(عصا موسى | ʿṣā mūsā)
𓂝 𓈙 𓆭
(ʿš | āsh)
𓏏𓅝𓏭𓀭 (Ḏḥwty) !
ع ص و
𓂝 : avant-bras. Translittération «ʿ », a long, aïn, prononciation : â, á, ā . Equivalent à l’arabe عين, ʿayn/ ﻉ (ayn), consonne fricative pharyngale voisée (/ʕ/) ; à l’hébreu ע (‘ayn ), fricative pharyngale sourde; au phénicien 𐤏 (ʿAyin /oeil) , à la sixième lettre de l’alphabet syriaque ܥ (ʿĒ). Idéogramme de bras, de main. Sémitiques : ʿ, ḥ, ḡ, ġ (غ / ghayn) .
𓈙 : bassin de pièce ou d’eau (š). Valeurs phonétiques[s] ou [š] . Sémitiques : š (sh), ṯ (tch), ś (sh), ṣ, z, ẓ, ǧ (j)- Correspondances : arabe ش (shīn) ou ص (ṣād) et hébreu שׁ (shine) et pour ici ץ [t͡s] /tsadé (équivalent de l’arabe ص / ṣād, [ṣ], ظ /ẓā’ [ẓ]).
𓐎 : déterminatif qu’on retrouve dans des termes associés à l’embaumement, à des actions ou opérations accomplies sur un cadavre ou à ce qui est odoriférant. Sens : tumeur, odeur, maladie. Comme déterminatif pour le nom du pin, du sapin ou du cèdre, il renvoie sans doute à la senteur de l’essence de ces arbres, à l’emploi de leur résine, à l’odeur de leur essence, à leur pouvoir odoriférant pour l’embaumement en Égypte ancienne.
𓀁 : homme portant la main à la bouche. Idéogramme et déterminatif de tout ce qui a un lien avec la bouche : se sustenter, se désaltérer (ou les manques de tout cela, avoir faim ou soif), parler, se plaindre, crier ou gémir, s’exprimer, penser ou se taire.
𓆭 : arbre. Idéogramme ou déterminatif d’arbre.
𓆱 : branche d’arbre. Idéogramme et déterminatif d’arbre, de bois. Déterminatif des objets en bois ou de bois.
𓇫 : grume de bois ʿš / āsh. Déterminatif de bois de conifère, de sapin, de pin.
Vocables en Égyptien pharaonique :
𓂝 𓈙𓀁 ou 𓇋𓄿𓈙𓀁 (lire ʿš / āsh ; íȜš / iash ) : gémir, crier, appeler, nommer, pousser une plainte.
𓂝 𓈙𓐎𓀁 (lire ʿš / āsh ou ʿšy / āshi) : geindre, gémir. Nom verbal : 𓂝 𓈙𓇋𓅱 (lire āshiou) : cri, plainte.
𓂝 𓈙𓐎𓀁 (lire ʿš / āsh) : gémissement, plainte, plainte dans la voix d’un enfant.
𓂝 𓈙 𓆭 ou 𓂝 𓈙 𓆮 ou 𓂝 𓈙𓐎 𓆭 (lire ʿš / āsh) : nom du cèdre du Liban, du genévrier, du pin parasol, du sapin ou des conifères en général en égyptien ancien depuis l’Égypte prédynastique. Variante d’écritures : 𓂝 𓈙𓐎 𓇫 (lire ʿš / āsh) ou 𓐎 𓆭 ( ʿš / āsh).
𓂝 𓈙𓐎𓎯 (lire ʿš / āsh) : huile de cèdre, du genévrier ou de pin parasol.
𓈙𓐎𓆱𓇅 (lire ʿš w3ḏ / āsh ouadj / āsh ouardj) : cèdre ou sapin neuf, frais.
𓈙𓐎𓆱 (lire ʿš / āsh) : bois de cèdre ou de pin ou de genévrier.
𓂝 𓈙𓐎𓈒𓏥 ( ʿšȜw / āshaou) -adjectif qui s’accorde en général au pluriel avec le nom qu’il qualifie : veut dire résine de pin, de cèdre ou de genévrier.
Copte :
ⲱϣ (dialecte sahidique & bohaïrique) : veut dire crier, annoncer ou menacer, conjurer.
ⲟⲉⲓϣ (Dialecte sahidique), ⲱⲓϣ (Dialecte Bahaïrique)- nom- : cri, appel. En tant que verbe veut dire appeler, nommer.
Vocables de l’hébreu :
(עֵץ / ʿēṣ / ʿetz )- nom masculin / pluriel (עֵצִים /’etsím ou עֵץ /( éts) : veut dire arbre, bois.
Les arbres du jardin : עֵֽץ־הַגָּ֖ן / ‘êṣ hag·gān.
L‘arbre de la vie : וְעֵ֤ץהַֽחַיִּים֙ / ’êṣ ha·ḥay·yîm.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal : וְעֵ֕ץ הַדַּ֖עַת טֹ֥וב וָרָֽע / wə-’êṣ had·da·’aṯ ṭō·wḇ wā·rā’.
מַטֶּה /matteh (bâton, tige, verge, branche, tribu), un héritage du nom du bâton en égyptien ancien, 𓌃𓏤𓆱 (mdw / médou).
Vocables de l’arabe :
Verbe Forme I : (عَصَا/ ʿaṣā) , (يَعْصُو/yaʿṣū ) : frapper avec un bâton, avec une épée, manier, manipuler un bâton ou une épée, utiliser une attelle, unir, diriger des gens, un groupe humain, une communauté comme un pâtre le fait avec son troupeau.
(عَصًا /ʿaṣan), (عَصَا/ʿaṣā)- nom sing. / pluriel : عُصِيّ / ʿuṣiyy ou عِصِيّ / ʿiṣiyy : bâton, verge, sceptre, manche en bois, crosse, pénis, domination, châtiment, punition.
(عَصِيّ /ʿaṣiyy)- adjectif : désobéissant (qui mérite d’être bastionné, maté, de recevoir une correction avec un bâton ? Ou qui aurait reçu une volée de bois vert parce que désobéissant? )
jj~n=j ʿ 3 r m33 nfr.w=k ʿ.wy=j m j3w.w n rn=k m3ʿ jj~n=j ʿ 3 n ḫpr ʿš n
«(Si) je suis venu ici, c’est pour voir ta perfection, mes deux mains en (signe de) glorifications pour ton vrai nom. (Si) je suis venu ici, c’est (quand) le pin n’était pas (encore) survenu
Extraits du Chapitre 125, Introduction A (Papyrus d’Any,BM EA 10470) du Livre des Morts de l’Égypte ancienne, page 429, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.
C’est assez curieux que dans le Coran, dans les récits qu’on y lit au sujet du personnage prophétique du judaïsme, עמרם / Moshé / Moïse, que lorsque son fameux bâton avec lequel il accomplit des miracles vient à être mentionné qu’il n’est guère désigné comme dans la Torah en hébreu, à savoir מַטֶּה /matteh (bâton, tige, verge, branche, tribu) mais par un tout autre vocable en arabe qui est عَصًا /ʿaṣan, عَصَا/ʿaṣā- nom sing. dont le pluriel est عُصِيّ / ʿuṣiyy ou عِصِيّ / ʿiṣiyy (bâton, verge, sceptre, manche en bois, crosse, pénis, domination, châtiment, punition). L’équivalent de ce terme en hébreu dont on retrouve de nombreuses occurrences d’ailleurs dans la Torah est עֵץ / ʿēṣ / ʿetz – nom masculin dont le pluriel est עֵצִים /’etsím et qui veut dire arbre, bois. Dans les récits que la Torah fait au sujet de ce bâton prodigieux de Moïse elle n’use pas du même terme que dans le Coran. C’est quelque chose d’assez intrigant. Le vocable עֵץ / ʿēṣ / ʿetz est constamment employé dans la Torah pour désigner le fameux arbre du Bien et du Mal ou de la Connaissance dont la consommation des fruits avait été défendue par les « ‘ēlohîm/ אֱלֹהִים » /les dieux, au premier couple humain אָדָם /‘Adam et חַוָּה /Ḥawwāh. C’est par le terme عَصَا/ ʿaṣā (עֵץ / ʿēṣ / ʿetz en hébreu) que le Coran appelle le fameux bâton de Moïse dans le récit qu’il fait des prodiges opérés par cet objet en bois. En bois de Cèdre? de Pin ou de Genévrier? Dans la tradition religieuse judaïque au sujet de ce fameux bâton, on va jusqu’à faire remonter son origine à אָדָם /‘Adam qui l’aurait reçu justement dans le Jardin d’Éden. Le bâton aurait été transmis après à Énoch qui l’aurait légué à son tour à Noé et ce dernier à Sem qui en fit hériter le patriarche Abraham qui le transmit à son tour à son fils Isaac qui le céda à son fils Jacob, ce dernier après à son fils Joseph. Donc le bâton finit par se retrouver en terre d’Égypte ancienne qui nommait primitivement des arbres avec lesquels il partage le même nom, à savoir 𓂝 𓈙 𓆭 ou 𓂝 𓈙 𓆮 (lire ʿš / āsh, le Cèdre du Liban, le pin, le genévrier ou des conifères en général). Tout cela ne manque pas de faire curieusement sourire. Ce fameux bâton ne pourrait qu’être issu du bois de l’un de ces arbres si l’on se réfère à la désignation que le Coran en fait dans sa version du récit légendaire patriarcal des Yahoudaés. Des arbres de la même famille que les arbres du jardin (appelés en hébreu עֵֽץ־הַגָּ֖ן / ‘êṣ hag·gān) d’Éden ? Des arbres de la même famille que celle de l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal (וְעֵ֕ץ הַדַּ֖עַת טֹ֥וב וָרָֽע / wə-’êṣ had·da·’aṯ ṭō·wḇ wā·rā’) dont Adam et Éve mangèrent les fruits qui seraient alors des pommes de pin et non du célèbre fruit du Pommier, malus, de la famille des Rosacées dont l’iconographie chrétienne nous a fortement gavé en matière de représentation picturale ou graphique en le faisant passer pour le fruit défendu dans le récit mythique de la genèse ? Des arbres de la même famille aussi que l‘arbre de la vie ( וְעֵ֤ץהַֽחַיִּים֙ / ’êṣ ha·ḥay·yîm) ? Des arbres du genre pinus ou de la classe pinopsida, de la famille Pinaceae ? C’est par le terme עֵץ / ʿēṣ / ʿetz que la bible hébraïque désigne en tout cas l’arbre ou le bois en général mais ce terme hérité de l’ancien égyptien ne dénommait pas tout arbre ou tout bois de toutes les espèces et familles réunies. Ce terme dont aussi l’arabe a hérité et qui est aussi vieux que le monde. Mais originellement en ancien égyptien il n’a pas désigné l’arbre en général mais des arbres bien spécifiques que les égyptiens importaient de Phénicie ( Liban actuel) . L’origine du mot pourrait remonter jusqu’à l’Égypte prédynastique en terre d’Afrique de l’Est car la racine du terme bilitère (elle peut sous certaines formes se doter d’un troisième radical) en égyptien ancien a servi à la fois à dénommer précisément le Cèdre du Liban ou le pin parasol (pinus pinea) ou collectivement les conifères – avec le déterminatif d’arbre 𓆮 ou de grume de bois de pin ou de sapin ou de cèdre 𓇫 (en ancien égyptien : 𓂝 𓈙 𓆭 ou 𓂝 𓈙 𓆮 ou 𓂝 𓈙𓐎 𓇫 , lire ʿš / āsh) et l’action de gémir, de crier, d’appeler ou une plainte- avec ce déterminatif 𓀁 d’un homme assis portant la main à la bouche (en ancien égyptien 𓂝 𓈙𓀁 ou 𓇋𓄿𓈙𓀁, lire ʿš / āsh). Les acceptions de gémir, d’appeler ou de plainte, de gémissements étaient métaphoriquement liées certainement aux bruissements caractéristiques que font les feuilles et branchages de l’arbre, ici le Cèdre du Liban en occurence, sous l’action continue du vent soufflant sur leurs branchages et feuillages donnant l’impression comme d’une plainte ou des gémissements provenant de l’arbre. Primitivement le nom du cèdre en ancien égyptien ou du pin parasol a sans doute été dérivé de l’action de gémir, de pousser une plainte en ancien égyptien, de ces acceptions de gémissements, de plaintes ou de lamentations. Le nom du Cèdre du Liban,ʿš / āsh, est lié à la passion du dieu Osiris.
Ce vocable ancien égyptien 𓂝 𓈙𓀁 ou 𓇋𓄿𓈙𓀁 (lire ʿš / āsh ; íȜš /iash), gémir, crier, appeler, pousser une plainte quoique cela puisse étonner et bien sûr être rejeté par des linguistes sémitisants ou égyptologues est bien présent dans les langues négro-africaines du groupe Niger-Congo tel que le Soninké, le Maninka, le Mandinka, le Bambara. Et ce n’est aucunement pas un emprunt historiquement récent à une quelconque langue sémitique comme l’arabe via l’islamisation. Le premier signe du mot ancien égyptien 𓂝 𓈙𓀁 qu’est celui figurant l’avant-bras 𓂝 dont l’équivalent dans les langues sémitiques est pour l’hébreu ע (‘ayn ), fricative pharyngale sourde et pour l’arabe عين, ʿayn / ﻉ (ayn), consonne fricative pharyngale voisée ou fricative vélaire voisée ġ (غ/ ghayn), est avec ce mot de l’ancien égyptien pour ces langues du Niger-Congo la fricative uvulaire [x] pour le Soninké, l’occlusive vélaire sourde [k] pour le Maninka, le Mandinka et le Bambara. La fricative palato-alvéolaire sourde [š] de l’ancien égyptien du deuxième phonème de la racine 𓂝 𓈙𓀁 ou 𓇋𓄿𓈙𓀁 (lire ʿš / āsh) pour toutes ces langues africaines est la fricative alvéolaire sourde [s]. En Soninké par exemple de Mauritanie pousser des cris stridents se dit (nàn) xiise, xiisaana ou xiiseye qui signifie cri strident. En Mandinka crier se dit kasi (ce terme prend aussi le sens de ce qui est mal comme en bambara gàsi, tort, offense qui fait de la peine pouvant faire crier, protester et se plaindre). En Maninka nous avons le mot kàsi pour dire crier, pleurer et en tant que nom il désigne les pleurs, les plaintes, les cris. Et pour le Bambara kàsi signifie aussi crier, pleurer ou chanter (pour les oiseaux) et pleurs, plaintes, complaintes. Le vocable ancien égyptien 𓂝 𓈙𓐎𓀁 (lire ʿš / āsh ou ʿšy / āshi) voulant dire « geindre », « gémir », « pousser une plainte » devrait sans doute se prononcer ʿšy /āshi (comme en Bambara ou en Maninka sous la forme kàsi), son nom verbal s’écrivant 𓂝 𓈙𓇋𓅱 (lire āshiou comme en Bambara ou en Maninka sous la forme kàsiou voulant dire cris, plaintes, gémissements). Son équivalent en Copte est ⲟⲉⲓϣ (cri) qui pourrait bien être une métathèse de son équivalent ancien égyptien.
L’hébreu עֵץ / ʿēṣ / ʿetz ( arbre, bois) est très proche de l’ancien égyptien 𓂝 𓈙 𓆭 ou 𓂝 𓈙 𓆮 (lire ʿš / āsh) qui désignait spécifiquement le cèdre ou le pin parasol ou collectivement les conifères, dont les égyptiens anciens appréciaient particulièrement la résine et l’huile qui rentraient dans la composition de certaines mixtures pour mener à bien le processus de momification d’embaumement en remédiant à la corruption, à la putréfaction du corps avec les odeurs nauséabondes qu’elles sont susceptibles de générer.
Le bois de cèdre 𓂝 𓈙 𓆮 (ʿš / āsh), arbre qui peut vivre de milliers d’années, associé par les anciens égyptiens à l’immortalité, imputrescible, était particulièrement prisé pour la fabrication des sarcophages des pharaons ou pour la confection des mats et pylônes ou des toits des sanctuaires et des portes des temples. Les barques funéraires des pharaons et les statues de divinités de l’Égypte ancienne étaient confectionnées de préférence avec le bois du Cèdre de Liban dont on trouve mention depuis la période prédynastique. Les barques funéraires découvertes au pied de la Pyramide de Chéops (ancien empire) étaient faites quasi entièrement en bois de cèdre qui servait à fabriquer aussi la fameuse Barque Ouserhat du dieu Amon à Karnak (Nouvel Empire). Ce vocable par lequel les anciens égyptiens nommaient le Cèdre du Liban ou les conifères en général, 𓂝 𓈙 𓆮 (ʿš / āsh) est originellement ancien égyptien. On trouve mention du terme dans les premiers Textes des pyramides que sont ceux d’Ounas / 𓃹𓈖𓇋 𓋴 (neuvième et dernier pharaon de la la Ve dynastie durant l’Ancien empire), dans un passage où le terme sert aussi à désigner soit l’huile de cèdre ou de Genévrier, offerte comme offrande au défunt pharaon Ounas : ḥȜt.t ʿš bȜs / -Huile de cèdre de première qualité : un vase-bas- Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de la chambre funéraire , localisation W/F/N med, colonne cas 6, Spruch {77}, paragraphe 53 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 24-25, édit. CYBELE 2009.
Le Cèdre est désigné tout autrement dans les deux langues sémitiques :
(אֶרֶז /’erez) – nom désignant le Cèdre en hébreu.
( أَرْزة / ārْzẗ ) – nom désignant le Cèdre en arabe.
כִּנְחָלִ֣ים נִטָּ֔יוּ כְּגַנֹּ֖ת עֲלֵ֣י נָהָ֑ר כַּאֲהָלִים֙ נָטַ֣ע יְהוָ֔ה כַּאֲרָזִ֖ים עֲלֵי־מָֽיִם׃
kin·ḥā·lîm niṭ·ṭā·yū kə·ḡan·nōṯ ‘ă·lê-nā·hār ka·’ă·hā·lîm nā·ṭa‘ Yah·weh ka·’ă·rā·zîm ‘ă·lê-ma·yim
Traduction Louis Segond : Elles s’étendent comme des vallées, Comme des jardins près d’un fleuve, Comme des aloès que l’Eternel a plantés, Comme des cèdres le long des eaux.
Nombres 24 : 6, Bible
וַיֹּ֣אמֶר הָאָטָד֮ אֶל־הָעֵצִים֒ אִ֡ם בֶּאֱמֶ֣ת אַתֶּם֩ מֹשְׁחִ֨ים אֹתִ֤י לְמֶ֙לֶךְ֙ עֲלֵיכֶ֔ם בֹּ֖אוּ חֲס֣וּ בְצִלִּ֑י וְאִם־אַ֕יִן תֵּ֤צֵא אֵשׁ֙ מִן־הָ֣אָטָ֔ד וְתֹאכַ֖ל אֶת־אַרְזֵ֥י הַלְּבָנֹֽון׃
way·yō·mer hā·’ā·ṭāḏ ’el-hā·’ê·ṣîm ’im-be·’ĕ·meṯ ’at·tem mō·šə·ḥîm ’ō·ṯî lə·me·leḵ ‘ă·lê·ḵem bō·’ū ḥă·sū ḇə·ṣil·lî wə·’im ’a·yin ṯê·ṣê ’êš min-hā·’ā·ṭāḏ wə·ṯō·ḵal ’êṯ ’ar·zê hal·lə·ḇā·nō·wn
Traduction Louis Segond : Et le buisson d’épines répondit aux arbres: Si c’est de bonne foi que vous voulez m’oindre pour votre roi, venez, réfugiez-vous sous mon ombrage; sinon, un feu sortira du buisson d’épines, et dévorera les cèdres du Liban.
Juges 9 : 15, Bible.
Quelques références bibliques pour le vocable ancien égyptien 𓂝 𓈙 𓆮 (ʿš / āsh) servant à nommer des « arbres » présents dans le Jardin d’Éden (עֵֽץ־הַגָּ֖ן / ‘êṣ hag·gān) :
Arbres fruitiers : עֵ֣ץפְּרִ֞י/ ‘êṣ pə·rî :
וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים תַּֽדְשֵׁ֤א הָאָ֙רֶץ֙ דֶּ֔שֶׁא עֵ֚שֶׂב מַזְרִ֣יעַ זֶ֔רַע עֵ֣ץ פְּרִ֞י עֹ֤שֶׂה פְּרִי֙ לְמִינֹ֔ו אֲשֶׁ֥ר זַרְעֹו־בֹ֖ו עַל־הָאָ֑רֶץ וַֽיְהִי־כֵֽן׃
way·yō·mer ’ĕ·lō·hîm taḏ·šê hā·’ā·reṣ de·še ‘ê·śeḇ maz·rî·a’ ze·ra’ ‘êṣ pə·rî ‘ō·śeh pə·rî lə·mî·nōw ’ă·šer zar·’ōw-ḇōw ‘al-hā·’ā·reṣ way·hî-ḵên
Traduction Louis Segond : Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
Genèse 1 : 11 , Bible.
Fruit de l’arbre :פְרִי־עֵ֖ץ /p̄ə·rî-‘êṣ :
וַיֹּ֣אמֶר אֱלֹהִ֗ים הִנֵּה֩ נָתַ֨תִּי לָכֶ֜ם אֶת־כָּל־עֵ֣שֶׂב ׀ זֹרֵ֣עַ זֶ֗רַע אֲשֶׁר֙ עַל־פְּנֵ֣י כָל־הָאָ֔רֶץ וְאֶת־כָּל־הָעֵ֛ץ אֲשֶׁר־בֹּ֥ו פְרִי־עֵ֖ץ זֹרֵ֣עַ זָ֑רַע לָכֶ֥ם יִֽהְיֶ֖ה לְאָכְלָֽה׃
way·yō·mer ’ĕ·lō·hîm hin·nêh nā·ṯat·tî lā-ḵem ’êṯ kāl-‘ê·śeḇ zō·rê·a’ ze·ra’ ’ă·šer ‘al-pə·nê ḵāl hā·’ā·reṣ wə·’êṯ kāl-hā·’êṣ ’ă·šer- ḇōw p̄ə·rî-‘êṣ zō·rê·a’ zā·ra’; lā-ḵem yih·yeh lə·’āḵ·lāh
Traduction Louis Segond Bible : Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
Genèse 1 : 29 , Bible.
L‘arbre de la vie : וְעֵ֤ץהַֽחַיִּים֙ / ’êṣ ha·ḥay·yîm
L’arbre de la connaissance du bien et du mal : וְעֵ֕ץהַדַּ֖עַתטֹ֥ובוָרָֽע / wə-’êṣ had·da·’aṯ ṭō·wḇ wā·rā’ :
וַיַּצְמַ֞ח יְהוָ֤ה אֱלֹהִים֙ מִן־הָ֣אֲדָמָ֔ה כָּל־עֵ֛ץ נֶחְמָ֥ד לְמַרְאֶ֖ה וְטֹ֣וב לְמַאֲכָ֑ל וְעֵ֤ץ הַֽחַיִּים֙ בְּתֹ֣וךְ הַגָּ֔ן וְעֵ֕ץ הַדַּ֖עַת טֹ֥וב וָרָֽע׃
way·yaṣ·maḥ Yah·weh ’ĕ·lō·hîm min-hā·’ă·ḏā·māh kāl-‘êṣ neḥ·māḏ lə·mar·’eh wə·ṭō·wḇ lə·ma·’ă·ḵāl wə·’êṣ ha·ḥay·yîm bə·ṯō·wḵ hag·gān wə·’êṣ had·da·’aṯ ṭō·wḇ wā·rā’
Traduction Louis Segond Bible : L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Genèse 2 : 9
Les arbres du jardin : עֵֽץ־הַגָּ֖ן / ‘êṣ hag·gān :
וַיְצַו֙ יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֔ים עַל־הָֽאָדָ֖ם לֵאמֹ֑ר מִכֹּ֥ל עֵֽץ־הַגָּ֖ן אָכֹ֥ל תֹּאכֵֽל׃
way·ṣaw Yah·weh ’ĕ·lō·hîm ‘al-hā·’ā·ḏām lê·mōr mik·kōl ‘êṣ hag·gān ’ā·ḵōl tō·ḵêl
Traduction Louis Segond : L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;
Genèse 2 : 16, Bible.
Arbre (s), fruit de l’arbre :
וְהַנָּחָשׁ֙ הָיָ֣ה עָר֔וּם מִכֹּל֙ חַיַּ֣ת הַשָּׂדֶ֔ה אֲשֶׁ֥ר עָשָׂ֖ה יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֑ים וַיֹּ֙אמֶר֙ אֶל־הָ֣אִשָּׁ֔ה אַ֚ף כִּֽי־אָמַ֣ר אֱלֹהִ֔ים לֹ֣א תֹֽאכְל֔וּ מִכֹּ֖ל עֵ֥ץ הַגָּֽן׃
wə·han·nā·ḥāš hā·yāh ‘ā·rūm mik·kōl ḥay·yaṯ haś·śā·ḏeh ’ă·šer ‘ā·śāh Yah·weh way·yō·mer ’el-hā·’iš·šāh ’ap̄ kî-’ā·mar ’ĕ·lō·hîm lō ṯō·ḵə·lū mik·kōl ‘êṣ hag·gān
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
וַתֹּ֥אמֶר הָֽאִשָּׁ֖ה אֶל־הַנָּחָ֑שׁ מִפְּרִ֥י עֵֽץ־הַגָּ֖ן נֹאכֵֽל׃
wat·tō·mer hā-’iš-šāh ’el-han-nā-ḥāš ; mip-pə-rî ‘êṣ-hag-gān nō-ḵêl.
La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
וּמִפְּרִ֣י הָעֵץ֮ אֲשֶׁ֣ר בְּתֹוךְ־הַגָּן֒ אָמַ֣ר אֱלֹהִ֗ים לֹ֤א תֹֽאכְלוּ֙ מִמֶּ֔נּוּ וְלֹ֥א תִגְּע֖וּ בֹּ֑ו פֶּן־תְּמֻתֽוּן׃
ū·mip·pə·rî hā·’êṣ ’ă·šer bə·ṯō·wḵ hag·gān ’ā·mar ’ĕ·lō·hîm lō ṯō·ḵə·lū mim·men·nū wə·lō ṯig·gə·’ū bōw ; pen-tə·mu·ṯūn
Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
וַיֹּ֥אמֶר הַנָּחָ֖שׁ אֶל־הָֽאִשָּׁ֑ה לֹֽא־מֹ֖ות תְּמֻתֽוּן׃
way·yō·mer han·nā·ḥāš ’el-hā·’iš·šāh lō mō·wṯ tə·mu·ṯūn
Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
כִּ֚י יֹדֵ֣עַ אֱלֹהִ֔ים כִּ֗י בְּיֹום֙ אֲכָלְכֶ֣ם מִמֶּ֔נּוּ וְנִפְקְח֖וּ עֵֽינֵיכֶ֑ם וִהְיִיתֶם֙ כֵּֽאלֹהִ֔ים יֹדְעֵ֖י טֹ֥וב וָרָֽע׃
kî yō·ḏê·a’ ’ĕ·lō·hîm, kî, bə·yō·wm ’ă·ḵā·lə·ḵem mim·men·nū wə·nip̄·qə·ḥū ‘ê·nê·ḵem wih·yî·ṯem kê·lō·hîm yō·ḏə·’ê ṭō·wḇ wā·rā‘
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal
וַתֵּ֣רֶא הָֽאִשָּׁ֡ה כִּ֣י טֹוב֩ הָעֵ֨ץ לְמַאֲכָ֜ל וְכִ֧י תַֽאֲוָה־ה֣וּא לָעֵינַ֗יִם וְנֶחְמָ֤ד הָעֵץ֙ לְהַשְׂכִּ֔יל וַתִּקַּ֥ח מִפִּרְיֹ֖ו וַתֹּאכַ֑ל וַתִּתֵּ֧ן גַּם־לְאִישָׁ֛הּ עִמָּ֖הּ וַיֹּאכַֽל׃
wat·tê·re hā·’iš·šāh kî ṭō·wḇ hā·’êṣ lə·ma·’ă·ḵāl wə·ḵî ṯa·’ă·wāh-hū lā·’ê·na·yim wə·neḥ·māḏ hā·’êṣ lə·haś·kîl wat·tiq·qaḥ mip·pir·yōw wat·tō·ḵal wat·tit·tên gam-lə·’î·šāh ‘im·māh way·yō·ḵal
La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
וַתִּפָּקַ֙חְנָה֙ עֵינֵ֣י שְׁנֵיהֶ֔ם וַיֵּ֣דְע֔וּ כִּ֥י עֵֽירֻמִּ֖ם הֵ֑ם וַֽיִּתְפְּרוּ֙ עֲלֵ֣ה תְאֵנָ֔ה וַיַּעֲשׂ֥וּ לָהֶ֖ם חֲגֹרֹֽת׃
wat·tip·pā·qaḥ·nāh ‘ê·nê šə·nê·hem way·yê·ḏə·’ū kî ‘ê·rum·mim hêm, way·yiṯ·pə·rū ‘ă·lêh ṯə·’ê·nāh way·ya·’ă·śū lāhem ḥă·ḡō·rōṯ
Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
וַֽיִּשְׁמְע֞וּ אֶת־קֹ֨ול יְהוָ֧ה אֱלֹהִ֛ים מִתְהַלֵּ֥ךְ בַּגָּ֖ן לְר֣וּחַ הַיֹּ֑ום וַיִּתְחַבֵּ֨א הָֽאָדָ֜ם וְאִשְׁתֹּ֗ו מִפְּנֵי֙ יְהוָ֣ה אֱלֹהִ֔ים בְּתֹ֖וךְעֵ֥ץ הַגָּֽן׃
way·yiš·mə·’ū ’êṯ qō·wl Yah·weh ’ĕ·lō·hîm miṯ·hal·lêḵ bag·gān lə·rū·aḥ hay·yō·wm way·yiṯ·ḥab·bê hā·’ā·ḏām wə·’iš·tōw mip·pə·nê Yah·weh ’ĕ·lō·hîm bə·ṯō·wḵ ‘êṣ hag·gān
Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
וַיִּקְרָ֛א יְהוָ֥ה אֱלֹהִ֖ים אֶל־הָֽאָדָ֑ם וַיֹּ֥אמֶר לֹ֖ו אַיֶּֽכָּה׃
way·yiq·rā Yah·weh ’ĕ·lō·hîm ’el-hā·’ā·ḏām way·yō·mer lōw ’ay·yek·kāh
Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu?
וַיֹּ֕אמֶר אֶת־קֹלְךָ֥ שָׁמַ֖עְתִּי בַּגָּ֑ן וָאִירָ֛א כִּֽי־עֵירֹ֥ם אָנֹ֖כִי וָאֵחָבֵֽא׃
way·yō·mer ’êṯ qō·lə·ḵā šā·ma’·tî bag·gān wā·’î·rā kî-‘ê·rōm ’ā·nō·ḵî wā·’ê·ḥā·ḇê
Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
וַיֹּ֕אמֶר מִ֚י הִגִּ֣יד לְךָ֔ כִּ֥י עֵירֹ֖ם אָ֑תָּה הֲמִן־הָעֵ֗ץ אֲשֶׁ֧ר צִוִּיתִ֛יךָ לְבִלְתִּ֥י אֲכָל־מִמֶּ֖נּוּ אָכָֽלְתָּ׃
way·yō·mer mî hig·gîḏ lə·ḵā, kî ‘ê·rōm ’āt·tāh hă·min-hā·’êṣ ’ă·šer ṣiw·wî·ṯî·ḵā lə·ḇil·tî ’ā·ḵāl-mim·men·nū ’ā·ḵā·lə·tā
Et l’Eternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger?
וַיֹּ֖אמֶר הָֽאָדָ֑ם הָֽאִשָּׁה֙ אֲשֶׁ֣ר נָתַ֣תָּה עִמָּדִ֔י הִ֛וא נָֽתְנָה־לִּ֥י מִן־הָעֵ֖ץ וָאֹכֵֽל׃
way·yō·mer hā·’ā·ḏām hā·’iš·šāh ’ă·šer nā·ṯat·tāh ‘im·mā·ḏî hî nā·ṯə·nāh lî min-hā·’êṣ wā·’ō·ḵêl
L’homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.
וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֧ה אֱלֹהִ֛ים לָאִשָּׁ֖ה מַה־זֹּ֣את עָשִׂ֑ית וַתֹּ֙אמֶר֙ הָֽאִשָּׁ֔ה הַנָּחָ֥שׁ הִשִּׁיאַ֖נִי וָאֹכֵֽל׃
way·yō·mer Yah·weh ’ĕ·lō·hîm lā·’iš·šāh mah-zōṯ ‘ā·śîṯ wat·tō·mer hā·’iš·šāh han·nā·ḥāš hiš·šî·’a·nî wā·’ō·ḵêl
Et l’Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit: Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.
Genèse 3 : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9, 10, 11, 12, 13. Traductions de Louis Segond, Bible.
Le terme de l’égyptien ancien𓂝𓈙𓆮 (ʿš / āsh) servant à désigner le bois de cèdre :
Bois de Cèdre :
אֶת־הַצִּפֹּ֤ר הַֽחַיָּה֙ יִקַּ֣ח אֹתָ֔הּ וְאֶת־עֵ֥ץ הָאֶ֛רֶז וְאֶת־שְׁנִ֥י הַתֹּולַ֖עַת וְאֶת־הָאֵזֹ֑ב וְטָבַ֨ל אֹותָ֜ם וְאֵ֣ת ׀ הַצִּפֹּ֣ר הַֽחַיָּ֗ה בְּדַם֙ הַצִּפֹּ֣ר הַשְּׁחֻטָ֔ה עַ֖ל הַמַּ֥יִם הַֽחַיִּֽים׃
’êṯ haṣ·ṣip·pō·wr ha·ḥay·yāh yiq·qaḥ ’ō·ṯāh wə·’êṯ ‘êṣ hā·’e·rez wə·’êṯ šə·nî hat·tō·w·la·’aṯ wə·’êṯ hā·’ê·zōḇ wə·ṭā·ḇal ’ō·ṯām wə·’êṯ haṣ·ṣip·pō·wr ha·ḥay·yāh bə·ḏam haṣ·ṣip·pō·wr haš·šə·ḥu·ṭāh ‘al-ham·mā·yim ha·ḥay·yîm
Traduction Louis Segond : Il prendra l’oiseau vivant, le bois de cèdre, le cramoisi et l’hysope; et il les trempera, avec l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive.
Lévitique 14 : 6, Bible.
Du côté de l’arabe nous retrouvons mention du mot originaire de la langue pharaonique servant à désigner le fameux bâton miraculeux de l’ancêtre légendaire des Yahoudaés, עמרם / Moshé / Moïse dans le Coran. Nous en comptons douze occurrences . Le fait que cette racine ع ص وdéfectuesue servant à nommer le bâton ne soit présente que douze fois dans le Coran, pas plus pas moins, semble comme avoir été judicieusement et délibérément pensé ainsi par le scribe ou les scribes à l’adresse du lecteur ou par l’orateur initial qui s’adressait à ses auditeurs (fascinés sans doute par le récit insistant et répétitif qu’il faisait sur les prodiges accomplis par la verge mosaïque en concurrence avec celles des magiciens du soi-disant pharaon « maudit ») pour faire un lien symbolique avec « ce nombre de fois » où le bâton miraculeux de Moïse est évoqué avec les douze tribus d’Israel dont Moïse avec ce bâton comme sceptre serait le guide, le pâtre, le chef de tribu :
Bâton et douze sources d’eau en référence aux douze tribus d’Israel :
وَإِذِ استَسقىٰ موسىٰ لِقَومِهِ فَقُلنَا اضرِب بِعَصاكَ الحَجَرَ ۖ فَانفَجَرَت مِنهُ اثنَتا عَشرَةَ عَينًا ۖ قَد عَلِمَ كُلُّ أُناسٍ مَشرَبَهُم ۖ كُلوا وَاشرَبوا مِن رِزقِ اللَّهِ وَلا تَعثَوا فِي الأَرضِ مُفسِدينَ
wa-ʾidhi stasqā mūsā li-qawmihī fa-qulnā ḍrib bi-ʿaṣāka l-ḥajara fa-nfajarat minhu thnatā ʿashrata ʿaynan qad ʿalima kullu ʾunāsin mashrabahum kulū wa-shrabū min rizqi llāhi wa-lā taʿthaw fī l-ʾarḍi mufsidīna
Traduction de Maurice Gloton : Or, lorsque Moïse demanda à boire pour ceux qui se tenaient avec lui, Nous dîmes alors : « Frappe le roc de ton bâton. » Douze sources alors en jaillirent. Chacun connut le lieu où il devrait boire.
Mangez et buvez de la subsistance d’Allâh.
Ne ravagez pas la terre comme des corrupteurs.
Sourate 2 البقرة , Al-Baqara, La Vache, verset 60, in Le Coran, page 9, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
فَأَلقىٰ عَصاهُ فَإِذا هِيَ ثُعبانٌ مُبينٌ
fa-ʾalqā ʿaṣāhu fa-ʾidhā hiya thuʿbānun mubīnun
Traduction de Maurice Gloton : Il jeta alors son Bâton, et le voici de toute évidence un énorme serpent.
Sourate 7, الأعراف , Al-Aʿrâf, Les Crêtes verset 107, in Le Coran, page 164, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
وَأَوحَينا إِلىٰ موسىٰ أَن أَلقِ عَصاكَ ۖ فَإِذا هِيَ تَلقَفُ ما يَأفِكونَ
wa-ʾawḥaynā ʾilā mūsā ʾan ʾalqi ʿaṣāka fa-ʾidhā hiya talqafu mā yaʾfikūna
Et Nous inspirâmes à Moïse : « Jette ton Bâton ! » Voici que celui-ci engloutit alors ce qu’ils avaient forgé.
Sourate 7, الأعراف , Al-Aʿrâf, Les Crêtes verset 117, in Le Coran, page 164, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
وَقَطَّعناهُمُ اثنَتَي عَشرَةَ أَسباطًا أُمَمًا ۚ وَأَوحَينا إِلىٰ موسىٰ إِذِ استَسقاهُ قَومُهُ أَنِ اضرِب بِعَصاكَ الحَجَرَ ۖ فَانبَجَسَت مِنهُ اثنَتا عَشرَةَ عَينًا ۖ قَد عَلِمَ كُلُّ أُناسٍ مَشرَبَهُم ۚ وَظَلَّلنا عَلَيهِمُ الغَمامَ وَأَنزَلنا عَلَيهِمُ المَنَّ وَالسَّلوىٰ ۖ كُلوا مِن طَيِّباتِ ما رَزَقناكُم ۚ وَما ظَلَمونا وَلٰكِن كانوا أَنفُسَهُم يَظلِمونَ
wa-qaṭṭaʿnāhumu thnatay ʿashrata ʾasbāṭan ʾumaman wa-ʾawḥaynā ʾilā mūsā ʾidhi stasqāhu qawmuhū ʾani ḍrib bi-ʿaṣāka l-ḥajara fa-nbajasat minhu thnatā ʿashrata ʿaynan qad ʿalima kullu ʾunāsin mashrabahum wa-ẓallalnā ʿalayhimu l-ghamāma wa-ʾanzalnā ʿalayhimu l-manna wa-s-salwā kulū min ṭayyibāti mā razaqnākum wa-mā ẓalamūnā wa-lākin kānū ʾanfusahum yaẓlimūna
Traduction de Maurice Gloton : Et Nous les avons répartis en douze lignes formant des matries.
Et Nous inspirâmes à Moïse, quand ses tenants lui demandèrent de se désaltérer : « Frappe le rocher de ton bâton. » Alors, douze sources en jaillirent. Chaque groupe sut où il devait boire.
Et Nous les avons ombragés par la Nuée.
Et Nous avons fait descendre dans l’instant la manne et les cailles.
Nourrissez-vous des choses délicieuses dont Nous vous avons pourvu.
Et ce n’est pas Nous qu’ils ont enténébrés d’injustice, mais c’est eux qui enténébrèrent leurs âmes d’injustice.
Sourate 7, الأعراف , Al-Aʿrâf, Les Crêtes verset 160, in Le Coran, page 171, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
قالَ هِيَ عَصايَ أَتَوَكَّأُ عَلَيها وَأَهُشُّ بِها عَلىٰ غَنَمي وَلِيَ فيها مَآرِبُ أُخرىٰ
qāla hiya ʿaṣāyaʾatawakkaʾu ʿalayhā wa-ʾahushshu bihā ʿalā ghanamī wa-liya fīhā maʾāribu ʾukhrā
Traduction de Maurice Gloton : Il dit : « C’est mon Bâton sur lequel je trouve appui, et avec lequel j’abats du feuillage pour mes moutons, et qui pour moi a d’autres avantages. »
Sourate 20 طه / Ṭā Ḥā, Ṭā Ḥā, verset 18, in Le Coran, page 313, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
Les bâtons des magiciens de pharaon et de Moïse et serpents :
قالَ بَل أَلقوا ۖ فَإِذا حِبالُهُم وَعِصِيُّهُم يُخَيَّلُ إِلَيهِ مِن سِحرِهِم أَنَّها تَسعىٰ
qāla bal ʾalqū fa-ʾidhā ḥibāluhum wa-ʿiṣiyyuhum yukhayyalu ʾilayhi min siḥrihim ʾannahā tasʿā
Traduction de Maurice Gloton : Il dit : « Bien plutôt, jetez ! » Alors, voilà que, sous l’effet de leur sorcellerie, leurs cordes et leurs bâtons lui (Moïse) parurent s’activer.
Sourate 20 طه / Ṭā Ḥā, Ṭā Ḥā, verset 66, in Le Coran, page 316, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
فَأَلقىٰ عَصاهُ فَإِذا هِيَ ثُعبانٌ مُبينٌ
fa-ʾalqāʿaṣāhu fa-ʾidhā hiya thuʿbānun mubīnun
Traduction de Maurice Gloton : Alors Moïse jeta son bâton : le voici de toute évidence énorme serpent.
Sourate 26, الشعراء , As-Shuʿarāʾ, Les Poètes, verset 32, in Le Coran, page 368, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
Bâton & serpent, bâton de Moïse et des magiciens de pharaon :
فَأَلقَوا حِبالَهُم وَعِصِيَّهُم وَقالوا بِعِزَّةِ فِرعَونَ إِنّا لَنَحنُ الغالِبونَ
a-ʾalqaw ḥibālahum wa-ʿiṣiyyahum wa-qālū bi-ʿizzati firʿawna ʾinnā la-naḥnu l-ghālibūna
Traduction de Maurice Gloton : Alors, ils jetèrent leurs cordes et leurs bâtons et dirent : « Par l’irrésistibilité de Pharaon, vraiment, nous, nous allons l’emporter ! »
Sourate 26 الشعراء / As-Shuʿarāʾ, Les Poètes, verset 44, in Le Coran, page 369, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
فَأَلقىٰ موسىٰ عَصاهُ فَإِذا هِيَ تَلقَفُ ما يَأفِكونَ
fa-ʾalqā mūsāʿaṣāhu fa-ʾidhā hiya talqafu mā yaʾfikūna
Traduction de Maurice Gloton : Alors, Moïse jeta son bâton. Et voici qu’il engloutit ce qu’ils avaient forgé.
Sourate 26 الشعراء / As-Shuʿarāʾ, Les Poètes, verset 45, in Le Coran, page 369, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
La traversée de la Mer des Joncs :
Le miracle de la traversée de la mer des Joncs ou mer des Roseaux que Moïse fendit avec son bâton évoqué dans ce passage coranique dans un imaginaire local tout à fait bédouin où l’immensité d’une dune est convoquée en matière de comparaison avec les parois gigantesques aqueuses au milieu desquelles une voie se fit pour Moïse et son peuple en fuite. De quoi frapper l’esprit de l’auditeur bédouin contemporain du prophète arabe. Ce passage ne manque pas de faire sourire le lecteur actuel :
فَأَوحَينا إِلىٰ موسىٰ أَنِ اضرِب بِعَصاكَ البَحرَ ۖ فَانفَلَقَ فَكانَ كُلُّ فِرقٍ كَالطَّودِ العَظيمِ
fa-ʾawḥaynā ʾilā mūsā ʾani ḍrib bi-ʿaṣāka l-baḥra fa-nfalaqa fa-kāna kullu firqin ka-ṭ-ṭawdi l-ʿaẓīmi
Traduction de Maurice Gloton : Alors Nous inspirâmes à Moïse : « Frappe de ton bâton l’étendue d’eau. » Elle se laissa fendre. Chaque versant devint comme une immense dune.
Sourate 26 الشعراء / As-Shuʿarāʾ, Les Poètes, verset 63, page 370, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
وَأَلقِ عَصاكَ ۚ فَلَمّا رَآها تَهتَزُّ كَأَنَّها جانٌّ وَلّىٰ مُدبِرًا وَلَم يُعَقِّب ۚ يا موسىٰ لا تَخَف إِنّي لا يَخافُ لَدَيَّ المُرسَلونَ
wa-ʾalqi ʿaṣāka fa-lammā raʾāhā tahtazzu ka-ʾannahā jānnun wallā mudbiran wa-lam yuʿaqqib yā-mūsā lā takhaf ʾinnī lā yakhāfu ladayya l-mursalūna
Traduction de Maurice Gloton : Jette ton bâton ! » Alors, quand il le vit osciller comme un serpent, il fit volte-face sans se retourner. « Ô Moïse, ne crains point. Les Envoyés, auprès de moi, ne craignent pas !
Sourate 27 النمل An-Naml, Les Fourmis, verset 10, page 377, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
وَأَن أَلقِ عَصاكَ ۖ فَلَمّا رَآها تَهتَزُّ كَأَنَّها جانٌّ وَلّىٰ مُدبِرًا وَلَم يُعَقِّب ۚ يا موسىٰ أَقبِل وَلا تَخَف ۖ إِنَّكَ مِنَ الآمِنينَ
wa-ʾan ʾalqi ʿaṣāka fa-lammā raʾāhā tahtazzu ka-ʾannahā jānnun wallā mudbiran wa-lam yuʿaqqib yā-mūsā ʾaqbil wa-lā takhaf ʾinnaka mina l-ʾāminīna
Traduction de Maurice Gloton : Et jette ton bâton ! » Quand alors il le vit osciller comme un serpent, il fit volte-face sans se retourner.
« Ô Moïse ! Approche et ne crains pas. Vraiment, tu es parmi ceux qui sont en sécurité !
Sourate 28 القصص / Al-Qaṣaṣ, Le Récit, verset 31, page 377, essai de traduction et annotations par M. Maurice Gloton, édition bilingue : Arabe- Français, éditions Albouraq 2018.
Quelques références glanées dans quelques corpus de l’Égypte ancienne sur le terme 𓂝 𓈙 𓆭 ou 𓂝 𓈙 𓆮 ou 𓂝 𓈙𓐎 𓆭 (lire ʿš / āsh) en tant que nom du cèdre du Liban, du genévrier, du pin parasol, du sapin ou des conifères en général en égyptien ancien depuis l’Égypte prédynastique. Variante d’écritures : 𓂝 𓈙𓐎 𓇫 (lire ʿš / āsh) ou 𓐎 𓆭 ( ʿš / āsh) ou du nom du bois de cèdre ou de pin ou de genévrier, 𓈙𓐎𓆱 (lire ʿš / āsh) ou du nom de huile de cèdre, du genévrier ou de pin parasol, 𓂝 𓈙𓐎𓎯 (lire ʿš / āsh) :
Huile de Cèdre :
ḥȜt.t ʿš bȜs
-Huile de cèdre de première qualité : un vase-bas-
Textes des Pyramides de l’Égypte Ancienne Tome 1, Textes des Pyramides d’Ounas et de Téti. Textes de la Pyramide d’Ounas, textes de la chambre funéraire , localisation W/F/N med, colonne cas 6, Spruch {77}, paragraphe 53 b. Translittération et traduction de M. Claude Carrier, page 24-25, édit. CYBELE 2009.
n(y).t sjn w3ḏ(=w) ø ḫt=w r3 pn {n} ḥr=s jr ø n=f bb.t m s3tw Jmnt.t ḥr=f J3bt.t bd3 ø ḥr=f m t3 mw(=y) ẖr
d’argile crue (avec) cette formule gravée sur elle. On fait pour lui une cavité dans le plancher de l’Ouest, tourné(litt.son visage) vers l’Est, (et) on recouvre sur lui de terre mouillée avec
ʿš ḫsf ḫfty.w pw n(y.w) Wsjr
de l’huile de cèdre. C’est le moyen de repousser les ennemis d’Osiris.
Extraits du Chapitre 137 A, (Papyrus de Nouou, BM EA 10477) (suite 7) du Livre des Morts de l’Égypte ancienne, page 528, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.
Pin, pin parasol :
jj~n=j ʿ 3 r m33 nfr.w=k ʿ.wy=j m j3w.w n rn=k m3ʿ jj~n=j ʿ 3 n ḫpr ʿš n
«(Si) je suis venu ici, c’est pour voir ta perfection, mes deux mains en (signe de) glorifications pour ton vrai nom. (Si) je suis venu ici, c’est (quand) le pin n’était pas (encore) survenu
Extraits du Chapitre 125, Introduction A (Papyrus d’Any,BM EA 10470) du Livre des Morts de l’Égypte ancienne, page 429, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.
ḫpr=f n ø rd(w) ʿš.w nn ø ms(=w) šn.w n ø qm3(=w) bj3 ḥr ḫ3s.t jw
[…] il est venu à l’existence (alors que) les pins n’avaient pas (encore) poussé, que les arbres n’étaient pas (encore) créés (et) que le cuivre n’était pas (encore) formé dans le désert. […]
Extraits du Chapitre 145 (Papyrus de Iouefânkh, Turin), (suite 15) du Livre des Morts de l’Égypte ancienne, page 582, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.
n(y) ʿš : 1 ; 3ḥ w3ḏ. Jr(=w) m ḫ.t w ʿ.t, wt(=w) mn.t ḥr=s.
de pin parasol : 1 ; pâte à pain fraîche. Préparer en une masse homogène, panser ce qui souffre avec cela.
Nouvelle Transcription du papyrus Médical Ebers, translittération, traduction glossaire et index de Bernard Lalane et Gérard Métra,Planche 46-14 , page 97, 2017, Éditions Safran.
Résine de Pin parasol :
jsw ; 1 ; <?> wʿn : 1 ; ʿdʿš : 1 ; p3ʿr.t : 1 ; snṯr : 1 ;
roseaux : 1 ; <?> de genévrier : 1 ; résine de pin parasol : 1 ; paâret : 1 ; résine de térébinthe : 1 ;
Nouvelle transcription du papyrus médical Ebers, Planche 48-12, page 101, transcription hiéroglyphique, translittération, traduction, glossaire et index de Bernard Lalanne et Gérard Métra, édit. L’Harmattan, 2017.
Onguent de pin :
Nrjw rn n(y) nṯr s3w t(n) jw=j wʿb=kw m mw jpw wʿb(w) Rʿ jm=f k(3)f~n=tw=f m gs J3bt.t n(y).t p.t jw=j wrḥ
(et) « Le Terrible » est le nom du dieu qui te garde. Je suis purifié avec cette eau avec laquelle Rê s’est purifié (après qu’)il a été découvert dans le côté de l’Est du ciel, je suis enduit
=kw m ḥ3t.t n(y.t) ʿš šd=kw m mnḫ.t 3ms n(y)=j m-ʿ =j m ḥty
d’onguent de pin de première qualité, je suis vêtu d’un vêtement -ménékhet (et) la canne-amès en bois-héty qui m’appartient est dans ma main !
Extraits du Chapitre 145 (Papyrus de Iouefânkh, Turin) du Livre des Morts de l’Égypte ancienne, page 567 et 568, translittération et traduction de M. Claude Carrier, édit. CYBELE 2009.
Huile de pin :
=rw m ḳ3bt.f šz(3y)t w3ḏw ḏ3rt ʿš ʿd
de sa poitrine (au moyen de) minéral-shezayt, fard vert, coloquinte, huile de pin,
Le papyrus médical Edwin Smith, chirurgie et magie en Égypte antique, XVI-10, page 169, translittération et traduction de François Resche, édit. L’Harmattan, 2017.

