albouraq 2018.
إِلَّا ٱلَّذِينَ تَابُوا۟ وَأَصْلَحُوا۟ وَبَيَّنُوا۟ فَأُو۟لَٰٓئِكَ أَتُوبُ عَلَيْهِمْ ۚ وَأَنَا ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ
‘Illā Al-Ladhīna Tābū Wa ‘Aşlaĥū Wa Bayyanū Fa’ūlā’ika ‘Atūbu `Alayhim Wa ‘Anā At-Tawwābu Ar-Raĥīmu
-à l’exception de ceux qui ont fait retour, et se sont amendés, et ont reconnu (leur erreur). Alors, vers eux Je fais retour, et Moi, Je suis Celui qui fait toujours retour, le Très-rayonnant d’Amour.
Sourate البقرة / Al-Baqara, La Vache, verset 160, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 24, éditions Albouraq 2018.
وَٱلَّذَانِ يَأْتِيَٰنِهَا مِنكُمْ فَـَٔاذُوهُمَا ۖ فَإِن تَابَا وَأَصْلَحَا فَأَعْرِضُوا۟ عَنْهُمَآ ۗ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ تَوَّابًۭا رَّحِيمًا
Wa Al-Ladhāni Ya’tiyānihā Minkum Fa’ādhūhumā Fa’in Tābā Wa ‘Aşlaĥā Fa’a`riđū `Anhumā ‘Inna Allāha Kāna Tawwābāan Raĥīmāan
Sévissez alors contre les deux d’entre vous qui l’ont commise. Si alors ils font retour tous deux et s’amendent, détournez-vous d’eux.
Vraiment, Allâh Se révèle toujours à faire retour, Très-rayonnant d’Amour !
Sourate 4 النساء, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 16, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 80, éditions Albouraq 2018.
أَلَمْ يَعْلَمُوٓا۟ أَنَّ ٱللَّهَ هُوَ يَقْبَلُ ٱلتَّوْبَةَعَنْ عِبَادِهِۦ وَيَأْخُذُ ٱلصَّدَقَٰتِ وَأَنَّ ٱللَّهَ هُوَ ٱلتَّوَّابُٱلرَّحِيمُ
‘Alam Ya`lamū ‘Anna Allāha Huwa Yaqbalu At-Tawbata `An `Ibādihi Wa Ya’khudhu Aş-Şadaqāti Wa ‘Anna Allāha Huwa At-Tawwābu Ar-Raĥīmu
Ne savent-ils pas que Lui Allâh accueille le retour de Ses adorateurs, et prend les offrandes spontanées, et que Lui, Allâh fait toujours retour, le Très-Rayonnant d’Amour ?
Sourate 9 التوبة , ATawba, Le Retour, verset 104, le Coran, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, page 203, éditions Albouraq 2018.
Quelques références tirées du sein du corpus biblique :
(שׁוּב / shuwb) / retour, retourner, revenir, rejoindre & (תְּשׁוּבָה/ teshuwbah) / réponse, réplique, répétition, retour :
בְּזֵעַ֤ת אַפֶּ֙יךָ֙ תֹּ֣אכַל לֶ֔חֶם עַ֤ד שֽׁוּבְךָ֙ אֶל־הָ֣אֲדָמָ֔ה כִּ֥י מִמֶּ֖נָּה לֻקָּ֑חְתָּ כִּֽי־עָפָ֣ר אַ֔תָּה וְאֶל־עָפָ֖ר תָּשֽׁוּב׃
bə·zê·’aṯ ’ap·pe·ḵā ṯō·ḵal le·ḥem ‘aḏ šū·ḇə·ḵā ’el-hā·’ă·ḏā·māh kî-mim·men·nāh luq·qā·ḥə·tā kî-‘ā·p̄ār ’āt·tāh wə·’el-‘ā·p̄ār tā·šūḇ
Genèse 3 : 19 – Traduction Louis Segond :C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
וַיְשַׁלַּ֖ח אֶת־הָֽעֹרֵ֑ב וַיֵּצֵ֤א יָצֹוא֙ וָשֹׁ֔וב עַד־יְבֹ֥שֶׁת הַמַּ֖יִם מֵעַ֥ל הָאָֽרֶץ׃
way·šal·laḥ ’êṯ hā·’ō·rêḇ way·yê·ṣê yā·ṣō·w wā·šō·wḇ ‘aḏ yə·ḇō·šeṯ ham·mā·yim mê·’al hā·’ā·reṣ
Genèse 8 : 7- Traduction Louis Segond : Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre.
וַיִּיָּ֣חֶל עֹ֔וד שִׁבְעַ֥ת יָמִ֖ים אֲחֵרִ֑ים וַיְשַׁלַּח֙ אֶת־הַיֹּונָ֔ה וְלֹֽא־יָסְפָ֥ה שׁוּב־אֵלָ֖יו עֹֽוד׃
šiḇ·‘aṯ yā·mîm ’ă·ḥê·rîm way·šal·laḥ ’êṯ hay·yō·w·nāh wə·lō yā·sə·p̄āh šūḇ ’ê·lāw ‘ō·wḏ
Genèse 8 : 12 – Traduction louis Segond. : Il attendit encore sept autres jours; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui.
וַיֵּ֨לֶךְ מֹשֶׁ֜ה וַיָּ֣שָׁב׀ אֶל־יֶ֣תֶר חֹֽתְנֹ֗ו וַיֹּ֤אמֶר לֹו֙ אֵ֣לְכָה נָּ֗א וְאָשׁ֙וּבָה֙ אֶל־אַחַ֣י אֲשֶׁר־בְּמִצְרַ֔יִם וְאֶרְאֶ֖ה הַעֹודָ֣ם חַיִּ֑ים וַיֹּ֧אמֶר יִתְרֹ֛ו לְמֹשֶׁ֖ה לֵ֥ךְ לְשָׁלֹֽום׃
way·yê·leḵ mō·šeh way·yā·šāḇ ’el-ye·ṯer ḥō·ṯə·nōw way·yō·mer lōw ’ê·lə·ḵāh nā wə·’ā·šū·ḇāh ’el-’a·ḥay ’ă·šer bə·miṣ·rā·yim wə·’er·’eh ha·’ō·w·ḏām ḥay·yîm way·yō·mer yiṯ·rōw lə·mō·šeh leḵ- lə·šā·lōm
Exode 4 : 18 -Traduction louis Segond : Moïse s’en alla; et de retour auprès de Jéthro, son beau-père, il lui dit: Laisse-moi, je te prie, aller rejoindre mes frères qui sont en Egypte, afin que je voie s’ils sont encore vivants. Jéthro dit à Moïse: Va en paix.
Répondre, réponse, envoyer dire, répliquer :
חַכְמֹ֥ות שָׂרֹותֶ֖יהָ תַּעֲנֶ֑ינָּה אַף־הִ֕יאתָּשִׁ֥יב אֲמָרֶ֖יהָ לָֽהּ׃
ḥaḵ·mō·wṯ śā·rō·w·ṯe·hā ta·’ă·nen·nāh ’ap̄ hî tā·šîḇ ’ă·mā·re·hā lāh
Juges 5 : 29- Traduction Louis Segond. : Les plus sages d’entre ses femmes lui répondent, Et elle se répond à elle-même:
וָאָשִׁ֨יב אֹותָ֜ם דָּבָ֗ר וָאֹומַ֤ר לָהֶם֙ אֱלֹהֵ֣י הַשָּׁמַ֔יִם ה֚וּא יַצְלִ֣יחַֽ לָ֔נוּ וַאֲנַ֥חְנוּ עֲבָדָ֖יו נָק֣וּם וּבָנִ֑ינוּ וְלָכֶ֗ם אֵֽין־חֵ֧לֶק וּצְדָקָ֛ה וְזִכָּרֹ֖ון בִּירוּשָׁלִָֽם׃
wā·’ā·šîḇ ’ō-w-ṯām dā·ḇār wā·’ō-w-mar lāhem ’ĕ·lō·hê haš·šā·ma·yim hū yaṣ·lî·aḥ lā-nū, wa·’ă·naḥ·nū ‘ă·ḇā·ḏāw nā·qūm ū·ḇā·nî·nū wə-lā-ḵem ’ên ḥê·leq ū·ṣə·ḏā·qāh wə·zik·kā·rō·wn bî·rū·šā·lim
Néhémie 2 : 20- Traduction Louis Segond. : Et je leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem.
וַיֹּ֥אמֶר מָרְדֳּכַ֖י לְהָשִׁ֣יב אֶל־אֶסְתֵּ֑ר אַל־תְּדַמִּ֣י בְנַפְשֵׁ֔ךְ לְהִמָּלֵ֥ט בֵּית־הַמֶּ֖לֶךְ מִכָּל־הַיְּהוּדִֽים׃
way·yō·mer mā·rə·do·ḵay lə·hā·šîḇ ’el-’es·têr ’al-tə·ḏam·mî ḇə·nap̄·šêḵ lə·him·mā·lêṭ bêṯ ham·me·leḵ mik·kāl hay·yə·hū·ḏîm
Esther 4 : 13- traduction Louis Segond : Mardochée fit répondre à Esther: Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ;
וַתֹּ֥אמֶר אֶסְתֵּ֖ר לְהָשִׁ֥יב אֶֽל־מָרְדֳּכָֽי׃
wat·tō·mer ’es·têr lə·hā·šîḇ ’el-mā·rə·do·ḵay
Esther 4 : 15- traduction Louis Segond. : Esther envoya dire à Mardochée:
וְ֭אֵיךְ תְּנַחֲמ֣וּנִי הָ֑בֶל וּ֝תְשֽׁוּבֹתֵיכֶ֗ם נִשְׁאַר־מָֽעַל׃ ס
wə·’êḵ tə·na·ḥă·mū·nî hā·ḇel ū·ṯə·šū·ḇō·ṯê·ḵem niš·’ār ma·’al s
Job 21 : 34 – Traduction Louis Segond : Pourquoi donc m’offrir de vaines consolations? Ce qui reste de vos réponses n’est que perfidie.
אָבִ֗י יִבָּחֵ֣ן אִיֹּ֣וב עַד־נֶ֑צַח עַל־תְּ֝שֻׁבֹ֗ת בְּאַנְשֵׁי־אָֽוֶן׃
’ā·ḇî yib·bā·ḥên ’î·yō·wḇ ‘aḏ nê·ṣaḥ ‘al-tə·šu·ḇōṯ bə·’an·šê ’ā·wen
Job 34 : 36 – Traduction martin Bible : Ha! mon père, que Job soit éprouvé jusqu’à ce qu’il soit vaincu, puisqu’il a répondu comme les impies.
עַל־מִשְׁמַרְתִּ֣י אֶעֱמֹ֔דָה וְאֶֽתְיַצְּבָ֖ה עַל־מָצֹ֑ור וַאֲצַפֶּ֗ה לִרְאֹות֙ מַה־יְדַבֶּר־בִּ֔י וּמָ֥ה אָשִׁ֖יב עַל־תֹּוכַחְתִּֽי׃
‘al-miš·mar·tî ’e·’ĕ·mō·ḏāh wə·’eṯ·yaṣ·ṣə·ḇāh ‘al-mā·ṣō·wr wa·’ă·ṣap·peh lir·’ō·wṯ mah-yə·ḏab·bêr bî, ū·mah-’ā·šîḇ ‘al-ṯō·w·ḵaḥ·tî
Habacuc 2 : 1- Traduction Louis Segond : J’étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour; Je veillais, pour voir ce que l’Eternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte.
Et enfin quelques références tirées de corpus de l’Égyptien pharaonique :
– wšb : répondre, reconnaitre un service :
𓈗 𓁷𓏤 𓂭 𓏥 𓎡𓇋𓐍𓏛𓅱𓈙𓃀𓀁𓎡
mw ḥr ḏbʿw.k íḫ wšb.k
de l’eau sur tes doigts et tu pourras répondre
In Le Conte du Naufragé, 14, textes hiéroglyphiques , translittération et traduction commentée (Deuxième édition revue et corrigée), M. Patrice Le Guilloux, Cahier de l’Association d’Égyptologie Isis N°1, pages 20, 21, Angers 2005
– wšb. n : répondre à quelqu’un :
𓊢𓂝𓈖𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁 𓈖𓀀
ʿḥʿ n wšb. n.í
Alors je lui répondis
In Le Conte du Naufragé, 14, textes hiéroglyphiques , translittération et traduction commentée (Deuxième édition revue et corrigée), M. Patrice Le Guilloux, Cahier de l’Association d’Égyptologie Isis N°1, pages 32, 33, Angers 2005.
wšb : répondre à quelqu’un, à quelque chose, contredire :
𓅾𓏲𓀁𓀀𓊪𓂋𓆵𓆓𓂧𓏏𓈖𓀀 𓎟𓀀𓀀𓇋𓏛𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁𓀀𓋴𓏏𓂜𓈖 𓁷𓏤𓂝𓏤𓀀
snḏw ptr ḏdt n.í nb.í íḫ wšb.í st nn ḥr-ʿ.í
un peureux : « Que va me dire mon maître si je réponds cela : ‘ce n’est pas de mon fait
In Les Aventures de Sinouhé, B261, textes hiéroglyphiques , translittération et traduction commentée (Deuxième édition), M. Patrice Le Guilloux, Cahier de l’Association d’Égyptologie Isis N°4, pages 68, 69, Angers 2005.
𓉻𓂝𓄿𓈐𓂜𓈖 𓅱𓈙𓃀𓏴𓀁𓂋𓆓𓂧𓏏𓆑𓎟𓏏𓇋𓈖𓌻𓂋𓅱𓏏𓀁𓃹𓈖𓆑
ʿȜ nn wšb r ḏdt.f nbt ín-mrwt wn.f
Ici, sans contredire aucune de ses paroles, de sorte qu’il continue
In Le Conte du Paysan Éloquent, B1-110, textes hiéroglyphiques , translittération et traduction commentée (Deuxième édition), M. Patrice Le Guilloux, Cahier de l’Association d’Égyptologie Isis N°2, pp. 40, 41, Angers 2005.
wšb m : répondre par :
𓏥 𓊪𓈖𓇋𓂋 𓋴𓆑𓈖𓂉𓀁 𓏥 𓐍𓂋𓎡𓋴𓆑𓈖𓂉𓎡𓅓
ḫmt(w) pn ír sfn ḫmt(w) ḫr.k sfn.k m
ces trois-là ; si les trois étaient corrompus auprès de toi, tu serais (également) corrompu ! (Alors) ne
𓏲𓈙𓃀𓏴𓀁 𓄤𓆑𓂋𓅓𓃀𓇋𓈖𓏏𓅪𓅓𓂋𓂝𓎡𓏏𓅓 𓊨𓏏𓉐 𓎡𓏏
wšb nfrt m bín m rd kt m st kt
réponds pas à une bonne chose par une mauvaise, et ne mets pas l’une à la place de l’autre !
In Le Conte du Paysan Éloquent, B1-182, B1-183, textes hiéroglyphiques , translittération et traduction commentée (Deuxième édition), M. Patrice Le Guilloux, Cahier de l’Association d’Égyptologie Isis N°2, pages 52, 53, Angers 2005.
šwbty : oushebti- : Statuette funéraire momiforme qui fait son apparition au Moyen empire, disposée dans la tombe du défunt et destinée à le servir, à travailler pour lui dans l’au-delà.
r3 n(y) rd.t jr(w) šwbty k3.wt n s m ẖr.t-nṯr
(1) Formule pour faire qu’un oushebti exécute des travaux pour un homme dans la nécropole.
ḏd mdw jn sš spẖ.w Nb-sny m r3.w-pr.w
Formule à réciter par le scribe des contours Nebseny dans les temples
Šm ʿw Mḥw sš Nb-sny [nb jm3ḫ] m Ḥw.t Ptḥ
(2) de Haute Égypte (et) Basse Égypte, le scribe Nebseny [titulaire d’une pension] dans le Château de Ptah.
ḏd(w)=f
Qu’il dise
j šwbty
« Ô oushebti
pj n(y) sš Nb-sny jr n sš [Nb-sny] m3ʿ-ḫrw ms(w)~n Nb.t pr Mw.t-rs=tj m3ʿ(.t)-ḫrw
(3) que voici appartenant au scribe Nebseny, agis pour le scribe [Nebseny] J.V. qu’a mis au monde la Maîtresse de maison Moutresti J.V !
jr ʿ š=tw=j jr jp=tw=j r jr.t k3.wt nb.(w)t jrr.wt m ẖr.t-nṯr jst ḥ(w)
(4) Si l’on m’appelle (et) si l’on me désigne pour faire toutes sortes de travaux qui sont faits (habituellement) dans la nécropole, alors on t’infligera
n=k sdb [jm m s] r ẖr.t=f jp(w)=k tw r=j r nw nb r srwd sḫ.wt r
(5) une corvée [là-bas comme un homme] à sa tâche (et) tu te désigneras à ma place à tout moment pour cultiver les champs, pour
smḥ.t wdb.w r ẖn.t šʿ n(y) J3bt.t n(y) Jmnt.t
(6) irriguer les rives (ou) pour transporter le sable de l’Est (ou) de l’Ouest.
mk wj kw(w)=k jm
« Me voici ! » diras-tu là! »
Le Livre des Morts de l’Égypte ancienne, Chapitre 6, ( Papyrus de Nebseny, BM EA 9900) page 21, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE, 2009.
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